Dictionnaire portatif des poètes franc̜ais morts depuis 1050 jusqu'à 1804: précédé d'une histoire abrégée de la poésie franc̜aiseCapelle et Renand, 1805 - 464ÆäÀÌÁö |
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... çaise , avocat moins connu par ses plaidoyers que par une critique ingénieuse des entretiens d'Ariste et d'Eugène , du P. Bouhours , jésuite . On le nommait l'a- vocat Sacrus , et voici à quelle occasion . Les jésuites donnaient dans ...
... çaise , avocat moins connu par ses plaidoyers que par une critique ingénieuse des entretiens d'Ariste et d'Eugène , du P. Bouhours , jésuite . On le nommait l'a- vocat Sacrus , et voici à quelle occasion . Les jésuites donnaient dans ...
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... çaise . Poésie fraîche et harmonieuse : son seul défaut est l'abus du langage mythologique . Les fleurs prodi- guées dans ses Quatre Saisons , dans les Quatre Parties du Jour , dans l'Epitre aux Gráces , etc. , le firent surnommer Babet ...
... çaise . Poésie fraîche et harmonieuse : son seul défaut est l'abus du langage mythologique . Les fleurs prodi- guées dans ses Quatre Saisons , dans les Quatre Parties du Jour , dans l'Epitre aux Gráces , etc. , le firent surnommer Babet ...
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... , ( JEAN - GALBERT ) né à Toulouse , 1656 , y mourut le 11 mai 1723 , de l'Académie fran- çaise . Faible imitateur de Racine , dont il avait été l'élève . Andronic est la meilleure de ses tragédies . DES POÈTES FRANÇAIS . 127.
... , ( JEAN - GALBERT ) né à Toulouse , 1656 , y mourut le 11 mai 1723 , de l'Académie fran- çaise . Faible imitateur de Racine , dont il avait été l'élève . Andronic est la meilleure de ses tragédies . DES POÈTES FRANÇAIS . 127.
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... çaise , né à Nîmes , 1615 , mort à Paris dans la mai- son de Saint - Lazare , 1679. Ce qui lui valut cette ré- clusion fut le chagrin qu'il ressentit de ces deux vers de Boileau : Si l'on n'est plus au large assis en un festin Qu'aux ...
... çaise , né à Nîmes , 1615 , mort à Paris dans la mai- son de Saint - Lazare , 1679. Ce qui lui valut cette ré- clusion fut le chagrin qu'il ressentit de ces deux vers de Boileau : Si l'on n'est plus au large assis en un festin Qu'aux ...
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... çaise , où il avait été couronné pour son Epitre d'un Père à son Fils , sur la Naissance d'un Petit - Fils , pièce remplie de beaux vers . Son ode sur les Volcans à de belles strophes . La révolution , dont il fut d'a- bord l'apotre ...
... çaise , où il avait été couronné pour son Epitre d'un Père à son Fils , sur la Naissance d'un Petit - Fils , pièce remplie de beaux vers . Son ode sur les Volcans à de belles strophes . La révolution , dont il fut d'a- bord l'apotre ...
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47 ÆäÀÌÁö - Villon sut le premier, dans ces siècles grossiers, Débrouiller l'art confus de nos vieux romanciers.
374 ÆäÀÌÁö - Ronsard, qui le suivit, par une autre méthode, Réglant tout, brouilla tout, fit un art à sa mode, Et toutefois longtemps eut un heureux destin. Mais sa muse, en français parlant grec et latin, Vit dans l'âge suivant, par un retour grotesque, Tomber de ses grands mots le faste pédantesque.
63 ÆäÀÌÁö - La troupe de leurs nourrissons ; Tous leurs v©«ux seront de te plaire ; Et si ta faveur tutélaire Fait signe de les avouer, Jamais ne partit de leurs veilles Rien qui se compare aux merveilles Qu'elles feront pour te louer.
342 ÆäÀÌÁö - L'astre éclatant de l'univers. Cris impuissants ! fureurs bizarres ! Tandis que ces monstres barbares Poussaient d'insolentes clameurs, Le dieu, poursuivant sa carrière, Versait des torrents de lumière Sur ses obscurs blasphémateurs.
61 ÆäÀÌÁö - Enfin Malherbe vint, et, le premier en France, Fit sentir dans les vers une juste cadence, D'un mot mis en sa place enseigna le pouvoir, Et réduisit la muse aux règles du devoir.
282 ÆäÀÌÁö - Las d'espérer et de me plaindre Des muses, des grands, et du sort, C'est ici que j'attends la mort, Sans la désirer ni la craindre.
20 ÆäÀÌÁö - Qu'on parle mal ou bien du fameux Cardinal, Ma prose ni mes vers n'en diront jamais rien : II m'a fait trop de bien pour en dire du mal, II m'a fait trop de mal pour en dire du bien.
401 ÆäÀÌÁö - Pour mériter un cachet si joli, Si bien gravé, si brillant, si poli, II faudrait avoir, ce me semble, Quelque joli secret ensemble ; Car enfin les jolis cachets Demandent de jolis secrets, Ou du moins de jolis billets ; Mais comme je...
61 ÆäÀÌÁö - L'art de faire des vers, dût-on s'en indigner, Doit être à plus haut prix que celui de régner.
265 ÆäÀÌÁö - L'Aurore déployait l'or de sa tresse blonde Et semait de rubis le chemin du Soleil; Enfin ce dieu venait au plus grand appareil Qu'il soit jamais venu pour éclairer le monde : Quand la jeune Philis au visage riant, Sortant de son palais plus clair que l'Orient, Fit voir une lumière et plus vive et plus belle. Sacré flambeau du jour n'en soyez point jaloux; Vous parûtes alors aussi peu devant elle Que les feux de la nuit avaient fait devant vous.