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peuples. On doit même ajoûter19, ces paroles qu'il dît: Seigneur, confervez le Roy: Domine, falvum, fac Regem Paroles qui font assez connoître qu'il oubliait le mon de, malgré tout ce qu'il a de plus engageant, afin d'en faire à Dieu un dernier, facrifice.. Reprefentons-nous pour ceteffet, que plus on fe fent prés du trône, plus le bonheur d'y être affis irrite ordinairement la cupidité. Il n'y a plus qu'un de-. gré: mais c'eft ce degré qui fait fentir la grande difference qui fe trouve entre le Monarque, & le premier de fes-fujers.

Eftre jeune, & heritier préfomptif de la plus belle de tou tes les Couronnes, & cependant l'offrir à Dieu par un fi genereux defintereffements rien de plus chrétien. Pouvoir gouverner un grand Royaume, & cependant avoir plus d'a

mour pour la facrée Perfonne que pour le trône d'un Roy qui devroit être immortel s'il Y: avoit quelque homme qui pût ne pas mourir, rien de plus grand, ni de plus héroïque..

Repetons-les ces paroles : Seigneur, confervez le Roy. Que feroit la pauvre France dans ces tristes temps, où irrité de nos pechez, vous avez répandu sur elle la coupe de vôtre indigna tion, fi elle venoit à le perdre ? mais tandis que vôtre Provi dence qui veille fur ce Royaume, le confervera, nous croi. rons que vous aurez enfin pitié de nous, & que vous nous accordcrez la paix que nous vous demandons depuis tant d'années.

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Seigneur, confervez le Roy; ce furent prefque les dernieres paroles de ce pieux Prince, dontnous pleurons la perte, mais

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44 Eloge de M. le Dauphin dont la vie & la mort chrétien ne nous donnent dans nôtre douleur cette confolation, quvoulu être tout à Dieu, nous pouvons préfumer qu'il nous l'a ôté afin qu'il lui appar tint pour toûjours.

ayant

FIN

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APPROBATION,

Ai lû par l'ordre de Monfeigneur leChancelier,cet Eloge funebre de feu Monfeigneur le Dauphin; je n'y ai rien trouvé que de conforme à la pureté de la foy &dela religion de ce grand Prince. A Paris-ce: onze Avril mil fept cent douze.

Signé QUINOT,

Onfeigneur le Dauphin ayant bien voilu qu'on lui dédiát ce petit Traité des Heures Caponiales, & des devoirs, d'un Chanoine ; 'l'Auteur de ce Traité a crû qu'il étoit de fa reconnoi ßance, de changer en Eloge. funebre l'Epitre dédicatoire qu'il lui avait, préparée.

TABLE

DES CHAPITRES, & Sujets contenus dans ce Traité, des, Heures Canoniales, & des Devoirs d'un Chanoine.

C

PREMIERE PARTIE.

HAPITRE PREMIER. De l'inftitution des Heures Cantniales, de leur antiquité, & de la pieté de ceux qui les ont fondées. Pages 1.2.3. & fuivantes..

On montre par plufieurs raifons, qu'on ne peut accufer d'avarice ni ceux qui ont fait des fondations aux Eglifes,ni ceux qui les ont acceptées. 14,17,& suiv,

CHAPITRE II. Dè l'u tilité des Heures Canoniales: &des raisons qu'on a curs d'en marquer les differens temps, &leur raifonnnable, ou exceffive Longueur. 30. 3 32, & fuiv.. On fait voir la neceflité & les: avantages d'une priere continuelle.

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33.34. Qu'elle doit venir du cœur ; qu'il! y en a cependant des vocales dont Fefus-Chrift, & l'Eglife nous ont marqué la forme.. C'est ce qu'on appelle Office divin, Prieres publiques, Heu res Canoniales. 34. 35. & fuiv.. Les intervales de ces Heures ont été marquez pour plufieurs rai

42. 43.

fons. Pourquoy le nombre de fept. la mê me & fuiv.

Ces noms de Matines, de Laudes

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47.

de Prime L'injustice de ceux qui regardent somme une occupation de feneants

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