Theatre de m. Favart: ou recueil des comedies, parodies & opera-comiques qu'il a donnés jusqu'a ce jour, avec les aires, rondes & vaudevilles notés dans chaque pièce, 3±ÇDu Chesne, 1763 |
µµ¼ º»¹®¿¡¼
49°³ÀÇ °á°ú Áß 1 - 5°³
4 ÆäÀÌÁö
... Amour me réveille . Mon ami , je fuis ta fiancée , Et demain tu m'épouferas : Dans une fi douce pensée , Va travailler , mon cher Colas : Va ; fonge , en faifant ton ouvrage , Que le fruit de tes foins fera bientôt pour moi . En rêvant ...
... Amour me réveille . Mon ami , je fuis ta fiancée , Et demain tu m'épouferas : Dans une fi douce pensée , Va travailler , mon cher Colas : Va ; fonge , en faifant ton ouvrage , Que le fruit de tes foins fera bientôt pour moi . En rêvant ...
6 ÆäÀÌÁö
... Amour file nos beaux jours , I I. Fillettes Follettes N'allez jamais feulettes ; Là - bas fous ces coudrettes , On dit qu'il vient des loups , Prenez garde à vous , Brunettes Jeunettes ; Venez travailler avec nous . Dans ce doux afyle ...
... Amour file nos beaux jours , I I. Fillettes Follettes N'allez jamais feulettes ; Là - bas fous ces coudrettes , On dit qu'il vient des loups , Prenez garde à vous , Brunettes Jeunettes ; Venez travailler avec nous . Dans ce doux afyle ...
7 ÆäÀÌÁö
... Amour ! Eh ! vive l'Amour ! eh ! vive l'Amour ! * ( On entend des Cors de Chaffe . ) COLAS fur l'arbre . Ah ! mes amis , notre plaine eft couverte De chiens , de chevaux , de piqueurs ; Ils entront dans la vigne : ah ! les maudits ...
... Amour ! Eh ! vive l'Amour ! eh ! vive l'Amour ! * ( On entend des Cors de Chaffe . ) COLAS fur l'arbre . Ah ! mes amis , notre plaine eft couverte De chiens , de chevaux , de piqueurs ; Ils entront dans la vigne : ah ! les maudits ...
8 ÆäÀÌÁö
... amour , peut - être du caprice , Eft prêt à lui manquer de foi . FABRICE . Que dites - vous , Seigneur ? ASTOLPHE . L'autre jour à la chaffe Je m'égarai dans l'épaiffeur du bois ; J'y trouve un jeune abjet qui m'aborde avec grace , At s ...
... amour , peut - être du caprice , Eft prêt à lui manquer de foi . FABRICE . Que dites - vous , Seigneur ? ASTOLPHE . L'autre jour à la chaffe Je m'égarai dans l'épaiffeur du bois ; J'y trouve un jeune abjet qui m'aborde avec grace , At s ...
9 ÆäÀÌÁö
... amour s'emparent de mes fens . ARIETTE . No . 4 . Oui , je l'aime pour jamais , Rien n'égale fes attraits ; De fon teint la fleur naïve , Toujours fraîche , toujours vive , Confond les efforts de l'Art : C'est la nature Simple & pure ...
... amour s'emparent de mes fens . ARIETTE . No . 4 . Oui , je l'aime pour jamais , Rien n'égale fes attraits ; De fon teint la fleur naïve , Toujours fraîche , toujours vive , Confond les efforts de l'Art : C'est la nature Simple & pure ...
