Oedipe. Brutus. Zaire

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T. Dabo, 1718

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161 ÆäÀÌÁö - II n'est point de serpent ni de monstre odieux, Qui, par l'art imité, ne puisse plaire aux yeux : D'un pinceau délicat l'artifice agréable Du plus affreux objet fait un objet aimable.
305 ÆäÀÌÁö - Ma fille, tendre objet de mes dernières peines, Songe au moins, songe au sang qui coule dans tes veines, C'est le sang de vingt rois, tous chrétiens comme moi, C'est le sang des héros, défenseurs de ma loi; C'est le sang des martyrs.
272 ÆäÀÌÁö - Depuis cinq ans entiers chaque jour je la vois , Et crois toujours la voir pour la première fois.
16 ÆäÀÌÁö - Où me cacher? Fuyons dans la nuit infernale. Mais que dis-je ! mon père y tient l'urne fatale ; Le sort, dit-on, l'a mise en ses sévères mains: Minos juge aux Enfers tous les pâles humains.
306 ÆäÀÌÁö - Pour toi, pour l'univers, est mort en ces lieux mêmes; En ces lieux où mon bras le servit tant de fois, En ces lieux où son sang te parle par ma voix. Vois ces murs, vois ce temple envahi par tes maîtres: Tout annonce le Dieu qu'ont vengé tes ancêtres. Tourne...
283 ÆäÀÌÁö - L'instruction fait tout; et la main de nos pères Grave en nos faibles c©«urs ces premiers caractères Que l'exemple et le temps nous viennent retracer, Et que peut-être en nous Dieu seul peut effacer.
305 ÆäÀÌÁö - Et lorsque ma famille est par toi réunie , Quand je trouve une fille , elle est ton ennemie ! Je suis bien malheureux... c'est ton père, c'est moi, C'est ma seule prison qui t'a ravi ta foi. Ma fille, tendre objet de mes dernières peines, Songe au moins, songe au sang qui coule dans tes veines...
283 ÆäÀÌÁö - La coutume, la loi, plia mes premiers ans A la religion des heureux musulmans. Je le vois trop : les soins qu'on prend de notre enfaure Forment nos sentiments, nos m©«urs, notre croyance. J'eusse été près du Gange esclave des faux dieux , Chrétienne dans Paris, musulmane en ces lieux.
110 ÆäÀÌÁö - Tu fais rentrer ce sang dont tu m'avais formé ; Et par là tu produis et des fils et des pères , Des frères , des maris, des femmes et des mères, Et tout ce que du sort la maligne fureur Fit jamais voir au jour et de honte et d'horreur.
151 ÆäÀÌÁö - Malgré toutes ces réflexions et toutes ces plaintes, nous ne pourrons jamais secouer le joug de la rime; elle est essentielle à la poésie française. Notre langue ne comporte que peu d'inversions; nos vers ne souffrent point d'enjambement, du moins cette liberté est très-rare; nos syllabes ne peuvent produire une harmonie sensible par leurs mesures longues ou brèves; nos césures et un certain nombre de pieds ne suffiraient pas pour distinguer la prose d'avec la versification : la rime est...

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