médies fous ce titre, la premiere de M. Gougenot, représentée en 1633. les Comédiens qui font introduis en cette piéce font Bellerose, Gauthier, Boniface, Capitaine, Guillaume, Turlupin, la Demoiselle Valliot femme du fieur Gauthier, les Demoifelles Beaupré, Beau-Château, Lafleur & Bellerofe. La feconde Comédie des Comédiens eft de M. Scudery, reprefentée en 1635. Voyez l'Amour caché par l'Amour. que , La troifiéme auffi intitulée l'Amour Charlatan en trois actes avec des airs fut representée en 1710. dans un tems où les fpectacles de la Foire avoient tellement pris le deffus & avoient rendu le Theatre fi defert, que les Comediens François fe trouverent dans la neceffité de fermer le leur. Le fieur d'Ancourt crut ramener le public par un divertiffement qui fit paroître Arlequin & Scaramouche; on propofa au fieur de la Torilliere de jouer le rolle d'Arlequin, mais foit l'ombre de Dominique fon beau pere l'intimida foit qu'il ne voulut pas fe deffaire d'un jeu où il s'eft fait beaucoup de réputation pour en prendre un autre où il ne croyoit pas pouvoir reüffir, il refifta à la priere même des Puiffances & offrit feulement de jouer le rolle de Mezetin; le sieur d'Ancourt fe determina fur cela à travailler à ce divertiffement & prit le fujet dans la difpofition prefente des affaires de la Comedie, & c'est ce qui produifit la premiere petite piece de cette Comédie des Comédiens ; d'ailleurs l'émulation qui regne entre les Theatres de Paris, donna lieu à la feconde petite piece de l'Amour Charlatan dont l'idée fut tirée de l'amour faltinbanque qui eft une des entrées du Ballet des Fêtes Venitien nes que le fieur d'Ancourt mit d'abord en un feul acte qu'il étendit depuis en trois en approchant des chofes detachées. La Comédie des Proverbes, de M. D.... en 1698 par La Comédie fans Comédie, de M. Quinaut en 1654 Cette piece contient une Paftorale intitulée Elomire, une Comedie du Docteur de verre j une Tragedie qui a pour titre Clorinde & un Ópera d'Armide & Renaud. La Comédie frns titre, en cinq actes de vers, elle parut en 1679. fous le nom de Poiffon l'ancien elle eft même inferée dans le recueil de fes pieces cependant elle eft de M. Bourfaut ; fon premier titre fut le Mercure Galand, mais M. de Vizé Auteur de ce Mercure obtint que ce titre fut changé en celui de la Comédie fans titre, elle eut un fuccès furprenant ayant été jouée au double plus de 80. fois de fuite. V. Arlequin Mercure Galand. La Comete. Celle qui parut en 1682. fournit le fujet de deux Comedies, l'une de M. de Vizé, & l'autre de M. de Fontenelles. Comode. Tragedie de M. Thomas Corneille, l'action principale eft la mort de cet Empereur: fur le bruit des applaudiffemens que recevoit cette piece fur le Theatre du Marais, le Roy & toute fa Cour l'y allerent voir reprefenter, & quelque tems après elle fut joiiée fur le Theatre du Louvre où l'on en donna plufieurs reprefen tations. Le Comte d'Effex. Le malheur de cet infortuné Comte qui eut la tête tranchée à Londres le 25. Fevrier 1601. a fourni le fujet de trois Trage dies dies; la premiere de M. de la Calprenéde, laquelle eut un grand fuccès en 1632 la deuxième de M. Claude Boyer en 1672. & la troifiéme de M. Thomas Corneille, qui eft celle qui eft reftée en poffeffion du Théatre. Elle fut reprefentée à l'Hôtel de Bourgogne en 1678. & fut d'abord critiquée; on difoit que ce Comte feroit plus promptement condamné en France qu'il ne l'avoit été en Angleterre ; cependant les grandes Affemblées continuerent à y venir, & cette Piéce étant très - touchante, il fut aifé à la célébre Chammelée de faire