Les moeurs du temps ..Dabo-Butschert, 1825 - 52ÆäÀÌÁö |
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23 ÆäÀÌÁö
... Ciel ! devais - je m'attendre à me voir sa victime ! Voilà donc tout le prix du plus pur sentiment ; Un mutuel amour n'est jamais qu'en idée , Et l'illusion d'un moment , De mille combats précédée , Devient un éternel tourment . Hélas ...
... Ciel ! devais - je m'attendre à me voir sa victime ! Voilà donc tout le prix du plus pur sentiment ; Un mutuel amour n'est jamais qu'en idée , Et l'illusion d'un moment , De mille combats précédée , Devient un éternel tourment . Hélas ...
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... Ciel ! quel entêtement ! Je sais son secret . CLITANDRE . Soit ; je ne veux pas l'apprendre . ROSETTE . Vous savez fort mal vivre , au moins , monsieur Clitandre . CLITANDRE . Adieu . ROSETTE . Demeurez donc vous me ferez gronder ...
... Ciel ! quel entêtement ! Je sais son secret . CLITANDRE . Soit ; je ne veux pas l'apprendre . ROSETTE . Vous savez fort mal vivre , au moins , monsieur Clitandre . CLITANDRE . Adieu . ROSETTE . Demeurez donc vous me ferez gronder ...
56 ÆäÀÌÁö
... ciel ! l'affaire est importante : Il faut faire courir après le ravisseur . JULIE . Qui te dit qu'il l'enlève ? Il a séduit son c©«ur , Il l'épouse . ROSETTE . Ah ! tant mieux . La chose est plus honnête . Honnête ? JULIE . ROSETTE . Je ...
... ciel ! l'affaire est importante : Il faut faire courir après le ravisseur . JULIE . Qui te dit qu'il l'enlève ? Il a séduit son c©«ur , Il l'épouse . ROSETTE . Ah ! tant mieux . La chose est plus honnête . Honnête ? JULIE . ROSETTE . Je ...
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... départ me console , et j'en avais besoin . Que dis - je ? Dans mon c©«ur je tremble de descendre : Juste ciel ! que je crains d'y retrouver Clitandre ! ACTE CINQUIÈME . SCÈNE PREMIÈRE . ROSETTE , ORPHISE . 3 LA COQUETTE CORRIGEE .
... départ me console , et j'en avais besoin . Que dis - je ? Dans mon c©«ur je tremble de descendre : Juste ciel ! que je crains d'y retrouver Clitandre ! ACTE CINQUIÈME . SCÈNE PREMIÈRE . ROSETTE , ORPHISE . 3 LA COQUETTE CORRIGEE .
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... ciel ! j'en suis épouvantée . J'ignore d'où provient un si grand changement ; Mais sa tête , son c©«ur , tout est en mouvement . Depuis hier au soir je la plains , la console ; Je n'en ai pu tirer une seule parole . Elle , dont le babil ...
... ciel ! j'en suis épouvantée . J'ignore d'où provient un si grand changement ; Mais sa tête , son c©«ur , tout est en mouvement . Depuis hier au soir je la plains , la console ; Je n'en ai pu tirer une seule parole . Elle , dont le babil ...
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Adieu aimable aime ALAIN allez Allons amant âme amour ANGÉLIQUE ANNETTE ARAMINTE Ariette ASTOLPHE avez BAILLI BARON BASTIENNE beauté belle bian billet bonheur brin d'amour chante charmes cher CIDALISE ciel CLITANDRE c©«ur COLAS COMTE COMTESSE coquette crois DAMIS DAMON Délia dire dois DORANTE DORIMÈNE DORMILLI doux ELMIRE ÉMILIE ÉRASTE esclave esprit Est-ce êtes FABRICE FAVART femme fille FINETTE GÉRONTE Hélas heureux homme IPHIGÉNIE ISMÈNE j'ai j'aime j'en jamais jolie jour JULIE l'amour l'esprit L'ÉVEILLÉ laissez-moi LINDOR LISETTE LISIDOR LUBIN Lucile m'aimez m'en MADAME MADRÉ MARQUIS mieux Mondor monseigneur monsieur n'en NARQUOIS NICETTE nièce NINETTE ORESTE ORPHISE OSMIN parbleu parler PASQUIN pense plaire plaisir plaisirs PREMIÈRE PRÊTRESSE présent PYLADE quitte rien rire rival ROSALIE ROSETTE ROXELANE sais SCÈNE PREMIÈRE SCÈNE VII SCYTHE SEIGNEUR sentiment sera sérail seul SOLIMAN sort SUBTIL sultan tendre tendresse THOAS v'là vais VALSAIN veux voilà vois vrai yeux
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6 ÆäÀÌÁö - Aïe, aïe ; on fait un petit cri, Dont le sultan est attendri ; Et, tandis qu'on en cherche une autre à la toilette, On vous laisse le temps de fixer un regard, A travers le tissu d'une gaze assez claire, Sur une taille élégante et légère Qui s'arrondit sans le secours de l'art. SOLIMAN. Arrête, Osmin ; apprends à mieux connaître Un objet respectable, adoré de ton maître.
