des formes & à la beauté des attitudes plutôt qu'au choix des draperies & au travail des chairs, 267, 268. Ils ont tiré de leur art tout le parti qu'ils ont pu pour l'imitation de la nature dans leurs statues, 267.
Statues antiques, font le modele du bon goût, 35, 36. La Peinture doit fa restauration aux ftatues antiques qui font parvenues jufqu'à nous, 84, 85. Louanges données à la fculpture par les Auteurs anciens, 85. Pourquoi les ftatues des Dieux de l'antiquité font quelquefois habillées, 57. De quelle maniere elles le devroient être, ibid. Une trop grande imitation des ftatues antiques donne un air de pierre aux ouvrages des Peintres qui s'y attachent trop fervilement, 271, 272. Répétition ennuyeuse dans les attitudes & les airs de têtes des ftatues & des bas-reliefs antiques, 270.
Sufanne avec les deux vieillards. Defcription de ce tableau, 298. Variété obfervée par Rubens dans les mouvemens & les attitudes de ces deux vieillards, 299. Bel effet de l'union des couleurs dans ce tableau, 299.
Tableau, comment on en doit juger, 15, & fuiv. Qu'il ne faut pas en juger par aucune prévention, mais par le rapport fidele de fes yeux, 83, 84. On ne doit eftimer un tableau qu'autant qu'il approche de l'imitation parfaite de la nature, ibid. Effet qu'il doit produire au premier afpe&t, 68, 69. Il doit caufer d'abord quelque furprife, 69, 70. II doit attirer les regards du fpectateur & le
forcer à s'y arrêter, 72. En quoi confifte la furprife qu'il doit caufer, 70. Un beau tableau doit affecter l'ame & infpirer la paffion que le Peintre a voulu représenter, 71. Défaut des tableaux dont on n'apperçoit les beautés qu'après les avoir long-tems confidérées,71, 72. La beauté du coloris eft ce qui attire le plus les regards du fpectateur, 72, 73. II n'y a prefque point de tableau parfait; le plus beau eft celui où il fe trouve le moins de dé- fauts, 233. Différence de mérite des tableaux d'un même Peintre, fuivant les circonstan- ces dans lesquelles il les a faits, 244. L'effen- tiel d'un tableau n'eft pas tant d'inftruire fur l'hiftoire que d'en bien repréfenter les fu- jets, 94, 95. Avantages que la peinture re- tire de l'hiftoire, 95. Le tableau eft comme une machine dont toutes les parties ne doi- vent produire qu'un même effet, 156. Exem- ple de cette maxime dans le tableau de faint Georges, par Rubens, 156, 157. Ce Peintre a toujours obfervé cette regle, fur-tout dans fes grands ouvrages, 157. Beauté des ta- bleaux de Rubens qui fe trouvoient dans le cabinet de M. le Duc de Richelieu, 245, 246. Defcription des tableaux de ce cabinet, 287 & fuiv. C'eft dans les grands tableaux de Rubens que l'on reconnoît toute l'étendue de fon génie, 245. Il est néceffaire de les voir pour bien juger du mérite de leur au- teur, 353.
Titien (le), quels étoient fes talens pour la Peinture, 239. Il a connu parfaitement l'accord & la force des couleurs, 277. Il est au deffus de Paul Véronefe pour le coloris, 254. Il a excellé dans l'art de peindre les
chairs délicatement, & de faire les teintes les plus précieuses, 157. Le tableau de l'An. dromede de Rubens à des teintes auffi déli- cates que celles du Titien, 158. Le Titien eft plus grand Peintre que Raphaël, 199, 200. Les tableaux du Titien doivent avoir la préférence fur ceux de Raphaël en ce qu'ils font très-bien entendus de coloris, 198 Raifons qui feroient pencher pour ceux de Raphaël, 199. Le Titien l'emporte fur Rubens dans le genre des portraits, 253. Rubens eft au-deffus du Titien en ce que fon coloris eft moins tourmenté & qu'il a plus de fraîcheur, 253, 254. Rubens à exécuté fa- cilement & avec promptitude ce que le Ti- tien n'a fait qu'avec beaucoup de tems & de peine, 254, 261. Le Titien auroit colorié fes figures avec plus de force & de vérité que Rubens, mais avec moins d'intelligence de lumieres, 354.
VAches (les), payfage de Rubens, 341; variété des animaux qui y font représentés, ibid. Beauté de ce paysage, 342, 343
Van Dyck l'a emporté fur Rubens pour la fraîcheur & la vérité des carnations, 225, 226. L'intelligence du clair-obfcur fait valoir Les portraits autant que la fcience du deffein & la force du coloris, 140.
Van Uflen, grand curieux & connoiffeur en tableaux, fait travailler Rubens en concur- rence avec les plus habiles Peintres de fon tems pour mieux comparer leurs ouvrages, 337.
Variété infinie que l'on remarque dans les Ouvrages de Rubens, eftun de fes principaux mérites, 96, 270, 281, 354. Il a travaillé tantôt dans le goût du Titien, tantôt dans celui de Paul Véronefe, 157, 162. Pourquoi Rubens n'a pas varié fa maniere dans les ta- bleaux de la galerie du Luxembourg, 97. Cette grande variété dans les ouvrages de Rubens vient de l'abondance de fon génie & de ce qu'il travailloit toujours d'après natu re, 96, 270, 271. Exemples de cette variété de manieres dans le tableau de faint Geor ges, dans les figures du payfage de la vue de Cadix, &c. 272, 273.
Vazari, étoit difciple de Michel-Ange, 46. Vénitienne (école) eft un modele d'imita- tion pour le beau coloris, 59.
Vérité, eft ce qui doit plaire davantage dans les tableaux, 121, 122. Rubens ne s'eft pas attaché au goût de l'antique, parce qu'il n'y trouvoit pas affez de vérité du naturel, ni de variété d'attitudes, 270.
Véronefe (Paul), éloge des fes ouvrages, 240. Il inventoit avec autant de facilité que Rubens, mais avec moins de prudence,354. Il a très-bien entendu l'harmonie des cou- leurs, mais il n'a point connu toute leur force, ni l'artifice du clair-obfcur, 277. Vue. Le fens de la vue n'eft néceffaire pour juger des contours, & le toucher peut y fuppléer, 184, 186. La couleur & la lu- miere ne font l'objet que de la vue, mais le deffein l'eft auffi du toucher, 187. Vue de Cadix. Defcription de ce paysage, 343, 344. Sujet d'hiftoire tiré d'Homere représenté par Rubens dans ce tableau,
Vue de Malines. Payfage de Rubens, 341. Defcription de ce tableau, ib.
Vue de Porto Venere. Tableau de Rubens, 343.
YVresse gaie, représentée par Rubens, 335.
Maniere dont il l'a caractérisée, ib. & fuiv. A quelle occafion Rubens fit ce tableau,336. Yvreffe mélancolique, autre tableau de Rubens, 337. Sa defcription, ib. & fuiv. Beau tés de ce tableau, 338 & 339.
Fin de la Table des Matieres.
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