couler des pleurs. On vouloit imputer à M. Corneille d'avoir falfifié l'Hif toire, parce qu'il ne s'étoit pas fervi de l'incident d'une Bague, qu'on prétendoit avoir été donnée par la Reine au Comte d'Effex pour gagé d'un pardon certain, quelque crime qu'il pût jamais commettre; mais M. Corneille prétend que cette Bague étoit de l'invention de la Calprenéde, & qu'il ne s'en trouvoit rien dans aucun Hiftorien. Le Comte de Gabalis. Comedie en un Acte de M. de ..... non imprimée. Le Livre fingulier de M. l'Abbé de Villars qui porte ce titre de Comte de Gabalis, & qui traite des Habitans des quatre Elémens, a fourni le fujet de cette Piéce. La Comteffe de Pembroc. Voyés la folle Gageure. La Comteffe Defcarbagnas. Comedie de Moliere en un Acte de Profe, représentée pour la premiere fois à Saint-Germain en Laye au mois de Février 1672. & donnée au Public fur le Théatre du Palais Royal le huit Juillet fuivant. Les bons Juges & les gens de goût fe recrierent contre cette Piéce, qui eft une de celles dont parle Defpreaux, où Moliere trop ami du peuple, a fait F grimacer fes figures; mais le peuple pour qui il Pavoit fait, la vit en foulle & avec plaifir, le Rolle de la Comteffe Descarbagnas étoit rempli par le fieur Hubert Acteur fi excellent pour ces fortes de caracteres de femmes, que les Rolles de Madame Pernelle, de Madame Jourdan, de Madame de Sotenville, & celui-cy, furent faits exprès pour lui par Moliere. La Comteffe d'Orgueil. Comedie de M. Thomas Corneille. Le ridicule & les fatuités d'un Marquis de l'Orgnac mis en contrafte avec les bonnes qualités de fon frere le Chevalier, & la fuppofition d'une fauffe Comteffe d'Orgueil, pour empêcher le Mariage du Marquis, & faciliter celui du Chevalier, font tout le comique & l'intrigue principale de cette Piéce. 'Le Concert ridicule, Petite Comedie de M. Pala- La Conquête du Sanglier de Calidon. T. de M. La Conftance, ou les Lacenes. T. de Mont-Chrétien Les Contens. Comedie en Profe de M. Turnebe en La Converfion de Saint Paul. Tragedie de M. de La Coquette. Comedie joüée. fur l'ancien Théatre La Coquette & la fauffe Prude. Comedie du fieur adoptif, & que le véritable étoit un Gentilhomme Auteur de la Vie d'Henriette - Silvie de Moliere. La Coquette de Village, ou le Sot fuppofé. Par un Anonyme. Coréfus & Callyrohée. Tragedie de M. de Lafoffe, representée en Décembre 1703. Cet infortuné Prêtre de Bacchus ne fut guere plus heureux fur le Théatre qu'en Achaye; car après trois ou quatre reprefentations, il fut contraint de difparoître. Antoine de Lafoffe d'Aubigny, fils d'un Mar, chand Orfévre de Paris, fut d'abord attaché , au Marquis de Crequy auprès duquel il étoit, lorfqu'un funefte coup enleva à la France ce ,, jeune Heros à la journée de Luzarra. Il fut chargé de porter fon Coeur à Paris. Il fut de,, puis Secretaire de M. le Duc d'Aumont, ,, dans l'Hôtel duquel il mourut au mois de Dé,, cembre 1708. Ses Tragedies font Polixene, Manlius-Capitolinus, Thezée, Corefas, imprimés à Paris en 1706. in-12. Il a encore donné , une Traduction d'Anacreon en Vers François », avec des Remarques & quelques Odes. Celle fur la Bataille de Marfaille fit du bruit. La Poëfie Italienne lui étoit familiere, & une "Ode en cette langue lui mérita une Place dans ,, l'Academie des Apetiftes de Florence, où prononça un Difcours en Profe, dont le fujet convient très-bien au goût & à la langue de cette Academie, fur la question: Quels yeux font les plus beaux, des yeux bleus, ou des noirs? دو دو il Corine, ou le Silence Paftorale de Hardy. Coriolan, On connoît le trait d'hiftoire de ce Ro |