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nous laiffent dans l'incertitude. VI. Par quels moyens peut-on par-
venir à conoître au jufte les lettres de Chilpéric: VII. Vraies figures

& valeurs des lettres de ce Prince.

CHAPITRE II.

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Lettres nationales, lapidaires, métalliques, en relief, en creux,
claire voie lettres dorées, argentées, bronzées, étaimées, rouges,
vertes, & d'autres couleurs : lettres initiales, grifes, ou hiftoriées
repréfentant toutes fortes de figures, d'hommes, de quadrupedes,
d'oifeaux, de poiffons, de ferpens, de monftres, de fleurs, de fleu-
rons, de feuillages, de grotefques: lettres brodées, entrelaffees
ponctuées, blafonées, en chaines, en treillis, en pilaftres, en mar-
queterie, en gerbe, en chevelure &c. en quel fiècle, en quel païs
chacune de ces espèces eurent-elles cours : quel fut leur commence-
ment & leur durée? Obfervations hiftoriques & critiques fur leurs di-
férens ufages & fur divers autres caractères, qui montrent avec elles
une forte d'afinité. pag. 65.

:

1. Lettres grèques rélativement à la Diplomatique : lettres éphé
fiennes, thraciennes, folutoires, magiques, écléfiaftiques : caractères
grecs fur les monumens & dans les actes publics des Latins lettres
grèques atribuées aux Gaulois. II. prétendues lettres gauloifes lettres
fcripturales & rabbiniques: noms des lettres hébraïques en France au
vi. fiécle, dans les mff. latins : additions aux lettres étrufques : aboli-
tion des lettres runiques dans le Nord : lettres des Francs & des Bré-
tons. III. Lettres des Irlandois: peut-on compter fur leur verité ?
l'antiquité de leurs caractères & de leurs mff. eft-elle fufifamment
conftatée IV. Suplémens de lettres chez les Péruviens, les Mexicains,
Virginiens, Canadois: Quipos, leurs divers ufages. Ils étoient bien
inférieurs à nos lettres, quoique d'une autorité égale à celle de nos
écritures publiques. Roues hiéroglyphiques de petites pierres, de grains
de mays, en peinture &c. V. Diverfes fortes de lettres, pour la plu-
part nationales lettres de forme, de cours, de tournure : lettres
bourgeoifes, aldines, romaines, bullatiques, impériales, batardes &
autres. VI. Lettres folides, en marqueterie, en relief, en broderie,,
de pierre, de marbre, d'or, d'argent, de bronze, & autres méraux,
ou fur des matières dures. VII. Lettres fur l'ivoire & les os jurif
prudence des Gaulois : examen d'un texte important du Querolus:
quel age peut-on acorder à cette comédie VIII. Lettres écrites, ou
peintes fur les briques, les urnes, les amphores, les tombeaux: re-
cette de l'ancre des anciens. IX. Lettres de liqueurs métalliques fur
le vélin pourpré: velin de couleur de fafran & de pavot: commen-
cement de l'écriture fur le velin en pourpre; fon progrès, fa iurée,
fa décadence. X. Lettres de liqueurs métalliques, & furtom do ż
d'argent, écrites fur le vélin & le papier banc. f. Anciens on y
graphes, enlumineurs, calligraphes, tachygraphes; l'art co 1 pe 65
fettres d'or, d'argent, de bronze, de fer &c: letres v

:

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I. Auteurs, qui ont publié quelques alphabets latins, parmi un
plus grand nombre d'étrangers: alphabets de Raban, de Trithème,
de Hephurne, de Vigenère, de Van-Helft, de Vulcanius de Bruge,
de Nicolas Schimid. II. Continuation du même fujet. Alphabets d'E-
douard Bernard, de M. Bourguet, de Don Velafquez. III. Compi-
lateurs d'alphabets & de modèles d'écriture latine des derniers fiècles:
Wirstlin, Fanti & autres maitres de l'art. IV. Alphabets & modèles
de Jean-Baptiste Palatino, de Tori, de Joffe d'Hond, de le Gagneur,
&c. V. Auteurs qui ont compilé des alphabets de mff. de diplomes &
d'autres monumens avant notre fiècle alphabets & modèles de Ha-
mon: D. Mabillon justifié. VI. Alphabets & modèles de Bouteroue
& de D. Mabillon. VII. Auteurs qui depuis notre fiècle ont recueilli
d'anciens alphabets latins, & furtout ceux des chartes. Alphabets &
modèles de D. de Montfaucon, de Hickes, de Heineccius, de Brenc-
mann, de D. Hueber, de Schanat, de Duellius. VIII. Alphabets &
modèles de Scheuchzer, de D. Godfroi Von-Beffel, de Baring, de
Don Naffare & de Don Rodriguez, d'Anderson, de Walther. IX. Idée
des monumens, fur lefquels doivent être dreffés des alphabets géné-
raux collection complete d'alphabets particuliers, infufifante d'une
part, & de l'autre impoffible. X. Inconveniens des alphabets par fiècles.

