La prise des Annonciades. Épître sur la Révolution. Prospectus d'un Journal en vaudevilles

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Imprimé à Wolfenbuttel, chez la veuve Bindseil et fils, 1796 - 199ÆäÀÌÁö

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69 ÆäÀÌÁö - De cette nuit, Phénice, as-tu vu la splendeur? Tes yeux ne sont-ils pas tout pleins de sa grandeur? Ces flambeaux, ce bûcher", cette nuit enflammée, Ces aigles, ces faisceaux, ce peuple...
126 ÆäÀÌÁö - Des assassins trop lents il veut hâter les coups : Aux pieds de ce Héros il les voit trembler tous. A cet objet touchant lui seul est inflexible ; Lui seul, à la pitié toujours inaccessible, Aurait cru faire un crime, et trahir Médicis, Si du moindre remords il se sentait surpris.
125 ÆäÀÌÁö - Le héros malheureux, sans armes, sans défense, Voyant qu'il faut périr et périr sans vengeance, Voulut mourir du moins comme il avait vécu, Avec toute sa gloire et toute sa vertu.
93 ÆäÀÌÁö - N'écoutons plus ce penser suborneur Qui ne sert qu'à ma peine : Allons, mon bras, sauvons du moins l'honneur, Puisqu'après tout il faut perdre Chimène. Oui, mon esprit s'était déçu : Je dois tout à mon père avant qu'à ma maîtresse ; Que je meure au combat, ou meure de tristesse, Je rendrai mon sang pur, comme je l'ai reçu. Je m'accuse déjà de trop de négligence. Courons à la vengeance, Et, tout honteux d'avoir tant balancé, Ne soyons plus en peine (Puisqu'aujourd'hui mon père est...
125 ÆäÀÌÁö - Les meurtriers surpris sont saisis de respect ; Une force inconnue a suspendu leur rage. " Compagnons, leur dit-il, achevez votre ouvrage, Et de mon sang glacé souillez ces cheveux blancs, Que le sort des combats respecta quarante ans. Frappez, ne craignez rien : Coligny vous pardonne ; Ma vie est peu de chose, et je vous l'abandonne ; J'eusse aimé mieux la perdre en combattant pour vous.
196 ÆäÀÌÁö - Paris est au roi. Monsieur Guillotin Ce grand médecin, Que l'amour du prochain Occupe sans fin, Un papier en main, S'avance soudain, Prend la parole enfin, Et d'un air bénin : Air de l'Amoureux de quinze ans.
124 ÆäÀÌÁö - C'était à la faveur des ombres de la nuit. De ce mois malheureux l'inégale courière Semblait cacher d'effroi sa tremblante lumière. Coligny languissait dans les bras du repos, Et le sommeil trompeur lui versait ses pavots. Soudain de mille cris le bruit épouvantable Vient arracher ses sens à ce calme agréable • II se lève, il regarde, il voit de tous côtés Courir des assassins à pas précipités : II voit briller par-tout les flambeaux et les armes, Son palais embrasé, tout un peuple...
125 ÆäÀÌÁö - A cet air vénérable, à cet auguste aspect, Les meurtriers surpris sont saisis de respect; Une force inconnue a suspendu leur rage. « Compagnons, leur dit-il, achevez votre ouvrage, Et de mon sang glacé souillez ces cheveux blancs Que le sort des combats respecta quarante ans; Frappez, ne craignez rien : Coligny vous pardonne ; Ma vie est peu de chose, et je vous l'abandonne.
197 ÆäÀÌÁö - A la façon de Barbari, mon ami C'est un mécanisme nouveau, D'un effet admirable, Je l'ai tiré de mon cerveau Sans me donner au diable. Un décollé de ma façon, La faridondaine, La faridondon, Me dira : Monsieur, grand merci, Biribi.
88 ÆäÀÌÁö - Percé jusques au fond du c©«ur D'une atteinte imprévue aussi bien que mortelle, Misérable vengeur d'une juste querelle, Et malheureux objet d'une injuste rigueur, Je demeure immobile, et mon âme abattue Cède au coup qui me tue.

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