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rilliere cet excellent Comédien le dernier qui reftoit de la Troupe de Moliere & qui mourut le 18. Septembre 1731. âgé de foixante & quinze ans fa mere étoit Catherine Biancolelli fille du grand Dominique, célébre Actrice de l'ancien Théâtre Italien connuë fous le nom de Colombine, fon ayeul étoit le fieur le Noir de la Thorilliere, qui d'Officier de Cavalerie devint grand Comédien & fucceda à Juenen de la Fleur dans les rolles de Roy & de Païfan, celui-ci mourunt vers l'an 1670. ainfi notre nouvel Acteur qui commence à fe faire goûter. dans les rolles à manteau se touve bien allié au ,, Théâtre, non-feulement en ligne directe comme nous venons de marquer, mais encore en collaterale, étant neveu des deffunts fieurs Baron & d'Ancour à caufe de leurs femmes Louife & Therefe le Noir foeurs de fon pere. Voyez la Gazette.

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La Mifaille à Tauni par Doutet en 1662. La Mode, C. en un Acte avec des divertiffemens de M. Fufelier, elle avoit fervi de Prologue à la Comédie de l'Amour maître de Langue; l'Auteur en l'augmentant en fit une piece qui fut joüée en May 1719.

Les Mours du tems. de M. Palaprat.

Moliere aux Champs Elifées. par M. Bordelon en 1694.

Les Momies d'Egypte. C. de Meffieurs Renard & Dufreny, repréfentée au Théâtre Italien au mois de Mars 1696. C'étoit en quelque forte la suite de la Comédie de la Foire Saint Germain, la Scene continuant d'être dans les boutiques de cette Foire.

Momus, Opera. Voyez les Amours de Momus.

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Momus Fabulifte. petite Comédie de M. Fufelier représentée en 1719. Les Fables legeres les traits faillans & vifs de cette piece qui contient d'ailleurs une fine critique des Fables de M. de Lamotte, exciterent la curiofité du Public à en découvrir l'Auteur qui ne voulut pas d'abord fe faire connoître, & le Public fâché d'avoir pris le change en l'attribuant à tout autre qu'à fon véritable Auteur, eut l'injuftice de vouloir le méconnoître lorsqu'il jugea à propos de fe déclarer apres avoir long-tems joui du plaifir de l'incognito, au refte quelques autres pieces de cet Auteur pouvoient rendre cette méprise excusable. Momus exilé. Voyez les Elemens. Opera. Le Monde qui tourne le dos à chacun. 1544. par

d'Abundance.

Montezume dernier Roy du Mexique. T. de M. Ferrier, représentée au mois de Fevrier 1702. C'est la derniere Tragedie de cet Auteur qui en a donné deux autres fçavoir. Adrafte. & Anne de Brétagne, il a auffi fait plufieurs traduction conjointement avec M. l'Abbé Abeille.

'Montgomery.

T. par M. Gerband Gentilhomme de Breffe; cette Tragedie contient le recit des troubles de la France depuis la mort funeste du Roy Henry fecond jufqu'en l'an 1573.

Montmouth. T. de M. Vaernewych en 1702. quelques-uns vouloient l'attribuer à M. de la Fontaine parce qu'elle fe trouve au nombre de fes pieces dans un petit recueil imprimé en Hollande, très-fautif fur le nom des Auteurs des pieces y contenuës.

Le Morfondu. Comédie de Jean de la Rivey vers l'an 1597

La Mort d'Agis. T. par Guerin du Bouscal en 1642.

La Mort d'Annibal. Voyez Annibal de Thomas

Corneille.

I' Afdrubal. on donne cette Tragedie à Montfleury le Comédien, & en effet etant imprimée en 1647. elle ne peut guere être de fon fils l'Avocat.

De Brute & de Porcie, ou la Vengeance de la mort de Cefar. T. de M. Guerin du Boufcal en 1637.

De Cefar. nous avons deux Tragedies fous ce titre, l'une de M. Scudery imprimée en 1636. in 4°. l'autre de Mademoiselle Barbier en 1710.

De Demetrius, où le Retablissement d'Alexandre Roy d'Epire. Tragedie de M. Claude Boyer en 1661.

Des enfans de Brute, par un Anonimé en 1848. cette Tragedie quoique fort chargée felon l'ufage de ce tems, n'eft pas fans quelque mérite, il y èn a deux éditions. Mademoiselle Bernard ni M. de Voltaire n'en ont rien pris dans leur Brutus. Des enfans d'Herode. Voyez Mariane.

