lum volup falubritatis, tractabilem inter pericu- de nos jours produififfent les tatis & ex- mêmes effets! que les fideles perimetum qui affiftent aux Offices divins, magifque & ceux qui les chantent en adducorno fuffent attendris! qu'ils entrafquidem irre- fent dans l'efprit de l'Eglife Lententiam leur mere , qui a établi cette proferens loüable coûtume de chanter confuetu- nos pleaumes, nos hymnes, dinem ap- nos leçons pour élever les ames Ecclefia ut à Dieu, nourir leur pieté, for-per oblecta- tifier leur foy, & leur apprenau- dre à bien prier. cantandi probare in menta rium in? firmior ani lib. C. 33. Les chofes paroiffent aujour-mus in af- d'hui affez changées. C'eft fou fectum pietatis affur-Vent une rapide volubilité de gat. S. Ang Voix, un impetueux flux & b. 1o.Conf. reflux de paroles prefque in-intelligibles, comme un bruit confus de flots qui fe preffents les uns les autres, par l'agitation du vent qui les pouffe; ou comme un bourdonnement de mouches à miel, qui forties de leurs ruches, fe preparent & s'animentau combat. On a raifon d'en gemir interieurement, aux pieds du crucifix mais on n'en a gueres d'en faire un fujet de raillerie dans des écrits publics à des heretiques, à des libertins, à des athées cachez, dont le nombre eft infini, de fe di-vertir aux dépens de l'Eglife. " Si l'on fe representoit les maux qui en peuvent naître,, on ne feroit pas ce que fit: Cham, qui voyant Noé dans un état indecent, fortit de fa tente, & le vint dire à fes freres on imiteroit au contrai- · : re la fage conduite de Sem,. & de Japhet, qui eurent la prudence de le couvrir d'un manteau fans fouffrir que d'autres le viffent: & c'eft ce Vincentius que Vincent de Lerins appelle Lirinens in fi bien n'avoir ni approuvé ni commonit. diffamé ce Patriarche. Approuvera-t-on ces paroles confufes & precipitées, qui ôtent la decence, la gravité la majefté au chant de l'Eglife? Tout les condamne: mais en rejettera-t-on l'abus fur la multiplication des prieres qui deshonnorent l'Eglife qui les a autorifées, & dont on trouve que la longueur a prefque étouffé la pieté en laccablant ? Si les Offices divins étoient moins longs, fi on en retran choit quelques pleaumes du quelques leçons, ne s'ennuyeroiton plus dés le commencement ? trembleroit-on moins en entrant dans un lieu d'où l'on fort toujours trop tard? Je laiffe à en jugerpar la corruption naturelle du cœur humain, par le penchant qu'il a à ne fe contenter pref que jamais des adouciffemens qu'on eft contraint d'accorder. à fa dureté. Je laiffe à en ju ger par les chofes même qui Le Te paffent dans les Eglifes, où vement? Si ca def truerem Nos Anciens qui avoient ante ftri ftatuc everfor effe barer. S. Epift. 32. On étoit furpris de ce que Greg.lib.12. mais faint Bonaventure en a S. Bonav. rendu une raifon également in regula S. Francifci. 74 Rome, quelque chargée qu elle fût du foin de toutes les Eglifes, a choisi l'Office le plus elle long dans la penfée qu'elle plus mal avoit befoin de plus grandes graces; non seulement les particuliers, mais les Commu nautez regulieres doivent multiplier leurs prieres, à proportion que les befoins augmenles fecours du & que tent Ciel leur font neceffaires. Jalley a Jal VI. Tout eft édifiant, charmant, misterieux dans les chants de l'Eglife. Nos pleaumes, nos hymnes, nos profes, nos leçons n'ont rien qui ne nous porte une vraye pieré, Tantôt ce font des cantiques de reconnoiffance, comme celui de la fainte Vierge quand elle rendit vifi re à Elizabeth, & d'Elizabeth храз maines |