Répertoire général du Théâtre Français: composé des tragédies, comédies et drames des auteurs du premier et du second ordre, restés au Théâtre Français; avec une table générale ...

¾ÕÇ¥Áö
Mme veuve Dabo, 1823

µµ¼­ º»¹®¿¡¼­

¼±ÅÃµÈ ÆäÀÌÁö

±âŸ ÃâÆǺ» - ¸ðµÎ º¸±â

ÀÚÁÖ ³ª¿À´Â ´Ü¾î ¹× ±¸¹®

Àαâ Àο뱸

16 ÆäÀÌÁö - J'attire en me vengeant sa haine et sa colère; J'attire ses mépris en ne me vengeant pas. A mon plus doux espoir l'un me rend infidèle, Et l'autre indigne d'elle. Mon mal augmente à le vouloir guérir; Tout redouble ma peine. Allons, mon âme; et puisqu'il faut mourir, Mourons du moins sans offenser Chimène. Mourir sans tirer ma raison...
258 ÆäÀÌÁö - Je triomphe aujourd'hui du plus juste courroux De qui le souvenir puisse aller jusqu'à vous. Soyons amis, Cinna ; c'est moi qui t'en convie : Comme à mon ennemi je t'ai donné la vie ; Et, malgré la fureur de ton lâche dessein, Je te la donne encor comme à mon assassin.
249 ÆäÀÌÁö - Et tu sais que, depuis, à chaque occasion Je suis tombé pour toi dans la profusion ; Toutes les dignités que tu m'as demandées, Je te les ai sur l'heure et sans peine accordées ; Je t'ai préféré même à ceux dont les parents Ont jadis dans mon camp tenu les premiers rangs ; A ceux qui de leur sang m'ont acheté l'empire...
208 ÆäÀÌÁö - L'autorité livrée aux plus séditieux. Ces petits souverains qu'il fait pour une année , Voyant d'un temps si court leur puissance bornée, Des plus heureux desseins font avorter le fruit, De peur de le laisser à celui qui les suit.
151 ÆäÀÌÁö - Rome, l'unique objet de mon ressentiment ! Rome, à qui vient ton bras d'immoler mon amant ! Rome qui t'a vu naître, et que ton c©«ur adore ! Rome enfin que je hais parce qu'elle t'honore...
250 ÆäÀÌÁö - Maxime, qu'après toi j'avais le plus aimé; Le reste ne vaut pas l'honneur d'être nommé : Un tas d'hommes perdus de dettes et de crimes, Que pressent de mes lois les ordres légitimes, Et qui, désespérant de les plus éviter, Si tout n'est renversé, ne sauraient subsister.
xli ÆäÀÌÁö - Ingrat, rends-moi mon Cid jusques au dernier mot; Après tu connaîtras, corneille déplumée, Que l'esprit le plus vain est souvent le plus sot, Et qu'enfin tu me dois toute ta renommée.
33 ÆäÀÌÁö - Sire, mon père est mort : mes yeux ont vu son sang Couler à gros bouillons de son généreux flanc; Ce sang qui tant de fois garantit vos murailles, Ce sang qui tant de fois vous gagna des batailles, Ce sang qui tout sorti fume encor de courroux...
248 ÆäÀÌÁö - Qu'il te souvienne De garder ta parole, et je tiendrai la mienne. Tu vois le jour, Cinna; mais ceux dont tu le tiens Furent les ennemis de mon père, et les miens : Au milieu de leur camp tu reçus la naissance; Et lorsque après leur mort tu vins en ma puissance, Leur haine enracinée au milieu de ton sein T'avait mis contre moi...
61 ÆäÀÌÁö - Et je feins hardiment d'avoir reçu de vous L'ordre qu'on me voit suivre et que je donne à tous.

µµ¼­ ¹®ÇåÁ¤º¸