ÀÚÁÖ ³ª¿À´Â ´Ü¾î ¹× ±¸¹®
Agéfie AGÉSIE Ah ah ah Ainfi Allegro amour ARIETTE ASTOLPHE auffi baife bian d'l'honneur bonheur bout du doigt braffe le cher C'eft de vivre C'eſt ceffe cence chante cher Pa cher Papa CHIM Chimca c©«ur fe laiffe Colas crains deur Donnez-moi deux c©«urs DORINE doux dref dreffe eft-ce EMILIE eſpoir FABRICE faifant fans fçait fe laiffe aller fens mon c©«ur ferez aimé fes at traits feul Fil-le foir fon c©«ur fe fongeant fouf foupire fuivre gale fes GESI gner grace Mon cher j'ai trop d'honneur l'Amour l'ef laif laiffez-moi leffe m'en m'enchaî Madame Maîtreffe meurs Monfieur Morgué n'eft naif neur NINETTE Ninon paix pi-re plaifir poir pondra préfent Prince rends grace Rien n'é SCENE Seigneur Sois t'en TAMT TAMTA Tamtam té Sans cef tendreffe tente Tout ré vais vive l'Amour XIAO zour
Àαâ Àο뱸
28 ÆäÀÌÁö - Pour vivre en ta cabane ; Colas , pour toi , Ninette N'est point faite. J'aurai de beaux équipages , Grands laquais et petits pages ; J'aurai des fontanges, Des juppes à franges, De belles dentelles, Des modes nouvelles ; . Et puis de la frisure , L'horloge à la ceinture.
13 ÆäÀÌÁö - Mais quels sont vos plaisirs? NINETTE. Libres de nos travaux , Nous chantons , nous dansons ; je vais dans nos campagnes Courir, cueillir des fleurs , rire avec mes compagnes : Quand j'ai bien folâtré ,je me livre au repos. ASTOLPHE. De vos plaisirs les peines sont voisines; Mille travaux forcés, mille soins fatigants... NINETTE. Au milieu des buissons d'épines Naissent les roses du printemps. ASTOLPHE.
28 ÆäÀÌÁö - J'aurai de beaux équipages , Grands laquais et petits pages ; J'aurai des fontanges, Des juppes à franges, De belles dentelles, Des modes nouvelles ; . Et puis de la frisure , L'horloge à la ceinture. Dans cette retraite C'est trop m'avilir, Une toilette Va m'embellir. Ah! quel plaisir Vient...
4 ÆäÀÌÁö - Que le fruit de tes foins fera bientôt pour moi. En rêvant à notre ménage , De mon côté je vais filer pour toi. COLAS. Tu veux déjà que je te quitte ! Je n'en ai pas la force ; hélas ! je fuis fi bien!
39 ÆäÀÌÁö - C'est le meuble le plus utile ! Sur les yeux ce rempart fragile, A la pudeur semble ouvrir un asile, Et sert la curiosité. En glissant un regard entre ses intervalles, D'un coup d'©«il juste, on peut, en sûreté, Observer un amant, critiquer des rivales ; On peut par son secours, en jouant la pudeur, Tout examiner, tout entendre, Rire de tout sans alarmer l'honneur : Son...
58 ÆäÀÌÁö - Elle baisse sa coiffe , se couvre le visage de son eventail , et joue cette scène en contrefaisant sa voix et en grasseyant. ) Quel suzet, s'il vous plaît , vous amène à la cour? COLAS. J'y vians charcher Ninette.
18 ÆäÀÌÁö - Par l'heureux preftige d'un fard » Qui des ans applanit les traces. Des couleurs du plaifir on ranime...
48 ÆäÀÌÁö - J'ai vu trotter aussi de gentilles poupées, Qui portent des petits collets. Ab! que de plaidants personnages! Crainte de déranger l'ordre de leurs visages Ils parlent tous comme des flageolets. Tu , tu , tu , tu. Dans nos villages , Nous n'avons jamais vu de ces colifichets. Et puis j'ai vu de graves freluquets Qui prenaient un air d'importance; Et de jolis vieillards coquets Qui semblaient marcher en cadence. L'un d'eux, pour me voir de plus près, Jusque sous mon menton s'approche , En tirant...
9 ÆäÀÌÁö - Toujours fraîche , toujours vive , Confond les efforts de l'art. C'eft la nature Simple & pure , Elle enchante d'un regard. Dans fon c©«ur eft l'innocence , Dans fes yeux eft la candeur , Sa parure elt la décence , Et fon fard eft la pudeur.
32 ÆäÀÌÁö - FABRICE. Vaine fureur ! COLAS. Hélas ! ma pauvre Ninette , La cour te rendra coquette. FABRICE. Va, c'est une affaire faite. COLAS. Quel crève-c©«ur! Ninette... ah! quel malheur! Ninette , je meurs de douleur : Ah! quel malheur! (Les cbasscurs, après avoir éloigné Colas, forment une danse qui fiint l'acte.