* Bonum mihi quia humiliafti me, difcam juftificatio nes tuas. ut la Qui timent te videbunt me, tabuntur * quia in verba tua fuperSperavi. Cognovi, Domine, quia æquitas judicia tua, veritate tua humiliafti me. Fiat mifericordia tua ut confoletur me, * fecundùm eloquium tuum fervo tuo. *in Yeniant mihi mife Il m'a été très-utile, pour apprendre vos préceptes, de tomber dans l'affliction. La loi que vous nous avez donnée, m'est un plus grand tréfor que des millions d'or & d'argent. Vos mains m'ont créé, & m'ont formé : donnez-moi l'intelligence, afin que j'apprenne vos préceptes. Ceux qui vous craignent le réjouiront en voiant que vous m'avez protégé, parceque j'au rai cfpéré en vos paroles. Je reconnois,Seigneur, que vos jugemens font équitables, & que c'eft avec justice que vous m'avez humilié. Exercez maintenant votre miféricorde envers moi pour me confoler, felon la promeffe que Vous avez faite à votre ferviteur. Répandez les effets de votre bonté fur moi, & me rendez la vie; puifque votre loi fait mes délices. Que les fuperbes foient confondus de ce qu'ils m'ont perfécuté injuftement; pour moi je m'occuperai de vos ordon nances. Que ceux qui vous craignent, & qui font inftruits de vos oracles, s'uniffent à moi. Faites-moi accomplir vos préceptes avec pureté de cœur, afin que je ne fois pas couvert de confufion. Ant. Le Tout-puiffant étoit avec moi, quand je m'avançois vers la porte de la ville, & les anciens fe levoient, & le tenoient debout devant moi. fob. 29. J CAPITULE. E paroîtrai avec éclat devant les puiffances de la terre, leur admiration fe manifeftera fur deurs vilages. Quand je rationes tua, & vivam; *quia lex tua meditatio mea eft. Confundantur fuperbi, quia injuftè iniquitate fecerunt in me ;* ego autem exercebor in man datis tuis. Convertantur mihi timentes te, qui noverunt teftimonia tua. Fiat cor meum im maculatum in justis ficationibus tuis, ut non confundar. Ant. Erat Omnipotens mecum quando procedebam ad portam, & fenes affurgentes ftar bant. centem me fuftine- me R.br. Filii ho * minum,* Ufquequò gravi corde, Alleluia, alleluia. Filii. .Scitote* quoniam mirificavit Domi me tairai, ils attendront que je parle; quand je parlerai, ils me regarderont attentivement; & quand je m'étendrai dans mes difcours, ils mettront la main fur leur bouche. B. br. Enfans des hommes, jufqu'à quand aurez-vous le cœur appe fanti?* Alleluia, alleluia. Enfans. . Sachez que le Seigneur a prodigué nus Sanctum fuum, fes merveilles en faveur * Alleluia. Gloria. de fon Saint, * Alleluia, Filii. Gloire. Enfans. [ Après la Septuagefime on ne dit point *Alleluia. aux . . . br. & la réprife fe fait au premieriafterifque ; ce qui s'obferve à Sexte & à None.] 4. Exaltas me, Domine, ut annuntiem omnes laudationes tuas . In portis filia Sion. L'Oraifon * ✩. Vous m'élevez, Seigneur, afin que je publie toutes vos louanges B. Aux portes de la fille de Sion. Pf. 9. de la Messe. A LA PROCESSION. B. Fidelis in conf pectu Dei,* Et addidit Regi vitam, + Confolatus eft B. Il a été fidéle aux yeux de Dieu, * Et il a ajoûté plufieurs années à la vie du Roi, & † lla Il confolé ceux qui pleuroient en Sion. v. Etant un homme fujet comme nous à toutes les miféres de la vie, il a prié une grande ferveur ; * Et il a ajoûté. Gloire, † Ila. Eccli. 48. Jacq. 5. avec . Le Roi mettra la confiance dans votre force, Seigneur; . Et le falut qui vient de vous fera toute la joie. PJ. 20. lugentes in Sion, y. Homo erat fimilis nobis,paffibilis ; & oratione oravit;*Et addidit Regi. Gloria Patri. † Confo latus eft. . Domine, in virtute tuâ latabi tur Rex; .Et fuper falutare tuum exul tabit vehementer, L'Oraifon de la Messe. A D A LA MESSE. INTROIT. Pf. 60. Eus meus, exaudifti orationem meam, dedifti here- fuper dies Regis ad meus. D V Ous avez éxau cé mes vœux, ô mon Dieu; & vous m'avez donné l'héritage de ceux qui craignent votre nom: vous prolongerez les jours du Roi; je chanterai à jamais des cantiques à la gloire de votre nom. Pf. Ecoutez, ô mon Dieu, les vœux que je vous addreffe:foiez attentif à ma priére. Gloire. Vous avez. COLLECTE. Eus,qui beati Severini mi nifterio Regem Fran concede corum febre laborantem fanare dignatus es propitius, ut, ejus fuffragantibus meritis, à cupiditatum aftu liberati, aterna Salute perfrui me |