ERRAT A· REMIER Chant, pagę fix, foumettra fous fon joug, lifez, rangera fous fon joug. Premier Chant, page onze, au milieu des combat, lifez, au milieu des combats. Premier Chant, page quinze, grand Dieu, que ta justice a creufez pour les crimes, lifez, grand Dieu, que ta juftice a creusé pour les crimes. Second Chant, page vingt-fix, fur nos guerêts. femez, lifez, fur les bords du ftrimon. Huitiéme Chant, page cent cinquante-fix, il dort entre les braves de loifive molesse, lifez, il dort entre les bras de loifive molesse. INST אורס<< CHANT CHANT PREMIER. E chante le Guerrier qui des bords de la Seine Par de nobles travaux chassa l'Ai gle Romaine: Du Ciel qui le guidoit, il embraffa les Loix: De lui viennent nos Lis, & le Sang de nos Rois. En vain Mufe,qui ceins ton front d'une immortelle gloire, Qui plaçant les grands noms au Temple de Memoire, Des outrages du Tems affranchis les Guerriers, Couronne mon Heros de tes plus beaux lauriers. A Redis moi quel motif dans fa haute entreprise Ofe repandre encor fur ces veritez faintes Et l'offre à nos regards plus belle & plus aimable. Par quelles mains le Ciel cultiva ta jeunesse! La Bonté, la Valeur, l'Equité, la Sageffe, T'apprirent en formant ton Esprit & tes moeurs, Le fecret peu connu de regner dans les coeurs. * Les Romains étoient Chrétiens & maîtres de la partie des Gaules qui a d'abord été appellée France. Sur de fi dignes foins prefida la Prudence Qui regle par * Bourbon le Destin de la France, Son Coeur dans les travaux montre fa fermeté: Cette Augufte Cité dont la fuperbe voix Du haut du Capitole interrogeoit les Rois, Dont le bras toujours prêt à s'armer de la foudre, Ne fe faifoit qu'un jeu des trônes mis en poudre, Et qui fous fon pouvoir rangeant les Nations, En adoptoit le luxe & les Religions, La Mere des Cefars, la Maitreffe du monde, * Monseigneur le Duc de Bourbon Rome, long-tems plongée en une nuit profonde, Dèja de l'Homme Dieu les autels encenfez C'est là qu'elle choisit son éternel féjour, Qu'elle établit fon culte & raffembla fa Cour, Qu'éclairant les efprits de fa flamme immortelle Elle animoit les coeurs d'une force nouvelle : Ses yeux d'un feul regard mefurent l'univers; Et fur nous fon amour les tient toujours ouverts. Tout à coup les fixant fur les fuperbes rives Qui refferent du Rhin les ondes fugitives, Des indomptables Francs rangez au * champ do Mars, Elle voit dans les airs flotter les étendarts, * Les Francs au commencement du Printems s'affembloient & ils appelloient ce Camp le Champ de Mars. Le P. Daniel Hift de France. |