¨«uvres de P. Corneille: avec le commentaire de Voltaire et les jugments de La Harpe, 2±Ç

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Janet et Cotelle, 1821

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503 ÆäÀÌÁö - Brûlant d'impatience, autour de moi demeure, Se couche contre terre, et, sans faire aucun bruit, Passe une bonne part d'une si belle nuit. Par mon commandement la garde en fait de même, Et se tenant cachée aide à mon stratagème ; Et je feins hardiment d'avoir reçu de vous L'ordre qu'on me voit suivre et que je donne à tous.
121 ÆäÀÌÁö - II ne faut point nourrir d'amour qui ne nous cède : Je le hais, s'il me force; et quand j'aime, je veux Que de ma volonté dépendent tous mes v©«ux...
402 ÆäÀÌÁö - Donc, fier de mon plumage, en corneille d'Horace, Ne prétends plus voler plus haut que le Parnasse. Ingrat , rends-moi mon Cid jusques au dernier mot : Après tu connoîtras , corneille déplumée , Que l'esprit le plus vain est souvent le plus sot , \ Et qu'enfin tu me dois toute ta renommée.
504 ÆäÀÌÁö - Ils abordent sans peur, ils ancrent, ils descendent, Et courent se livrer aux mains qui les attendent. Nous nous levons alors, et tous en même temps Poussons jusques au ciel mille cris éclatants. Les nôtres, à ces cris, de nos vaisseaux répondent; Ils paraissent armés, les Maures se confondent, L'épouvante les prend à demi descendus, Avant que de combattre ils s'estiment perdus.
214 ÆäÀÌÁö - Souverains protecteurs des lois de l'hyménée, Dieux garants de la foi que Jason m'a donnée, Vous qu'il prit à témoin d'une immortelle ardeur Quand par un faux serment il vainquit ma pudeur, Voyez de quel mépris...
482 ÆäÀÌÁö - Pour effacer ma honte, et pour te mériter ; Mais quitte envers l'honneur, et quitte envers mon père, C'est maintenant à toi que je viens satisfaire : C'est pour t'offrir mon sang qu'en ce lieu tu me vois. J'ai fait ce que j'ai dû, je fais ce que je dois.
442 ÆäÀÌÁö - Et l'autre indigne d'elle. Mon mal augmente à le vouloir guérir ; Tout redouble ma peine. Allons, mon âme ; et puisqu'il faut mourir, Mourons du moins sans offenser Chimène. Mourir sans tirer ma raison!
504 ÆäÀÌÁö - Et la terre et le fleuve, et leur flotte et le port, Sont des champs de carnage où triomphe la mort. O combien d'actions, combien d'exploits célèbres Sont demeurés sans gloire au milieu des ténèbres, Où chacun, seul témoin des grands coups qu'il donnait, Ne pouvait discerner où le sort inclinait ! J'allais de tous côtés encourager les nôtres, Faire avancer les uns, et soutenir les autres...
450 ÆäÀÌÁö - J'attaque en téméraire un bras toujours vainqueur ; Mais j'aurai trop de force, ayant assez de c©«ur. A qui venge son père il n'est rien d'impossible.
483 ÆäÀÌÁö - Et cet affreux devoir, dont l'ordre m'assassine, Me force à travailler moi-même à ta ruine. Car enfin n'attends pas de mon affection De lâches sentiments pour ta punition : De quoi qu'en ta faveur notre amour m'entretienne, Ma générosité doit répondre à la tienne : Tu t'es en m'offensant montré digne de moi, Je me dois par ta mort montrer digne de toi.

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