D'Henry IV. Tragedie par M. Billard de Courgenai en 1610.

De Pompee. outre une ancienne Tragedie fous cé titre donnée par M. Chaulmer en 1638. Pier re Corneille donna la fienne en 1644. il eft ex traordinaire qu'elle porte le titre de Pompée qui n'y parle pas; cependant il ne laiffe pas d'en êtrê le Heros, puifque fa mort eft la caufe unique de tout ce qui s'y paffe. Le ftile en eft plus élevé que celui des autres Poëmes de M. Cornéil le; ce font fans contredit les Vers les plus pompeux qu'il ait jamais fait.

De Promodon, autrement Policritè, ou l'Exil de Nerie. T. de M. N.

La Mort de Roger. T. imitée de l'Ariofte, par M. de Meligloffe en 1603. cet Auteur à donné une autre Tragedie intitulée la Rodomontade, toutes deux imprimées avec fes Poëfies & les Amours de Catherine Stelles à Paris en 1605. in 8°.

De Seneque. Tragedie de M. Triftan imprimée en 1645. in 4°.

Le Mort vivant. C. de M. Bourfaut qui la donna en 1662. en fa plus grande jeunesse, elle eft en trois Actes de Vers & tirée d'une ancienne Comédie Italienne qui porte le même titre. Les Morts vivans. Tragi-Comédie de M. Douville en 1647.

Les Mots à la mode. petite Comédie en Vers de M. Bourfaut, repréfentée en 1664. une bròchure des Mots à la mode qui fe vendoit chez Barbin & qui eut un grand cour, infpira à l'Auteur la pensée de faire cette Comédie, qui eft une critique des manieres affectées de parler de ce tems & du ridicule des modes regnantes. Cette jolie bagatelle fit plaifir quelque tems. Le Moulin de Javelle. petite Comédie du fieur d'Ancour joüée au mois de Juillet 1696. Ce Moulin étoit une Guinguette renommée pour les Matelotes, laquelle étoit à l'écart dans la plaine de Grenelle fur le bord de la Seine, où l'on prétendoit qu'étoit arrivée l'avanture qui fait le fujet de cette petite piece.

Le Muet infenfe. de le Loyer imprimée en 1576. il a fait auffi Erotopegnie, ou le Paffetems d'Amour &la Nephelococugie.

Le Muet. C. de M. Palaprat en focieté avec M. l'Abbé de Bruys en cinq Actes de Profe en 1691. l'idée de cette piece eft tirée de l'Eunuque de Terence avec les corrections des chofes qui euffent pû choquer nos moeurs.

Les Mufes. Ballet dont les Vers font de M. Benferade & la Mufique eft de M. Lully.

Il y a auffi un Opera Ballet des Mufes qui eft le LXIX. des Opera, dont les paroles font de M. Danchet & la Mufique de M. Campra; il fut repréfenté en 1703. & imprimé in 4°. les perfonnages du Prologue font, les Mufes, Bachus, Cerès & Apollon. Le Ballet eft compofé de quatre entrées, fçavoir; la Paftorale, la Satyre, la Tragedie & la Comédie : après quelques repréfentations il fut fubftitué une nouvelle Paftorale d'Amarillis à celle de Palemon, qui avoit été donnée d'abord.

Mustapha. T. de M. Mairet; c'est la mort de cet Empereur des Turcs qui fait l'action principale de cette Tragedie.

Mustapha & Zeangir. T. de M. Belin Secretaire de Madame de Bouillon; on difoit que cette illuftre Ducheffe avoit grande part en cette piece, qui fut repréfentée au commencement de l'année $705.

N.

La Naiffance d' Amadis. Voyez Amadis de Gaule. La Naiffance de Venus. XXXIX. Opera, dont les paroles font de M. l'Abbé Pic & la Mufique de M. Colaffe, repréfenté en 1696. imprimé in 4°. le Tems, les Mois & les Graces forment le Prologue.

Ce même fujet de la Naiffance de Venus avoit déja été mis en Ballet, qui fut danfé par le Roy en 1665. les Vers étoient de M. de Benferade & la Mufique de M. Lully.

Les Napolitaines, Nous avons deux anciennes Comédies fous ce titre, la premiere d'Adrien d'Am