I. Conformité des A phéniciens avec les plus anciens A d'Europe:

principales métamorphofes des A latins: durée des a a cc dans les mff. &
les diplomes. A des écritures alongées & des notes de Tyron. II. Obfer-
vations fur les figures du b & du B & fur l'age, qu'elles indiquent ;
queue du b curfif & des autres lettres, dont l'élevation est égale,

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:

peut fervir à fixer leur antiquité. III. r & C même lettre : C carré anguleux, gothique à pièces détachées : KQX grec pris pour des Cen notes de Tyron : quel ufage peut-on faire des c minufcules & curfifs, pour diftinguer les écritures des fiècles? IV. Raports entre les principaux D d'europe : origine des D courbe, oncial, minufcule & curfif: quels moyens fourniffent-ils pour conoitre l'age des mff. & des chartes, où ils fe trouvent? Quand le a s'y eft-il introduit: fes progrès, fon règne. V. Prefque tous les E des Orientaux & des Occidentaux fe reffemblent commencement des E ronds & fermés : lettre originale d'Yves de Chartres, juftifiée de faux contre le P. Hardouin. E d'Efpagne & des mff. e minufcule & curfif. VI. Origine de l'F & fes transformations: elles fervent à fixer l'age de diverfes écritures. VII. Le G prefque femblable au C, en fut diftingué par une virgule variations de ce trait fervant à fixer l'age des infcriptions & des mff. g des: chartes: G des notes de Tyron. VIII. Origine & forme de l'H. Pourquoi placée au commencement des noms propres ? Papebroc réfuté fur la neceffité de l'H à la tête de celui de Louis le débonaire. IX. Pourquoi l'I eft-il fi diférent de I primordial? Formes diverfifiées de l'I, dans fes écritures & les notes de Tyron : prétendus I grec & celtibérien I alongé : points & accens fur l'i: J confone & I voyelle : comment & par quels degrés leur distinction s'eft-elle établie ? X. Ufage du K: fes révolutions fa forme. Le K commençant le nom de Charle dans les diplomes du viii. fiècle, & le C. dans ceux du 1x. loin de fournir contre eux des moyens de faux, ne doivent pas même les rendre fufpects. XI. Uniformité des L de divers peuples: variétés des L tyroniennes L fur les médailles egyptiennes & fyriennes, ou le Lycabas: forme de L des marbres, des mff. & des diplomes. XII. Raports de notre M avec celle des autres nations: fa figure dans les notes tyroniennes : inductions, qu'on peut tirer de fa forme, pour fixer l'age des écritures. XIII. Notre N majufcule & minufcule, dans le famaritain & l'étrufque : fes figures dans les notes de Tyron. A-t-elle été ajoutée ou retranchée mal-a-propos par les copiftes des mff.: Origine & antiquité de l'N, pour exprimer un nom incertain: fes diverfes formes & fes changemens. XIV. L'O chez les Orientaux, chez les Etrufques, dans les notes de Tyron: fes raports finguliers avec le point : diverfité de fes figures. XV. P latin & grec anciennement le même : P tyroniens, diftingués par leur pofition: figures du P anoncent leur age. XVI. Q des diverfes écritures: fupreffion de l'u précédé du Q : juger de l'age des mff. & des diplomes par la forme de cette lettre. XVII. Parallèle de nos R avec celles des autres peuples: R tyronienne age des anciens monumens indiqué par la diverfité des formes de cette lettre. XVIII. Origine de l'S latine : S tyronienne : fupreffion de l'S: elle fe traveftit en Z: retranchoit-on i ou hi dans l'écriture; parcequ'on l'ajouroit à l'S dans la prononciation? Petite s finale, quand devenue d'un ufage ordinaire : age des mff. & des chartes déterminé par la diférence. des S: elles prennent la forme de beaucoup de caractères des alphabets Latin & grec, & des chifres arabes. XIX. T en croix chez les peuples:

d'Europe, d'Afie & d'Afrique : T majufcules & minufcules des notes de Tyron fupreffion du T: age des mff. & des chartes reconnu par les diverfes figures de cette lettre. XX. Comparaison de l'V latin avec ceux des autres nations: deux fortes d'U en notes de Tyron divers ufages des u voyelles & confones, ronds, carrés, aigus juger par leurs figures de l'age des mff. des chartes & même des imprimés. XXI. Origine & ufage de l'X latin, X. des notes de tyron & des diférens fiècles. XXII. Pourquoi les notes de Tyron manquent d'Y: antiquité de cette lettre & du point deffus juger par la figure des y & par l'usage ou l'omiffion de ce point, de l'antiquité des mff. & des autres monumens. XXIII. Raports du Z des anciens peuples: Z tyronien : idée des Z des diférens fiècles. XXIV. Conclufion: on peut juger de l'age des mff. & des diplomes par la forme des lettres qui s'y trouvent employées, & les autres caractères, dont ils font révêtus : précautions, dont on doit fe fervir, pour ne pas faire un ufage téméraire de la figure des lettres.

