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peints. On dit les arbres de ce pay fage font de touches différentes, ou touchés différemment. Ce peintre touche bien un arbre.

TOURMENTE. Couleurs tourmentées. On fe fert de cette expreffion, en parlant d'un tableau, quand les couleurs y ont été couchées l'une fur l'autre, ou qu'elles y ont été mêlées en les retouchant à diverfes reprises, ce qui les tourmente & en ternit l'éclat. TOUT-ENSEMBLE. Quoique ce terme, felon fa force, veuille dire l'effet bon ou mauvais que produifent dans un tableau les parties de la peinture toutes enfemble, néanmoins il fe prend ordinairement en bonne part, & fignifie une harmonie qui réfulte de la diftribution des objets qui compofent un ouvrage. Ainfi l'on peut dire d'un tableau, par exemple, qu'il eft beau partie à partie, mais que le toutenfemble y eft mal entendu. VAGUESSE, de l'italien Vaghezza. Ce terme a différentes fignifications en peinture: tantôt il défigne des tons brillans & lumineux, ou des

touches larges & méplates ; tantôt il fignifie un grand goût de deffein, de grandes parties de jour & d'ombre, & enfin une certaine vapeur qui femble envelopper tous les objets du tableau.

UNION, eft l'accord & la fympathie que les couleurs ont les unes avec les autres. On dit, voilà un tableau d'une grande union ; & quand cette union eft grande & bien entendue, l'on peut l'appeller fuavité.

Si vous en voulez fçavoir davantage, voyez le petit Dictionnaire des termes de peinture, qui eft à la fin de la nouvelle édition de l'Art de Peinture, par du Frenoy, avec la traduction & le commentaire de M. de Piles, qui fe trouve à Paris rue Dauphine, chez Jombert le jeune, & Cellot, Succeffeurs de Jombert Pere, Libraire du Roi pour PArtillerie & le Génie.

FIN.

TABLE

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A Cadémie de Peinture & Sculpture, Facilité qu'elle a pour faire de bons éleves, page 204. Son indécision fur le coloris, 234. Que les jeunes gens, avant que d'y aller deffiner d'après nature, doivent avoir acquis l'habitude d'imiter facilement avec le crayon tous les objets qui fe préfentent, 205.

Accord des couleurs dans un tableau. L'on p'y emploie que celles qui fympathifent l'une avec l'autre, 152, 153. Exemple de cet accord, pris de la nature même, 153. Comment fe fait cet accord général des couleurs, 152. Qu'il fe fait en les faifant. participer l'une de l'autre, ibid. Exemple de cet accord dans un ciel, dans une gloire, &c. ibid.

S

Adam Van Noort, Peintre d'Anvers, fut le premier maître de Rubens, 359.

Alexandre le Grand fe plaifoit dans la con verfation des habiles Peintres, & aimoit à les voir travailler, 64.

Amitié & Antipathie des couleurs, que leur connoiffance eft très-utile, 172.

Anatomie. Les jeunes gens doivent se préparer à l'étude du deffein par celle de l'anatomie, 204, 205. La plupart des Peintres ne fçavent pas bien deffiner, puifqu'ils ignorent Panatomie, 202, 203. Que la partie de l'anatomie néceffaire au Peintre eft très-facile à apprendre, 202. erreur des Peintures qui ignorent cette fcience, 202,203.Que fa connoiffance abrégeroit aux Artiftes beaucoup de tems & de peine dans l'étude du deffein, 202. Que les Peintres devroient du moins confeiller à leurs éleves l'étude de l'anatomie, 203. Utilité du Profeffeur d'anatomie fondé dans l'Académie royale de Peinture, 203,204. Que ce Profeffeur doit être unPeintre & non un Chirurgien, 204. Rubens fçavoit parfaitement l'anatomie, 123,267. Qu'il y'a eu de grands Peintres qui ont cru que fa connoiffance n'étoit pas néceffaire pour bien deffiner, 205. Erreur de quelques-uns qui, faute de fçavoir l'anatomie, copient mal-àpropos tous les mouvemens des muscles qu'ils voient dans les antiques, 206. Que les Peintres les plus habiles du tems de Léon X & de François I, l'étoient devenus par la connoiffance de l'anatomie, 207, 208. Différence de la façon de penfer desPeintres d'alors d'avec ceux de ce tems ei au fujet de cette science, 208.Que les plus habiles Pein

tres ont toujours été fçavans dans l'anato

mie, 207.

Andromede (l'), tableau de Rubens, 332. Sa defcription, ibid. Artifice du Peintre pour faire valoir les chairs de cette figure, 332, 333.Comparaison de ce tableau avec celui du Bacchus du même Artiste. 333.

Antique, eft la regle de la beauté, 116: Eft un modele parfait pour le bon goût du deffein, 9. Le Pouffin a beaucoup imité l'antique dans fes compofitions, 36. Beautés qui fe remarquent dans les fculptures antiques, 38. Que la fimplicité en fait le principal mérite,38. 39. Qu'il s'en trouve auffi de médiocres & même de mauvaises, 44. 45. Danger qu'il y a pour un Peintre de copier l'antique trop fervilement, 37 & fuiv. 115, 116. Qu'on doit l'imiter fans trop s'y affujettir,42, 43.Ce qu'un Peintre doit fuivre de l'antique, 114. 115.Différence de goût dans les ouvra ges de peinture & dans les fculptures antiques, 36. que les ftatues & bas-reliefs antiques font dans des attitudes trop froides pour être imitées en peinture, 110, 111. Qu'on ne doit regarder ces ouvrages que comme des hieroglyphes des fujets qu'on a voulu repréfenter, 111.Comment on doit les interpréter, 111, 112, 113. Raifon des licences & des fautes contre la perfpective, qui fe remarquent dans les bas-reliefs antiques, 112, 113. Que ces mêmes défauts ne feroient pas fupportables en peinture, 113. Rubens n'a pas beaucoup fuivi le goût de l'antique, 110, 267. Que les Peintres ayant la nature devant les yeux, ne doivent pas se borner aux anti

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