Theatre de m. Favart: ou recueil des comedies, parodies & opera-comiques qu'il a donnés jusqu'a ce jour, avec les aires, rondes & vaudevilles notés dans chaque pièce, 3±Ç

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28 ÆäÀÌÁö - Pour vivre en ta cabane ; Colas , pour toi , Ninette N'est point faite. J'aurai de beaux équipages , Grands laquais et petits pages ; J'aurai des fontanges, Des juppes à franges, De belles dentelles, Des modes nouvelles ; . Et puis de la frisure , L'horloge à la ceinture.
13 ÆäÀÌÁö - Mais quels sont vos plaisirs? NINETTE. Libres de nos travaux , Nous chantons , nous dansons ; je vais dans nos campagnes Courir, cueillir des fleurs , rire avec mes compagnes : Quand j'ai bien folâtré ,je me livre au repos. ASTOLPHE. De vos plaisirs les peines sont voisines; Mille travaux forcés, mille soins fatigants... NINETTE. Au milieu des buissons d'épines Naissent les roses du printemps. ASTOLPHE.
28 ÆäÀÌÁö - J'aurai de beaux équipages , Grands laquais et petits pages ; J'aurai des fontanges, Des juppes à franges, De belles dentelles, Des modes nouvelles ; . Et puis de la frisure , L'horloge à la ceinture. Dans cette retraite C'est trop m'avilir, Une toilette Va m'embellir. Ah! quel plaisir Vient...
4 ÆäÀÌÁö - Que le fruit de tes foins fera bientôt pour moi. En rêvant à notre ménage , De mon côté je vais filer pour toi. COLAS. Tu veux déjà que je te quitte ! Je n'en ai pas la force ; hélas ! je fuis fi bien!
39 ÆäÀÌÁö - C'est le meuble le plus utile ! Sur les yeux ce rempart fragile, A la pudeur semble ouvrir un asile, Et sert la curiosité. En glissant un regard entre ses intervalles, D'un coup d'©«il juste, on peut, en sûreté, Observer un amant, critiquer des rivales ; On peut par son secours, en jouant la pudeur, Tout examiner, tout entendre, Rire de tout sans alarmer l'honneur : Son...
58 ÆäÀÌÁö - Elle baisse sa coiffe , se couvre le visage de son eventail , et joue cette scène en contrefaisant sa voix et en grasseyant. ) Quel suzet, s'il vous plaît , vous amène à la cour? COLAS. J'y vians charcher Ninette.
18 ÆäÀÌÁö - Par l'heureux preftige d'un fard » Qui des ans applanit les traces. Des couleurs du plaifir on ranime...
48 ÆäÀÌÁö - J'ai vu trotter aussi de gentilles poupées, Qui portent des petits collets. Ab! que de plaidants personnages! Crainte de déranger l'ordre de leurs visages Ils parlent tous comme des flageolets. Tu , tu , tu , tu. Dans nos villages , Nous n'avons jamais vu de ces colifichets. Et puis j'ai vu de graves freluquets Qui prenaient un air d'importance; Et de jolis vieillards coquets Qui semblaient marcher en cadence. L'un d'eux, pour me voir de plus près, Jusque sous mon menton s'approche , En tirant...
9 ÆäÀÌÁö - Toujours fraîche , toujours vive , Confond les efforts de l'art. C'eft la nature Simple & pure , Elle enchante d'un regard. Dans fon c©«ur eft l'innocence , Dans fes yeux eft la candeur , Sa parure elt la décence , Et fon fard eft la pudeur.
32 ÆäÀÌÁö - FABRICE. Vaine fureur ! COLAS. Hélas ! ma pauvre Ninette , La cour te rendra coquette. FABRICE. Va, c'est une affaire faite. COLAS. Quel crève-c©«ur! Ninette... ah! quel malheur! Ninette , je meurs de douleur : Ah! quel malheur! (Les cbasscurs, après avoir éloigné Colas, forment une danse qui fiint l'acte.

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