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5, trouvés réunis dans les mêmes Comédiens
enfin on peut
dire que Ponteuil eft un des pre-
miers Acteurs qui ait rendu au Théâtre le na-
turel de la déclamation qui y étoit affez ignoré
quand il y monta.

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L'Oedipe. imprimé en 1723. & non représentée est

du R. P. F.

L'Oedipe. de M. de la Motte, fut représentée au mois de Mars 1726. le mérite de cette piece eft affez connu pour nous difpenfer d'en parler, M. de la Motte a mis depuis cette Tragedie en Profe, celle en Vers fut parodiée fous le titre du Chevalier errant en un Acte de Vers par M. le Grand fous le nom de M. G. C. cette parodie fut jouée fans grand fuccès au Théâtre Italien le 30. Avril 1726.

Il a paru depuis quatre autres Tragedies d'Oedipe de la compofition de M. de la Tournelles Commiffaire des Guerres, elles fe vendent à Paris chez differens Libraires; l'une de ces Tragedies eft la premiere de toutes celles d'Oedipe dans laquelle foient mifes en oeuvre les lamentations de ce Prince, que Sophocles avoit employé dans fon cinquiéme Acte; il n'eft pas encore tems de nous recrier fur le grand nombre des Tragedies d'Oedipe, l'Auteur de ces quatre dernieres nous en prometant encore inceffamment trois autres fur le même fujet.

Ombre de Moliere, ou les Fragmens. C. du fieur Brecour. Comédien de la Troupe du Roy: quoique cette piéce ne foit pas de M. Moliere elle eft cependant imprimée à la fin de fes œuvres. pour ne pas fuprimer une piece de Théâtre qui eft toute à la gloire de cet illuftre Auteur & qui a tant de rapport avec plufieurs perfonnages de fes Comédies.

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L'Ombre de fon Rival. C. de Crofnier en 1683. Les Ombres, Comédie en cinq Actes de M. Filleul en 1566.

Omphale, fes avantures, fon combat, fa perte, Son

retour, fon mariage. par Grandchamp en 1636. Omphale. LIV. Opera, la Tragedie eft de M. de la Motte & la Mufique de M. Deftouches, il fut repréfenté avec fuccès fur la fin de l'année 1701. & imprimé partition in 4°. le Prologue eft formé par l'Amour, Junon, la Jaloufie, les Graces & Par les Plaifirs.

La Parodie de cet Opera fous le titre d'Hercule filant, en trois Actes, fut donnée par M, Fufelier au Théâtre Italien au mois de Mai 1721. Les Opera. C. de Saint Evremond. M. de Saint Evremond à fait trois Comédies, les Academiftes. Sir politique, & celle-ci.

L'Opera de campagne. C. en trois Actes avec un Prologue de M. Dufrefny, représentée à l'ancien Théâtre Italien au mois de Juin 1692. Voyez P'Union des deux Opera.

L'Opera de Village. C. du fieur d'Ancour en quatorzę Scenes de Profe joüées au mois d'Août 1692. Il arriva une plaifante avanture à une des repréfentations de cette piece, M. le Marquis de S.... fortant d'un grand & long diné où le vin avoit été verfé amplement, vint voir cette nouveauté, & comme il y a un endroit où l'on chante, les vignes & les prez feront fablés, ce Seigneur s'imaginant qu'on le nommoit donna en plein Théâtre un foufflet à d'Ancour.

L'Operateur Barry, C. da fieur d'Ancour en un Acte, un Prologue & un divertiffement repréfentée au mois d'Octobre 1702. il n'y a que le Prologue qui ait rapport au Docteur Barry qui

étoit un fameux Charlatan du commencement du dix-feptiéme fiécle; la piece eft une espece de de petite farce, telle que cet Empirique en faifoit repréfenter fur fon Théâtre qui étoit au Château Gaillard au bout de la rue Guenegaud vers l'endroit où eft à present l'abrevoir. L'Opiniarre. C. de M. l'Abbé de Bruys en trois Actes de Vers, elle fut favorablement reçûë du public au mois de May 1722.

L'Oracle de Delphes. C. heroïque de M. de Moncrif de Paradis en trois A&tes de Vers alexandrins représentée le 17. Decembre 1722. après avoir été jouée quatre fois on en fit ceffer les représentations à caufe de certaines gayetés contre la Religion Payenne, toute Religion devant être traitée religieufement, M. de Moncrif a auffi donné la Magie fans magie.