par

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Obfervations fur les quatre planches alphabétiques des lettres latines: leur diftribution par colones, feries & fou-feries: leurs fources, leur ufage, leur reffemblance, leur diférence, leurs tranfmutations: caractères diftinétifs des capitales, onciales, minufcules curfives, &c. page 305. I. Plan des alphabets latins contenus dans ce volume: leurs fources, leur utilité pour déchifrer les écritures antiques, & conoitre les révolutions & l'age des lettres : leur arangement fyftématique : réponse aux dificultés, tirées de la reffemblance de quelques figures, apartenant à des lettres très-diférentes. II. Caufes des transformations des lettres: infufifance des alphabets jufqu'ici publiés : lettres plus ou moins fujettes aux métamorphofes. III. Idée générale de la planche XX. comprenant les caractères romains, employés dans les infcriptions, pendant près de trois mille ans. IV. Expofition détaillée de la premiere colone de notre XX. planche, où l'on raporte l'age, la durée, & les traits caractéristiques des grandes & petites féries des A, B, C, D, E. V. Colone Ile. où l'on trouve les diverfes divifions & fou-divifions des F, G, H, I, K, L, M. VI. Age & caractéristiques des féries & fouféries de la III. colone, où fe voient les N, O, P, Q, R. VII. Quatrième colone, où font renfermées les lettres S, T, V, X, Y, Z. VIII. Planche XXI: contrafte de figures alphabétiques, méthode rejetée : lettres hiftoriées admifes avec réferve: onciales, capitales, gothiques & quelques minufcules ou curfives, diftinguées par féries. IX. Paralléle des lettres nationales minufcules & curfives des mff, Par quels élémens de l'alphabet la minufcule fe diftingue-t-elle de la capitale & de l'onciale? En quoi confifte la diférence & reffemblance des lettres nationales? Observations fur la planche XXII. X. Idée de la planche XXIII, contenant les alphabets diplomatiques d'Italie, France, Allemagne, grande Bretagne, Espagne: leur diftribution par fiècles & féries; avantages qu'on en peut tirer pour la diftinction des

espèces

efpèces de caractères, la comparaifon de leurs raports d'opofition & de conformité, leur durée, leurs métamorphofes.

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Science des écritures antiques, fon aquifition nullement impoffible. Aucune contradiction n'en fauroit ébranler la certitude. A-t-elle des moyens généraux pour reconoitre avec affurance leur fincérité ou lear fupofition? Raports de diffemblance & de conformité des écritures, degrés de variations par où elles passerent, démontrent leur perpétuité & leur exiftence, rélative à chaque nation, comme à chaque fiècle. L'écriture abfolument ifolée de celle, qui l'avoifine par les lieux ou par les tems, porte un caractère de réprobation, auffi formel que l'écri ture enchainée avec celle, qui la devance ou qui la fuit,'est évidem ment marquée au coin de la vérité. pag. 344.

I. Les anciens monumens doivent-ils paffer pour fufpects, à proportion de leur antiquité? Ne leur donne-t-elle pas au contraire une autorité plus grande? Existence actuelle des prétendues écritures bar bares avouée: mais leurs liaisons avec de plus anciennes & de plus recentes, méconnues par le P. Germon. II. Raports de conformité entre les écritures du même fiècle & de la même nation. Diverfité fenfibleentre les écritures des divers fiècles & des diverfes nations. On peut diftinguer les fiècles par la forme du caractère, fans crainte de méprise confidérable. III. Variation, décadence, transmutation, renouvellement, fources de lumieres, pour en bien juger. Petites notices endoffées fur les chartes peuvent contribuer à découvrir leur age, leur vérité ou leur fupofition. IV. Les barbares devenus maîtres des provinces romaines de l'Occident, en adopterent l'écriture : les raports & la diverfité de leurs caractères & de ceux des Romains en prouvent la certitude & la fincérité. V. Diplomes merovingiens & lombardiques, tous fabriqués. par des impofteurs ; fupofition impoffible: travaux d'Hercule renouvelés par les prétendus fauffaires, felon le P. Hardouin, pour ruiner les anciens monumens françois, lombards, efpagnols. VI. Inconféquences des lettres des médailles à l'écriture courante, & de la faufseté de quelques chartes à leur totalité. VII. L'écriture d'un ou de deux fiècles bien conftatée, on peut delà remonter avec certitude aux plusanciens monumens du même genre. Impoffibilité d'une parfaite imitation des anciens titres, ou que des pièces fauffes de nouvelle fabrique, & données pour très-antiques, ne foient pas reconues par d'habiles antiquaires, atentifs à fuivre leurs principes. VIII. Difcernement des anciennes écritures non-feulement poffible, mais réel. Grand nombre d'anciens originaux fabriqués, & confervés neanmoins depuis bien des fiècles, fupofition fans vraisemblance. IX. Les vrais principes du difcernement des pièces mis à quartier, les autres ou rendus fufpects ou infufifans; on fait tomber dans le décri tous les monumens de l'antiquité. Objection répondue. Dépôts publics où l'on a gliffe des pièces fauffes. Tome II.

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