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,, Chambre du Roy, Controlleur de fes Jardins & fon Penfionnaire. C'étoit un esprit enjoüé » vif & très-original; d'ailleurs Philofophe par raport aux biens de la fortune, & non aifé malgré les bienfaits du feu Roy, qui l'avoit ho,, noré d'une protection particuliere. Il fucceda à M. de Vifé pour la compofition du Mercure. ;; Son talent le plus marqué & celui pour lequel il ,, avoit le plus de penchant, étoit le Dramatique ,, Comique. Il mourut à Paris le fix Octobre ,, 1724. dans la 75°. année de fon âge. Il travailla d'abord pour l'ancien Théatre Italien, auquel il donna par lui feul ou en focieté avec M. Regnard, ou quelqu'autre, les pieces fuivantes; l'Opera de » Campagne, l'Union des deux Opera,les Chinois,la » Baguette de Vulcain, les Adieux des Officiers, les Malaffortis, le Départ des Comediens, At" tendez-moi fous l'orme, la Foire Saint-Germain, ,, les Momies d'Egypte, Pasquin & Marforio & les Fées ou les Contes de ma mere l'Oye. Ses Comedies en Profe jouées fur le Théatre François, font le Negligent, Sancho Panfa, le Foüeur, P'Esprit de contradiction, la Maladie fans maladie, la Nôce interrompue, le faux honnête homme, le Bailly Marquis, le faux Infinit, le double Venvage, la Foueuse, le Faloux honteux », de l'ètre, le Portrait, & le Faux fincere.

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Ses Comedies en Vers font, le Lot fuppofé, la ,, Reconciliation Normande, le dédit, le Mariage fait & rompu ou le faux Damis.

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Les Piéces qui de fon confentement & à la follicitation de deux enfans qu'il avoit eu de fon premier mariage, furent brûlées quelques jours avant fa mort, étoient les Domino en un Acte, les Vapeurs en un Acte, le Superftitieux, le

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Valet Maître, chacune en cinq Actes, & l'E,, preuve en trois Actes avec des intermedes qu'il ,, comptoit donner inceffamment au Public. Ses ,, œuvres ont été imprimées à Paris en 1731. en fix volumes in-12.

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Le Faux Demetrius. Tragedie de M.

Le Faux honnête Homme. Comedie en trois Actes de Profe de M. Dufrefny, joüée fans fuccès au Théatre François au commencement du Carême 1703. Le Faux Inftinct. Comedie en trois Actes de Profe du même M. Dufresny 1707.

Le Faux Sçavant. Comedie en trois Actes de Profe, avec un Prologue de N...... Cette Piéce ne fut jouée que quatre fois au mois de Juin 1728. Le Faux Sincere. Comedie en cinq Actes de Vers, ouvrage pofthume de M. Dufrefny, joüée avec quelque fuccès au mois de Juin 1731. pendant un voyage de Fontainebleau en l'absence des principaux Comediens François.

Les Faux Mofcovites. Comedie en un Acte de Vers du fieur Poiffon l'ancien en 1669.

Federic. T C. de M. Claude Boyer en 1660. Les Fées. Les Contes des Fées autrefois fi à la mo◄ de, fournirent les fujets de deux Comedies, l'une auffi intitulée les Contes de ma mere Loye en un Acte par Mrs Dufrefny & Dominique, joüée au Théatre Italien en Mars 1697. l'autre du fieur d'Ancour en trois Actes de Profe avec autant d'intermedes & un Prologue, représentée au Théatre François au mois d'Octobre 1699. L'Auteur par un Epître en Vers dédia cette Comedie à feu Monfeigneur le Dauphin, pour le remercier d'avoir fait recevoir fes deux filles

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5, à la Comedie. l'aînée âgée de 14. ans, qui eft à préfent Madame F..... La cadette à l'âge de treize ans, long-temps connue au Théatre fous le nom de Mimy, & depuis fous celui de Madame Deshayes; elle a quitté le Théatre ,, depuis quelque temps.

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Le Feint Afrologue. Comedie de M. Thomas Corneille. C'eft fa feconde Piéce dont les représentations réüffirent au Théatre de l'Hôtel de Bourgogne. L'original de cette Comedie eft celle du Calderon, fous le même titre el Aftrologo Fingido. Le Feint Campagnard. Comedie de M. Pafferat ,, 1695. Il a encore donné la Paftorale dA,, marillis, & la Comedie de l'heureux accident. Le Feint Polonois 1686.

