Dictionnaire portatif des poètes franc̜ais morts depuis 1050 jusqu'à 1804: précédé d'une histoire abrégée de la poésie franc̜aiseCapelle et Renand, 1805 - 464ÆäÀÌÁö |
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... Heureux si par - là nous avons trouvé le secret de diminuer la sécheresse de notre ouvrage , et de le faire parcourir avec une sorte d'agré- ment ! Plusieurs Français paraissent avoir réussi dans la poésie latine : tels sont Fraguier ...
... Heureux si par - là nous avons trouvé le secret de diminuer la sécheresse de notre ouvrage , et de le faire parcourir avec une sorte d'agré- ment ! Plusieurs Français paraissent avoir réussi dans la poésie latine : tels sont Fraguier ...
18 ÆäÀÌÁö
... heureux mélange , pour communiquer à leurs vers plus de légèreté ou plus d'harmo- nie . M. l'abbé d'Olivet , dans sa Prosodie française , a fait sur ces tems de nos syllabes des observations qui ont plus de finesse que d'utilité ...
... heureux mélange , pour communiquer à leurs vers plus de légèreté ou plus d'harmo- nie . M. l'abbé d'Olivet , dans sa Prosodie française , a fait sur ces tems de nos syllabes des observations qui ont plus de finesse que d'utilité ...
35 ÆäÀÌÁö
... heureux d'une vieille femme qui devient l'amie d'un jouvenceau , ou d'un vieillard qui a une jeune amie ? ... Vaut - il mieux avoir pour maîtresse une femme ou une demoiselle ? Quel est le signe d'amour le plus expressif , serrer DE LA ...
... heureux d'une vieille femme qui devient l'amie d'un jouvenceau , ou d'un vieillard qui a une jeune amie ? ... Vaut - il mieux avoir pour maîtresse une femme ou une demoiselle ? Quel est le signe d'amour le plus expressif , serrer DE LA ...
57 ÆäÀÌÁö
... heureux , et mérita le titre de père du peuple , laissant à Fran- çois Ier celui de père des savans . Ce dernier règne fut la véritable époque de la régénération de notre poésie . M. l'abbé Massieu parle ainsi des rimeurs qui avaient ...
... heureux , et mérita le titre de père du peuple , laissant à Fran- çois Ier celui de père des savans . Ce dernier règne fut la véritable époque de la régénération de notre poésie . M. l'abbé Massieu parle ainsi des rimeurs qui avaient ...
60 ÆäÀÌÁö
... heureux , les pensées fines , le ba- dinage du meilleur ton , et la morale assai- sonnée de ce sel qui lui ôte sa fadeur.Boileau , après avoir dit : Marot bientôt après fit fleurir les ballades , Tourna des triolets , rima des ...
... heureux , les pensées fines , le ba- dinage du meilleur ton , et la morale assai- sonnée de ce sel qui lui ôte sa fadeur.Boileau , après avoir dit : Marot bientôt après fit fleurir les ballades , Tourna des triolets , rima des ...
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47 ÆäÀÌÁö - Villon sut le premier, dans ces siècles grossiers, Débrouiller l'art confus de nos vieux romanciers.
374 ÆäÀÌÁö - Ronsard, qui le suivit, par une autre méthode, Réglant tout, brouilla tout, fit un art à sa mode, Et toutefois longtemps eut un heureux destin. Mais sa muse, en français parlant grec et latin, Vit dans l'âge suivant, par un retour grotesque, Tomber de ses grands mots le faste pédantesque.
63 ÆäÀÌÁö - La troupe de leurs nourrissons ; Tous leurs v©«ux seront de te plaire ; Et si ta faveur tutélaire Fait signe de les avouer, Jamais ne partit de leurs veilles Rien qui se compare aux merveilles Qu'elles feront pour te louer.
342 ÆäÀÌÁö - L'astre éclatant de l'univers. Cris impuissants ! fureurs bizarres ! Tandis que ces monstres barbares Poussaient d'insolentes clameurs, Le dieu, poursuivant sa carrière, Versait des torrents de lumière Sur ses obscurs blasphémateurs.
61 ÆäÀÌÁö - Enfin Malherbe vint, et, le premier en France, Fit sentir dans les vers une juste cadence, D'un mot mis en sa place enseigna le pouvoir, Et réduisit la muse aux règles du devoir.
282 ÆäÀÌÁö - Las d'espérer et de me plaindre Des muses, des grands, et du sort, C'est ici que j'attends la mort, Sans la désirer ni la craindre.
20 ÆäÀÌÁö - Qu'on parle mal ou bien du fameux Cardinal, Ma prose ni mes vers n'en diront jamais rien : II m'a fait trop de bien pour en dire du mal, II m'a fait trop de mal pour en dire du bien.
401 ÆäÀÌÁö - Pour mériter un cachet si joli, Si bien gravé, si brillant, si poli, II faudrait avoir, ce me semble, Quelque joli secret ensemble ; Car enfin les jolis cachets Demandent de jolis secrets, Ou du moins de jolis billets ; Mais comme je...
61 ÆäÀÌÁö - L'art de faire des vers, dût-on s'en indigner, Doit être à plus haut prix que celui de régner.
265 ÆäÀÌÁö - L'Aurore déployait l'or de sa tresse blonde Et semait de rubis le chemin du Soleil; Enfin ce dieu venait au plus grand appareil Qu'il soit jamais venu pour éclairer le monde : Quand la jeune Philis au visage riant, Sortant de son palais plus clair que l'Orient, Fit voir une lumière et plus vive et plus belle. Sacré flambeau du jour n'en soyez point jaloux; Vous parûtes alors aussi peu devant elle Que les feux de la nuit avaient fait devant vous.