Histoire de la vie et des ouvrages de P. Corneille, 1±Ç

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66 ÆäÀÌÁö - Qu'il fasse mieux, ce jeune jouvencel, A qui Le Cid donne tant de martel, Que d'entasser injure sur injure, Rimer de rage une lourde imposture ", Et se cacher ainsi qu'un criminel.
212 ÆäÀÌÁö - J'envie, en écrivant, le sort de Pelletier. Bienheureux Scudéri, dont la fertile plume Peut tous les mois sans peine enfanter un volume! ' Tes écrits, il est vrai, sans art et languissants, Semblent être formés en dépit du bon sens : Mais ils trouvent pourtant, quoi qu'on en puisse dire, Un marchand pour les vendre , et des sots pour les lire...
12 ÆäÀÌÁö - Je sens le même feu , je sens la même audace Qui fit plaindre le Cid , qui fit combattre Horace ; Et je me trouve encor la main qui crayonna L'âme du grand Pompée , et l'esprit de Cinna.
75 ÆäÀÌÁö - Champmeslé pour vous réchauffer la pièce. Le personnage de Bajazet est glacé ; les m©«urs des Turcs y sont mal observées ; ils ne font point tant de façons pour se marier ; le dénouement n'est point bien préparé : on n'entre point dans les raisons de cette grande tuerie.
160 ÆäÀÌÁö - Deux sonnets partagent la ville, Deux sonnets partagent la cour, Et semblent vouloir à leur tour Rallumer la guerre civile. Le plus sot et le plus habile • En mettent leur avis au jour, Et ce qu'on a pour eux d'amour A plus d'un échauffe la bile. Chacun en parle hautement, Suivant son petit jugement; Et s'il faut y mêler le nôtre, L'un est sans doute mieux rêvé, Mieux conduit et mieux achevé; Mais je voudrais avoir fait l'autre.
9 ÆäÀÌÁö - On m'a vu ce que vous êtes , Vous serez ce que je suis. Cependant j'ai quelques charmes Qui sont assez éclatants Pour n'avoir pas trop d'alarmes De ces ravages du temps.
58 ÆäÀÌÁö - La foule a été si grande à nos portes, et notre lieu s'est trouvé si petit, que les recoins du théâtre, qui servaient les autres fois comme de niches aux pages, ont été des places de faveur pour les cordons bleus, et la scène ya été d'ordinaire parée de croix de chevaliers de l'ordre.
257 ÆäÀÌÁö - L'absence ni le temps ne m'en sauraient guérir, Et je ne vois plus rien qui me pût secourir, Ni qui sût rappeler ma liberté bannie.
63 ÆäÀÌÁö - Là, content du succès que le mérite donne, Par d'illustres avis je n'éblouis personne ; Je satisfais ensemble et peuple et courtisans , Et mes vers en tous lieux sont mes seuls partisans : Par leur seule beauté ma plume est estimée : Je ne dois qu'à moi seul toute ma renommée; Et pense toutefois n'avoir point de rival A qui je fasse tort en le traitant d'égal.
29 ÆäÀÌÁö - Puisque nous faisons des poèmes pour être représentés, notre premier but doit être de plaire à la cour et au peuple, et d'attirer un grand monde à leurs représentations. Il faut, s'il se peut, y ajouter les règles, afin de ne déplaire pas aux savants, et recevoir un applaudissement universel ; mais sur-tout gagnons la voix publique...

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