54 ÆäÀÌÁö - ROXELANE , fièrement. Tu te trompes, sultan : céder à son malheur Est l'effet d'une âme commune. Modeste au sein de la grandeur, Tranquille et fier dans l'infortune , C'est à ces traits qu'on connaît un grand c©«ur. SOLIMAN. Un grand c©«ur est fier sans audace : Quand le sort a marqué sa place II cède ; et lorsqu'il veut braver, II se rabaisse, au lieu de s'élever.
55 ÆäÀÌÁö - D'un maître que vous irritez. ROXELANE, d'un ton plus grave. Oui, vous êtes mon maître, à vous on m'a vendue : Mais vous at-on donné quelque droit sur mon c©«ur ? Et de mon gré me suis-je enfin rendue? Essayez de me vaincre, employez la rigueur : Qui ne craint rien n'est point dans l'esclavage.
44 ÆäÀÌÁö - Tiens, de sa fausseté ne sois pas le martyre; Habitude, et rien plus. Et sa bouche et ses yeux N'ont jamais su que dire,
75 ÆäÀÌÁö - Mon c©«ur ne connaît plus ni la ruse , ni l'art ; A ce grand changement peut-être avez-vous part... Peut-être je vous dois ce rayon de lumière Dont l'éclat imprévu vous étonne et m'éclaire ; Et, contre les soupçons que vous osez garder, Je laisse à ma conduite à vous persuader.
12 ÆäÀÌÁö - S'abreuver de scandale et vivre de critique , Et , sans frein , sans pudeur, déchirer de leurs traits Celles dont ils n'ont pu profaner les attraits ; Laissons cette vermine orgueilleuse et sans âme Se parer des débris de l'honneur d'une femme : Le bruit est pour le fat , la plainte pour le sot ; L'honnête homme trompé s'éloigne, et ne dit mot.
6 ÆäÀÌÁö - II est près de cinq heures : vous ne songez point à ma toilette. LISETTE. Pardon , madame ; mais il 'ya quelquefois si loin de ce que vous dites à ce que vous faites... ARAMINTE. D'accord , mon enfant ; mais aujourd'hui je ne puis disposer de moi-même ; je te dis que l'on m'entraîne. (Lisette sort. ) LISIDOR. Je vous en félicite; vous allez, ainsi que tout Paris, admirer ce chef-d'©«uvre que chérit plus particulièrement son auteur : vous mêlerez vos larmes à celles de Mérope.
12 ÆäÀÌÁö - J'épouserai quelque personne honnête qui m'aimera, qui en aura l'air au moins ; je tâcherai d'en avoir bien vite une couple d'enfants, dont l'éducation sera l'amusement, la consolation de mes vieux jours. En formant leur c©«ur, je jouirai du mien, cela m'animera, m'occupera, car il faut s'occuper : j'en ai plus besoin qu'un autre, et je ne conçois pas qu'un homme oisif puisse être vertueux. LISIDOR. C'est un peu trop vous défier de vos forces, Monsieur; et...
12 ÆäÀÌÁö - L'amour... l'amour... Ce mot ne signifie plus rien. Apprends donc une fois pour toutes, mon petit parent de province, apprends donc les usages de ce pays-ci : on épouse une femme, on vit avec une autre, et l'on n'aime que soi. DORANTE. Apprenez vous-même , monsi«ur, qu'on ne doit point appeler usage ce que pratiquent peut-être une douzaine de folles et autant de prétendus agréables, dont Molière, s'il revenait au monde , nous donnerait de bons portraits.
9 ÆäÀÌÁö - Elmire?... ELMIRE. Je puis différer mon départ. S'il vous cause, seigneur, une douleur si vive; Et. par égard, je dois... SOLIMAN. Si ce n'est que l'égard. Partez ; de mon bonheur il faut que je me prive : Le vôtre m'est plus cher, je dois le préférer. Si c'était par amour... Je cesse d'espérer... Allez revoir votre patrie ; Allez embrasser vos parents : Vous devez en être chérie. KI.MIRE.