Dictionnaire portatif des poètes franc̜ais morts depuis 1050 jusqu'à 1804: précédé d'une histoire abrégée de la poésie franc̜aiseCapelle et Renand, 1805 - 464ÆäÀÌÁö |
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... François Ier , à qui les lettres ont eu de si grandes obligations . Il fut le successeur de Louis XII , qui les protégeait aussi , les cultivait , et fit , n'étant que duc d'Orléans , de jolis couplets pour Anne de Bretagne , qu'il ...
... François Ier , à qui les lettres ont eu de si grandes obligations . Il fut le successeur de Louis XII , qui les protégeait aussi , les cultivait , et fit , n'étant que duc d'Orléans , de jolis couplets pour Anne de Bretagne , qu'il ...
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... François Ier , plus de progrès en trente ans qu'elle n'en avait fait pendant plusieurs siècles . Les cadres néanmoins , ou les canevas des poèmes , furent toujours les mêmes ; des songes , des pélérinages , des chasses , des visions ...
... François Ier , plus de progrès en trente ans qu'elle n'en avait fait pendant plusieurs siècles . Les cadres néanmoins , ou les canevas des poèmes , furent toujours les mêmes ; des songes , des pélérinages , des chasses , des visions ...
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... François Ier ne protégea pas seulement les poètes , il fit lui - même des vers . , Sa s©«ur , Marguerite de Valois , s'en occupa également ; elle y eut même tant de succès qu'elle fut nommée par les poètes de son tems , c'est à dire par ...
... François Ier ne protégea pas seulement les poètes , il fit lui - même des vers . , Sa s©«ur , Marguerite de Valois , s'en occupa également ; elle y eut même tant de succès qu'elle fut nommée par les poètes de son tems , c'est à dire par ...
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... François Ier , près duquel il fut blessé à Pavie , son amour pour Diane de Poitiers qui le trahit , son emprisonnement , sa fuite à Ferrare , etc. , tout cela est étranger à mon sujet ; je ne dois voir en lui que le poète . Ses vers ont ...
... François Ier , près duquel il fut blessé à Pavie , son amour pour Diane de Poitiers qui le trahit , son emprisonnement , sa fuite à Ferrare , etc. , tout cela est étranger à mon sujet ; je ne dois voir en lui que le poète . Ses vers ont ...
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... François Ier , eut beau faire les plus grands efforts pour rétablir et leur culte et leur temple , il ne fit qu'essuyer leurs larmes ce fut Boileau , ce fut Racine qui les couvrirent de fleurs immortelles . Mais ils eurent à vaincre les ...
... François Ier , eut beau faire les plus grands efforts pour rétablir et leur culte et leur temple , il ne fit qu'essuyer leurs larmes ce fut Boileau , ce fut Racine qui les couvrirent de fleurs immortelles . Mais ils eurent à vaincre les ...
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47 ÆäÀÌÁö - Villon sut le premier, dans ces siècles grossiers, Débrouiller l'art confus de nos vieux romanciers.
374 ÆäÀÌÁö - Ronsard, qui le suivit, par une autre méthode, Réglant tout, brouilla tout, fit un art à sa mode, Et toutefois longtemps eut un heureux destin. Mais sa muse, en français parlant grec et latin, Vit dans l'âge suivant, par un retour grotesque, Tomber de ses grands mots le faste pédantesque.
63 ÆäÀÌÁö - La troupe de leurs nourrissons ; Tous leurs v©«ux seront de te plaire ; Et si ta faveur tutélaire Fait signe de les avouer, Jamais ne partit de leurs veilles Rien qui se compare aux merveilles Qu'elles feront pour te louer.
342 ÆäÀÌÁö - L'astre éclatant de l'univers. Cris impuissants ! fureurs bizarres ! Tandis que ces monstres barbares Poussaient d'insolentes clameurs, Le dieu, poursuivant sa carrière, Versait des torrents de lumière Sur ses obscurs blasphémateurs.
61 ÆäÀÌÁö - Enfin Malherbe vint, et, le premier en France, Fit sentir dans les vers une juste cadence, D'un mot mis en sa place enseigna le pouvoir, Et réduisit la muse aux règles du devoir.
282 ÆäÀÌÁö - Las d'espérer et de me plaindre Des muses, des grands, et du sort, C'est ici que j'attends la mort, Sans la désirer ni la craindre.
20 ÆäÀÌÁö - Qu'on parle mal ou bien du fameux Cardinal, Ma prose ni mes vers n'en diront jamais rien : II m'a fait trop de bien pour en dire du mal, II m'a fait trop de mal pour en dire du bien.
401 ÆäÀÌÁö - Pour mériter un cachet si joli, Si bien gravé, si brillant, si poli, II faudrait avoir, ce me semble, Quelque joli secret ensemble ; Car enfin les jolis cachets Demandent de jolis secrets, Ou du moins de jolis billets ; Mais comme je...
61 ÆäÀÌÁö - L'art de faire des vers, dût-on s'en indigner, Doit être à plus haut prix que celui de régner.
265 ÆäÀÌÁö - L'Aurore déployait l'or de sa tresse blonde Et semait de rubis le chemin du Soleil; Enfin ce dieu venait au plus grand appareil Qu'il soit jamais venu pour éclairer le monde : Quand la jeune Philis au visage riant, Sortant de son palais plus clair que l'Orient, Fit voir une lumière et plus vive et plus belle. Sacré flambeau du jour n'en soyez point jaloux; Vous parûtes alors aussi peu devant elle Que les feux de la nuit avaient fait devant vous.