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La Feinte mort de Fodelet, C. de M. Brecourt 1660; Guillaume Brecourt Comedien de la Trou,, pe du Roy, eft Auteur de quatre autres Piéces de Théatre, qui font la Noce de Village, ,, le Faloux invisible, POmbre de Moliere, & le Timon. En l'année 1678. ce Comedien étant à la Chaffe du Roy à Fontainebleau, joüa une affez longue Scene avec un Sanglier qui l'atteignit à la botte & le tint long-temps; mais ,, lui ayant enfoncé fon épée jufqu'à la garde, il mit ce furieux animal hors d'état de fe ,, faire craindre. Cet Acteur n'avoit jamais joüé ,, un Rolle plus grand ni plus honorable devant le Roy, qui eut la bonté de lui demander s'il n'é,, toit point bleffé, & de lui dire, qu'il n'avoit ja mais vû donner un fi vigoureux coup d'épée. Felifmene. Tragi-Comedie de Hardy. La Femme d'intrigue. Comedie du fieur d'Ancour en cinq Actes de Profe, joiiée au commencement de Février 1692., Ce fut dans le cours des re

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c'eft-à-dire au

préfentations de cette Piéce, mois de Mars de cette année 1692. que mourut ,, le fieur la Grange excellent Comedien. Il laiffa plus de cent mille écus, & fut enterré honorable,, ment en la Paroiffe Saint André des Arcs. La Femme fidelle ou les apparences trompeufes. Comedie du Sr Dominique en 3. Actes,jouée en Province 1710. Cette Piéce qui eft imprimée eft une traduction de la C. Italienne de l'Adultere innocente. La Femme fille & veuve. Comedie du fieur le Grand en un Acte de Vers, jouée au mois de May

1707.

La Femme jaloufe. Comedie de M. Jolly en trois Actes, jouée au mois de Décembre 1726. C'est une traduction d'une Comedie Italienne qui eft la premiere que le Sr Lelio ait fait en France, & qui fut jouée en Italien en Juin 1716. Cette traduction eft imprimée.

La Femme induftrieufe. Comedie du fieur Dorimond Comedien du Marais en 1661.

La Femme Fuge & Partie. Comedie de M. Mont-
fleury. Cette Piéce fut jouée en 1668. fur le
Théatre de l'Hôtel de Bourgogne, où elle fut
fuivie & applaudie, malgré la diverfion que faifoit
alors le Tartufe, dont elle balança le fuccès.
La Femme têtue ou le Medecin Hollandois. Par un
Anonyme en 1685.

La Femme vangée. C. fur l'ancien Théatre Ital. 1689.
Les Femmes Coquettes. C. de M. Poisson l'ancien en
cinq Actes de Vers, représentée en 169.
Les Femmes Sçavantes. Comedie en cinq Actes de
Vers, jouée à la Cour en 1672. Le filence du
Roy caufa à Moliere le même chagrin qu'à fon
Bourgeois Gentilhomme; car ce ne fut qu'à la fe-
conde représentation qui en fut donnée à S. Cloud

que Sa Majefté dit à Moliere qu'à la premiere fois il avoit autre chofe dans l'efprit qui l'avoit empêché d'observer fa Piéce, mais qu'elle étoit trèsbonne, & qu'elle lui avoit fait beaucoup de plaifir. Ainfi il la donna avec confiance au Public le 11. Mars de cette année 1678. Le Triffotin de cette Piéce acheva ce que la Satire avoit déja commencé au fujet de l'Abbé Cottin. Cette charmante Scene de Triflotin & de Vadius eft d'après nature; car le Sonnet d'Amarante fe trouve dans la feconde partie des œuvres de l'Abbé Cotin. Etant allé le montrer à Mademoiselle, comme il achevoit de le lire, Menage entra. Mademoifelle le fit lire à Menage fans lui en dire l'Auteur, Menage la trouva déteftable; & là-deffus nos deux Poëtes fe dirent l'un à l'autre les douceurs que Moliere a fi agréablement mit fur laScene. Une autre remarque à faire, eft que cette Comedie qui eft une des bonnes de cet illuftre Auteur, eft prefque la feule qui ait un dénouement heureux; c'eft pourquoi aux autres Piéces de Moliere les gens du bel air avoient coûtume de fortir avant le dénouement.

La Festa Theatrale della finta Pazza. Opera. C'est le premier qui ait été représenté en France. Il fut executé en 1645. au petit Bourbon. Le Cardinal Mazarin fit venir exprès des Muficiens d'Italie ; ce n'étoit encore qu'une ébauche qui s'eft bien perfectionnée dans la fuite par l'habileté des Poëtes & des Muficiens.

La Fête de la Seine. Divertiffement compofé en Vers lyriques par M. Bourfaut, & mis en Musique pour une Fête donnée à Madame la Duchesse de Brunfvik en fa Maison d'Afnieres.

La Fete de Venus. Paftorale de Claude Boyer en 1669.

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