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mum difcat obedien tia perfectionem. Si autem fit aliquis qui etiam revera damnum inde recipiat, is roget fratres, ut pro ipfo Deum orent, fimiliterque & ipfe cum certiffimâ fpe à Deo petat, ut in omnibus, fpiritualibus recte factis, & in corporis minifteriis ad bona opera attinentibus, inftrumentum fiat efficax & utile. Et fine dubio cui studiй & alacritas quærentium bonum accepta funt, is dabit facultatem & vires, cùm ipfe ad petendum cohortatus fit.

ce foit aux ordres de leurs fupérieurs,&qu'il apprenne de-là en quoi confifte la parfaite obéiffance. Mais fi quelqu'un reconnoît par expérience, que ces voiages lui nuifent effectivement, qu'il conjure fes freres d'offrir leurs priéres à Dieu pour lui, & que lui-même prie le Seigneur avec une ferme efpérance, de lui faire la grace de devenir en toutes chofes un inftrument actif & utile, foit pour les fonctions fpirituelles où on l'emploiera, foit pour s'acquitter dignement des fervices qu'on éxigera de lui pour les emplois extérieurs & corporels ; & il eft certain que Dieu qui exauce les priéres qu'on lui fait avec zéle & avec ferveur pour obtenir de lui ce qui eft bon & jufte, accordera l'effet de fa priére, puifque c'eft lui même qui nous exhorte de le prier. LEÇON iij.

O

Ffrons donc nos
priéres à Dieu,& de-

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poftulemus rectè agendi facilitatem nobis dari, Deique timore configi carnes noftras, & animum noftrum attentum fieri, & minimè vagum,ficut carnis cupiditatibus voluptaiibufque non capiatur.Etenim per mentis aberrationem cupiditates mundane animo innafcentes, inequalitates varias efficiunt in cogitationibus, pigros nos ad bona opera reddunt. Itaque nemo. noftrum recufet ad communia & neceffaria corporis minifteria fuam ipfius operam conferre: fed rogemus Deum, ut facultatem adjuvandi cateros ab ipfo accipiamus. Nam fi priorum exemplo recufent omnes, quis functurus eft officiis?

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mandons-lui avec inftance, qu'il nous accorde la facilité de pratiquer le bien qu'il nous ordonne, que nos chairs foient percées de la crainte de fes jugemens, & que notre efprit ne foit pas fujet à l'égarement & à la diffipation, pour ne pas devenirefclaves des défirs & des plaifirs de la chair.Car les diftractions de notre efprit font caufe que les mauvais défirs s'excitant dans notre ame, la troublent & la déréglent en plufieurs maniéres, & nous rendent plus négligens & plus lâches dans la pratique des bonnes œuvres. Perfonne donc ne doit fe refuser en tout ce qui dépend de lui pour affifter les autres dans leurs befoins corporels. Au contraire il faut demander à Dieu, qu'il nous fourniffe un plus grand nombre d'occasions & de moiens de fecourir nos

K

Cateroquin opera pretium hoc te doceri aliquo etiam exemNam qui mode

plo.

in aliquem ordinem adfcriptus eft miles,

freres. Car qui fatisferoit à ces devoirs, fi tout le monde s'en difpenfoit à l'exemple de ceux qui s'en feroient déja excufés? Il eft même à propos de yous rendre fenfible cette obligation par un exemple. En effet, quand un homme s'eft enrollé dans quelque corps de milice, il n'entreprend pas d'affujettir à fa maniére d'agir les autres perfonnes de fa profeffion & de fon rang; mais il fe conforme luimême à la difcipline & à la conduite générale de tout le refte du corps. Il ne faut donc pas qu'un homme qui eft entré dans une fociété fpirituelle prétende affujettir les autres à fes intérêts & à fes vûes particuliéres ; mais au contraire il doit fe conformer lui-même,& proportionner la maniére d'agir à la difcipline & à l'utilité commune.

non eos qui in exercitu funt, ad fuam confuetudine transferre conatur, fed componit se ipfe ad ordinis inftituta atque confuetudinem. Par igitur fuerit, eum etiam, qui in fpiritualem focietatem allectus eft, non illos ad fuos mores accommodare velle, fed fuos mores focietatis moribus inftitutifqueconformare,

XVI. FEVRIER.

DE L'OCTAVE.

L'Office, comme ci-devant, p. 192. hörs ce qui fuit. La j.Leçon eft de l'Ecriture occurrente. Sermo fancti Am- Sermon de S. Ambroile brofii Epifcopi.

Evêque.

LEÇON ij. Serm. 8. fur le Pf. 1 18. n. 5. & 7.

C

Ui portio Deus eff's torins poffeffor eft natura. Pro agris igitur, ipfe fibi fatis eft,habens bonй fructu, qui nunquã poffit perire: pro domibus fatis eft fibi, ut fit habitatio Domini, & templum Dei, quo nihil pateft effe pretiofius. Quid enim pretiofius Deo? Aut quid deeft ei viro qui poteft dicere: Non contingat mihi gloriari,nifi in cruce "Domini noftri Jefu Chrifti, per quem mihi mundus crucifixus eft,& ego mundo? Non poteft in hoc

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lui qui a Dieu

pour

partage, eft maître de toute la nature. Au lieu de terres, il lui fuffit de porter des fruits de fainteté,quifoient incorruptibles: au lieu de maifons, c'eft affés pour lui d'être la demeure du Seigneur & le temple de Dieu, ce qui eft d'un prix infini. Car qu'y a-t'il de plus précieux que Dieu ? Ou que manque-t'il à celui qui peut dire: Qu'il ne m'arrive jamais de me glorifier, finon dans la croix de Jefus-Christ notre Seigneur, par qui le monde eft crucifié pour moi, comme je fuis crucifié pour le monde: En

effet le prince de ce monde ne peut s'attribuer aucun droit fur un tel homme, en qui il ne trouve rien qui lui appartienne. C'eft pourquoi S. Pierre voulant faire connoître que tout fon partage étoit en Dieu, & non dans le fiécle préfent, dit: Je n'ai ni or ni argent; mais ce que j'ai je vous le donne, Au nom de Jefus-Chrift de Nazareth levez-vous & marchez: voilà mon bien, voilà mes richeffes: Jefus-Chrift eft mon par tage. Levez-vous done & marchez au nom de ce divin Sauveur ; c'eft comme s'il eut dit, Avec un tel partage je fuis riche, avec un tel partage je fuis puiffant les fruits que j'attens avec une jufte confiance d'un tel partage,confiftent dans la vertu que j'ai de rétablir la fanté & de rendre la vie, parceque cette vertu eft attachée à ce partage que

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princeps mundi kujus fibi confortium vindicare, in quo nihil fuum invenit. Unde Petrus oftendens, totam in Deo portionem fibi effe, non in feculo, ait: Argentum Saurum non habeo ; fed quad. habeo, hoc tibi do In nomine fefuChrifti Nazareni furge & ambula: hæc eft portio mea, hac eft jors mea portio mea Chriftus eft. In nomine igitur Chriti Jefu furge & ambula; hoc eft, In 2 pore tione mea dives fum, in portione mea potens fum: meritò tales prafumo fructus iftius portionis ut falus & vita donetur ; quia hoceft iftius pa trimonium portionis quam elegimihi.Dixit hoc claudo, & furrexit qui erat

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