pour déraciner le préjugé dont nous venons de parler, ni pour empêcher le clergé de considérer comme vivant en dehors du sein de l'Église tout ce qui était comédien. XVI LA COMÉDIE APRÈS MOLIÈRE (FIN DU RÈGNE DE LOUIS XIV) Développement que prend le genre comique après et sous l'impulsion de Molière. LA FONTAINE (1686). Florentin, comédie. Le Ses œuvres dramatiques. Je vous prends sans verd (1687). Le Veau perdu (1689). Astrée (1691), comédie-opéra. - Anecdote. Les a-parte au - Anecdotes. · Dancourt et M. du Harlay. au père de Larue. - Le Chevalier à la mode (1687). Les Bourgeoises à - Les Trois cousines (170C). — Anecdotes. de Compiègne (1698). La Gazette de Hollande (1692). L'Opéra de village (1692). — Anecdote. foire de Bezons (1695). — La foire de Saint-Germain (1696). Sablé. - La - La Loterie (1696). Origine de cette pièce. - Le Colin-Maillard (1701). — Le couplet final. · Les Agioteurs (1710). — L'Enfant terrible. Éloignement du public pour le Théâtre-Français. L'Amour charlatan (1710). · ·Sancho Pança. Le Vert-Galant (1714). -Anecdote.- La Déroute du Pharaon (1714). — Anecdote. -BOINDIN, original. Vers faits sur lui à sa mort. Son caractère. Le Pelit-Maitre (1705). BRUEYS et PALAPRAT. (1704). Grondeur (1691). Le Le Muet (1691). — L'Important de Cour (1693). Les Empiriques (1697). L'Avocat Pathelin (1706). Anecdotes. La Force du sang (1725). Paraît le même jour aux Français et aux Italiens. -Histoire de cette pièce. - Amitié touchante de Brueys et de Palaprat. Louis le Grand. - PALAPRAT. Histoire de la pièce des Amours de - Le Concert spirituel (1689). — Aventure de mademoiselle Molière, à la première représentation de cette pièce.· Épitaphe de Palaprat, faite par lui-même. septième siècle. - Travaille d'abord pour la Comédie Italienne. Les Folies amoureuses (1704). Les Menechmes - Anecdotes sur le Joueur. Sur les Menechmes. (1705). Le Légataire universel (1708). Sur le Distrait. Sur les Folies amoureuses. Sur le Légataire. - Attendez-moi sous l'orme. —Anecdote. — Dufresny. - Notice sur ce collaborateur de Régnard. Conduite désordonnée de cet auteur, homme de talent et de mérite. - Bontés de Louis XIV, pour - Son genre de talent (1692). - Le Négligent. Le Chevalier joueur (1697). · La Joueuse (1700). Le Jaloux honteux de l'étre (1708). — LEGRAND, auteur et acteur. Ses aventures curieuses. Son physique ingrat. Son portrait, fait par lui-même. Plaisanteries de mauvais goût dans son répertoire. · Citations. Plaisantinet. - Un bon mot de Legrand à un pauvre. Ses principaux collaborateurs. diable (1708). Critique en trois lignes. Sujet de cette pièce. Foire de Saint-Laurent (1709). - Histoire plaisante. L'Épreuve réciproque (1711). — Mot spirituel et méchant d'Alain. - Le Roi de Cocagne (1718). Anecdotes. - Le poëte MAY. - Cartouche (1721). Le Ballet des vingt-quatre heures (1722). Le Régiment de la calotte (1725). · Anecdote. - Les Amazones modernes (1727). Anecdote. - BARON. Son orgueil. Ses aventures. Son portrait, par Rousseau. Ses œuvres dramatiques. vous des Tuileries (1685). — L'Homme à bonne fortune (1686). — Anecdotes sur cette pièce. · L'Andrienne (1703). et sa satire sur Baron. Anecdote sur les Adelphes. Baron, par Lesage. -LENOBLE. BOISSY Portrait de Les Deux Arlequins (1691). Le Fourbe (1693). LESAGE.-Donne deux comédies au Théâtre-Français. de son maître, et Turcaret (1707 et 1709). - Anecdotes curieuses. Citations. CAMPISTRON. Le Jaloux désabusé et l'Amante amant. - Epigramme com Les Trois frères rivaux. Jean-Baptiste ROUSSEAU. - Le Flatteur (1696). — Anecdote. Chanson d'Autreau. Le café Laurent. - Les épigrammes. - Exil de Rousseau, Sa lettre à Duchet. - Les divertissements introduits par Molière, généralisés à la fin du règne de Louis XIV, prennent une nouvelle extension à la Régence. La comédie après Molière, et sous l'impulsion de ce grand écrivain, prit en peu de temps des développements considérables. Le genre comique, encore très-restreint et tenu dans d'étroites limites, s'étendit avec plus de liberté. Différents genres furent tentés avec plus ou moins de succès par des auteurs qui, moins classiques peut-être que les maîtres, habituèrent peu à peu les spectateurs à certaines licences. L'on vit. bientôt les poëtes et les prosateurs dramatiques s'affranchir de règles vieilles et usées. De là naquirent le vaudeville, l'opéra comique, la tragédie bourgeoise, ou drame, imitée des Anglais et qui a pris de nos jours un vol audacieux, la parodie, copie spirituelle si bien dans les habitudes et les mœurs françaises (1). Sans doute, il y a loin de ces productions légères aux études de mœurs dont les œuvres de Molière nous offrent de frappants exemples; mais il n'en est pas moins vrai que la scène devant être considérée comme un jeu, comme un délassement aussi bien que comme une étude, il importait de rendre ce délassement aussi agréable que possible en l'adaptant aux usages, aux habitudes, aux actualités de l'époque. C'est ce que comprirent au dix-huitième siècle les Dancourt, les Destouches, les L'Affichard, les Piron, les Dorat, les Collin d'Harleville; comme l'ont compris au dix-neuvième, les Scribe, les (1) Le malheur voulut seulement que des petites pièces, indignes de la grande scène de la Comédie-Française, l'envahissent pendant longtemps depuis Dancourt et jusqu'à la fondation de théâtres spéciaux d'un ordre secondaire. |