Oeuvres, 2±Ç

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Paulin, 1836

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739 ÆäÀÌÁö - Il n'est pas bien honnête, et pour beaucoup de causes, Qu'une femme étudie et sache tant de choses. Former aux bonnes m©«urs l'esprit de ses enfants, Faire aller son ménage, avoir l'©«il sur ses gens, Et régler la dépense avec économie, Doit être son étude et sa philosophie.
604 ÆäÀÌÁö - Je le suis, ma Psyché, de toute la nature : Les rayons du soleil vous baisent trop souvent, Vos cheveux souffrent trop les caresses du vent : Dès qu'il les flatte, j'en murmure ; L'air même que vous respirez Avec trop de plaisir passe par votre bouche; Votre habit de trop près vous touche, Et, sitôt que vous soupirez, Je ne sais quoi, qui m'effarouche, Craint parmi vos soupirs des soupirs égarés.
739 ÆäÀÌÁö - Elles veulent écrire et devenir auteurs. Nulle science n'est pour elles trop profonde , Et céans beaucoup plus qu'en aucun lieu du monde; Les secrets les plus hauts s'y laissent concevoir, Et l'on sait tout chez moi , hors ce qu'il faut savoir. On y sait comme...
739 ÆäÀÌÁö - Enfin, je vois par eux votre exemple suivi, Et j'ai des serviteurs, et ne suis point servi.
724 ÆäÀÌÁö - Je consens qu'une femme ait des clartés de tout ; Mais je ne lui veux point la passion choquante . De se rendre savante, afin d'être savante, Et j'aime que souvent, aux questions qu'on fait, Elle sache ignorer les choses qu'elle sait ; De son étude, enfin, je veux qu'elle se cache , El qu'elle ait du savoir sans vouloir qu'on le sache, Sans citer les auteurs, sans dire de grands mots ; Et clouer de l'esprit à ses moindres propos.
336 ÆäÀÌÁö - Vous êtes la fable et la risée de tout le monde; et jamais on ne parle de vous que sous les noms d'avare, de ladre, de vilain et de fesse-mathieu.
142 ÆäÀÌÁö - Oui, mon frère, je suis un méchant, un coupable, Un malheureux pécheur, tout plein d'iniquité, Le plus grand scélérat qui jamais ait été. • Chaque instant de ma vie est chargé de souillures...
115 ÆäÀÌÁö - Je ne suis point, mon frère, un docteur révéré, Et le savoir chez moi n'est pas tout retiré. Mais en un mot, je sais, pour toute ma science, Du faux avec le vrai faire la différence; Et comme je ne...
355 ÆäÀÌÁö - Sans toi , il m'est impossible de vivre. C'en est fait ; je n'en puis plus; je me meurs; je suis mort; je suis enterré. N'y at-il personne qui veuille me ressusciter, en me rendant mon cher argent , ou en m'apprenant qui l'a pris? Euh! que dites-vous?
882 ÆäÀÌÁö - Mon deuil est raisonnable, encor qu'il soit extrême ; Et lorsque pour toujours on perd ce que je perds, La sagesse, crois-moi, peut pleurer elle-même.

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