Orante. Tragedie de M. Scudery en 1635. L'Orbeche & Oronte. Tragedie de M. Edouard du Monin en 1585.

Orefte & Pilade. T. de M. de la Grange en 1698. quoique M. de la Grange n'eût pas encore vingt ans lorsqu'il donna cette piece elle n'est cependant pas fa premiere, elle eut un grand fuccès & fut interrompue par la maladie & la mort de Mademoiselle Chammelée qui y joüoit le rolle d'Iphigenie.

Cette illuftre Comédienne mourut au Village d'Auteuil au mois de Juillet 1698. elle avoit joйé fur trois Théatres & a été celebrée M. Defpar & par preaux dans fon Epitre à M. Racine, M. de la Fontaine dans les Prologues de Belphegor & de Philemon. Les Originaux, ou l'Italien. C. en trois Actes de M. de la Motte, elle fut joüeé fur l'ancien Théâ

Pij

tre Itaien au mois d'Août 1693. les airs étoient de M. Maffe. Orion, CIX. Opera, les trois premiers Actes de ce Poëme font de M. de la Font & les deux derniers de M. Pellegrin, la Mufique eft de M. la Cofte Maître de chant de l'Academie Royale de Mufique, il fut représenté au mois de Fevrier 1728. & eut quatorze repréfentations. Ce fut dans ce tems la que M. de Francine qui depuis long-tems avoit la direction de l'Opera, ayant demandé à s'en d mettre, le Roy lui accorda une penfion confidérable fur les revenus de l'Opera & en donna la direction à M. Deftouches.

Oromafe Prince de Perfe, de M. Louis Cadet en 1650.

Orondate, ou les Amans difcrets. Tragi-Comédie par Guerin du Boufcal en 1645.

Oropafte, ou le Faux Tonaxare. Tragedie de Claude Boyer en 1663.

Orphée & Euridice. Ce fujet a fourni deux Tragegedies & autant d'Opera, les deux Tragedies font, l'une en 1640. de M. Chapoton qui eft encore Auteur de la Tragedie de Coriolan, & l'autre de M. Lepine, cette derniere porte pour titre, le Mariage d'Orphée, fa defcente aux Enfers, & fa mort par les Bacchantes en 1648. Orphée & Euridice. Opera qui eft regardé comme le premier qui ait été joué en France, c'étoit une Tragi-Comédie en Vers Italiens: le Cardinal Mazarin voulant introduire en France les Opera d'Italie, fit venir des Muficiens de dela les Monts qui reprefenterent cet Opera pendant le Carnaval de l'année 1647 au Palais Royal en prefence de leurs Majeftés; le P. Meneftrier dans fon Traité des Balets expofe la con

duite de cette piece, les differens changemens de Théâtres, les vols & les Machines qui y parurent, dont la nouveauté & la magnificence furprirent tous les Spectateurs, car toutes ces inventions avoient été jufqu'alors inconnuës en France.

L'autre Opera d'Orphée en trois Actes eft le xxv. les paroles font de M. du Boulai & la Mufique de M. Louis Lully, il fut représenté en 1690. & imprimé in folio, le Prologue eft entre Venus & l'Hyver.

Orphife, ou la Beauté perfecutée. Comédie de M. des Fontaines en 1637

Ofman, ou la Mort du Grand Ofman. T. de M. Tristan imprimée à Paris in 12. en 1656. Oftorius. Tragedie par D. P. 1659.

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Othon. T. de M. Corneille l'ainé en 1665. le fujet eft pris de Tacite & quoiqu'il y ait beaucoup d'Invention la fidelité de l'Hiftoire eft fidélement gardée, c'est une des bonnes pieces cet illuftre Auteur qui en travailla les Vers avec un grand foin & refit le troifiéme Acte jusqu'à trois fois, auffi difoit-il que cet A&te lui avoit couté plus de douze cent Vers; il y a peint la corruption de la Cour des Empereurs du même pinceau dont il avoit peint les vertus de la Republi'que. L'ouvrage d'un moment, ou le Galant Coureur. C. du fieur le Grand en un Acte de Profe avec un divertissement dont la Mufique eft du fieur Quinaut, cette piece fut jouée au mois d'Août 1722.

P.

Les Païfans de qualité, & les debuts avec la Paro

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