Les sonneurs de sonnets: 1540-1866

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Bachelin-Deflorenne et eie, 1885 - 157ÆäÀÌÁö

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29 ÆäÀÌÁö - Enfin Malherbe vint, et, le premier en France, Fit sentir dans les vers une juste cadence. D'un mot mis en sa place enseigna le pouvoir. Et réduisit la muse aux règles du devoir. Par ce sage écrivain la langue réparée N'offrit plus rien de rude à l'oreille épurée.
120 ÆäÀÌÁö - Respecte dans la bête un esprit agissant: Chaque fleur est une âme à la Nature éclose; ' Un mystère d'amour dans le métal repose ; « Tout est sensible ! » Et tout sur ton être est puissant. Crains, dans le mur aveugle, un regard qui t'épie : A la matière même un verbe est attaché... Ne la...
85 ÆäÀÌÁö - L'espoir, il est vrai, nous soulage, Et nous berce un temps notre ennui ; Mais, Philis, le triste avantage, Lorsque rien ne marche après lui ! PHILINTE.
127 ÆäÀÌÁö - S'ils pouvaient au servage incliner leur fierté. Ils prennent en songeant les nobles attitudes Des grands sphinx allongés au fond des solitudes, Qui semblent s'endormir dans un rêve sans fin ; Leurs reins féconds sont pleins d'étincelles magiques, Et des parcelles d'or, ainsi qu'un sable fin, Étoilent vaguement leurs prunelles mystiques.
127 ÆäÀÌÁö - CHATS. Les amoureux fervents et les savants austères Aiment également, dans leur mûre saison, Les chats puissants et doux, orgueil de la maison, Qui comme eux sont frileux et comme eux sédentaires.
126 ÆäÀÌÁö - Mon âme a son secret, ma vie a son mystère, Un amour éternel en un moment conçu : Le mal est sans espoir, aussi j'ai dû le taire, Et celle qui l'a fait n'en a jamais rien su. Hélas! j'aurai passé près d'elle inaperçu, Toujours à ses côtés, et pourtant solitaire; Et j'aurai jusqu'au bout fait mon temps sur la terre, N'osant rien demander et n'avant rien reçu.
76 ÆäÀÌÁö - L'absence ni le temps ne m'en sauraient guérir, Et je ne vois plus rien qui me pût secourir, Ni qui sût rappeler ma liberté bannie. Dès longtemps je connais sa rigueur infinie; Mais pensant aux beautés, pour qui je dois périr, Je bénis mon martyre, et content de mourir, Je n'ose murmurer contre sa tyrannie. Quelquefois ma raison par de faibles discours M'invite à la révolte et me promet secours...
96 ÆäÀÌÁö - Dieu, tes jugements sont remplis d'équité, Toujours tu prends plaisir à nous être propice, Mais j'ai tant fait de mal que jamais ta bonté Ne me pardonnera sans blesser ta justice.
13 ÆäÀÌÁö - D'eux maint ruisseau coule et mainte fontaine, De mes deux yeux sortent pleurs à loisir; De forts souspirs ne me puis dessaisir, Et de grands vents leur cime est toute pleine. Mille troupeaux s'y promènent et paissent; Autant d'amours se couvent et renaissent Dedans mon c©«ur...
60 ÆäÀÌÁö - Qui, bâillants au soleil, se grattent sous l'aisselle; Mettre, au lieu de bonnet, la coiffe d'un chapeau ; Prendre pour se couvrir, la frise d'un manteau, Dont le dessus servit à nous doubler la panse ; Puis souffrir cent brocards d'un vieux hoste irrité, Qui peut fournir à peine à la moindre dépense ; C'est ce qu'engendre enfin la prodigalité.

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