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Venite, a

errant cor

de, &c. Pf.

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tur:Gen. 32. quer une de fes de fes troupes, l'autre qui refteroit feroit fauvée. Semblables à David ils s'indoremus & vitent les uns les autres à chanprocidamus ante Deu.... ter les louanges de Dieu SauSemper hi veur; ils fe hatent de fe presenter devant fa face pour rendre hommage à fon infinie Majesté. Venez, difent-ils, adorons le Seigneur, profternons-nous devant lui, & n'imitons pas ceux dont il eft dit que le cœur eft dans un continuel égarement, & que n'ayant pas connu fes woyes, ils n'entreront pas dans fon repos.

IV.

Ces Heures Canoniales, ces prieres publiques publiques à certains temps reglez, n'eurent gueres befoin de loy dans les premiers fięcles, où la ferveur des fideles étoit fi grande. Animez des

pré

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prémices de l'esprit divin dont Fonction enfeigne toutes chofes, ils croyoient ne pouvoir rendre trop fouvent, & trop exactement le tribut de leur reconnoiffance à un Dieu à qui ils étoient redevables des graces de la creation & du falut, & dont ils attendoient une recom pense fans fin, qu'ils tâchoient de meriter par un perfeverant attachement à fon fervice. Ils affiftoient à l'Office divin, ou bien ils le recitoient dans leurs maifons; & quand l'Evêque, à caufe des perfecutions, ne pouvoit Conft. apost affembler les fideles ni dans l'Eglife, ni en d'autres lieux marquezɔ, chacun d'eux s'acquittoit en particulier de ce devoir de Religion, ou bien deux ou trois fe joignoient enfemble pour prier.

Si ce devoir de pieté étoit pour lors embraffé avec tant de zele par les Laïques, il eût

D

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1. 4. c. 34.

été bien honteux aux Miniftres des facrez autels de s'en difpenfer, eux qui devoient être à la tête de ces affemblées les animer par leurs exemples, devenir le modele & la forme Cui dicen- du troupeau. A quel homme(c'est dum eft la reflexion la reflexion que fait un faint. Oportet fe per orare & Evêque) est-il dit de toûjours nunquá de- prier, & de ne fe point relacher qui canoni- fi ce n'eft à celui qui, felon la cis horis jux coûtume & la tradition de l'E

ficere,nifi ei

ta ritum ec

clefiaftica glife, ne ceffe pas

de loüer tous/

traditionis les jours le Seigneur dans fes precibufque prieres ordinaires, & les Heulaudare & res Canoniales ?

confuetis.eu

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Les intervalles en ont été marquez pour plufieurs raifons,. que les Peres, & les plus fçavans hommes de leurs fiecles en ont apportées.

Chriftifas Amalarius, que quelques

eftimabili

bolicâ fervi

tute rédempti, jam no

mus,fed Ré

uns.confondent avec Fortunat guine maArchevêque de Treves, en gno & indonne d'abord une belle. rai- pretio à diafon dans un de fes livres, que Louis le Debonnaire lui ordonna de composer fur les Offices ftri non fuecclefiaftiques ou divins. demptoris, Ayant été rachetez par un quotquot prix auffi grand, & auffi inefti. Chriftiano mable qu'eft le fang de Jefus femur, qué Chrift,qui nous a tirez de la fer. debitâ gravitude du demon nous ne tione profefommes plus à nous, nous ap- qui, ac igipartenons en qualité de Chré- tur glorifitiens, à ce divin Sauveur que mus ; nous ne pouvons affez remer- quoniam cier & loüer.

nomine cen

tiarum ac

care debe

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fingulis ho

ris ac momentis ejus

beneficio vivimus ita etiam quantum vitæ præfentis neceffitas permiferit, ab illius nunquam laude ceffemus.

Hoc pro

modulo no

Comme de tous les jours de nôtre vie il n'y a aucune heure ftro præftaoù nous ne vivions de fes bien- mus dum in

nocturna fi

naxi 12.

faits, il n'y en a aucune où nous foyons difpenfez de lui mar- Pfalmos

tempore

rarum trina

conftantes, quer nôtre gratitude autant que diurno etiá les befoins & les embarras de quolibet ho- cette vie le permettent: C'eft nario Pfal- Pour nous acquiter de cette mos modu-obligation felon nôtre petit poulátes, hujuf- voir, que nous chantons douze modi Pfal- Pfeaumes dans nos affemblées petitionem de nuit, & autant le jour en Deo præfe- differentes reprifes, afin que quatuor diei nous rempliffions le nombre de horas divi- vingt-quatre heures dont le tui cófecra- jour eft compofé.

morum re

tes viginti

no famula

mus. Amal.

lib. 2.

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de

c.

L'Abbé Rupert dit que nous

Eccl. off. recitons, ou que nous chantons fept fois les louanges du Seigneur pour honorer le bienfais de la creation pendant fix jours, & le repos de Dieu au feptiéme: pour conferver auffi la me moire de Jefus - Christ nôtre Sauveur, & des differens temps où il eft venu, où il a foufferu pour nous dans le jardin, à Jerufalem, fur le Calvaire, & où il eft forti du tombeau

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