Odes de M. de La Motte de l'Academie françoise: Avec un discours sur la poësie en général, & sur l'ode en particulier, 1±ÇChez Gregoire Dupuis, 1713 |
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11 ÆäÀÌÁö
... étoit pas encore entendu ; Mais un Oedipe infatigable Nous a de ce Sphinx refpectable , Découvert le fens le plus beau : Sur les obfcurités antiques , Ses laborieufes Critiques Ont cent fois porté le flambeau . Après tant d'©«uvres ...
... étoit pas encore entendu ; Mais un Oedipe infatigable Nous a de ce Sphinx refpectable , Découvert le fens le plus beau : Sur les obfcurités antiques , Ses laborieufes Critiques Ont cent fois porté le flambeau . Après tant d'©«uvres ...
18 ÆäÀÌÁö
... étoit propre qu'à corrom- pre l'efprit ; les autres qu'elle avoit pour fin de l'inftruire : mais les uns & les au ¡æ tres , au lieu de l'examiner en elle - mê- me , fe font fondez fur l'ufage diffé- rent que les hommes en ont fait . Ses ...
... étoit propre qu'à corrom- pre l'efprit ; les autres qu'elle avoit pour fin de l'inftruire : mais les uns & les au ¡æ tres , au lieu de l'examiner en elle - mê- me , fe font fondez fur l'ufage diffé- rent que les hommes en ont fait . Ses ...
19 ÆäÀÌÁö
... étoit d'abord differente du difcours libre & ordinaire , que par un arrangement mefuré des paroles , qui flatta l'oreille à mesure qu'il fe perfec- tionna . La fiction furvint bien - tôt avec les figures ; j'entens les figures hardies ...
... étoit d'abord differente du difcours libre & ordinaire , que par un arrangement mefuré des paroles , qui flatta l'oreille à mesure qu'il fe perfec- tionna . La fiction furvint bien - tôt avec les figures ; j'entens les figures hardies ...
22 ÆäÀÌÁö
... étoit de convaincre l'efprit d'u ne verité importante ; que la fin de la tragédie étoit de purger les paffions , & celle de la comédie de corriger les mours . Je crois cependant , avec le ref- pect que nous devons à nos maîtres que le ...
... étoit de convaincre l'efprit d'u ne verité importante ; que la fin de la tragédie étoit de purger les paffions , & celle de la comédie de corriger les mours . Je crois cependant , avec le ref- pect que nous devons à nos maîtres que le ...
24 ÆäÀÌÁö
... étoit propofé d'inftruire dans fes deux Poëmes ; que l'Iliade ne tendoit qu'à é- tablir que la difcorde ruïne les meilleu- res affaires , & que l'Odiffée faifoit voir combien la présence d'un Prince est néceffaire dans fes états . Mais ...
... étoit propofé d'inftruire dans fes deux Poëmes ; que l'Iliade ne tendoit qu'à é- tablir que la difcorde ruïne les meilleu- res affaires , & que l'Odiffée faifoit voir combien la présence d'un Prince est néceffaire dans fes états . Mais ...
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affez Ainfi ajoûtez allarmes Amor amour Anacréon Apollon auffi avoit Bacchus beauté bien-tôt C'eft C'eſt ceffe Cerbere chante charme chofes choifis Cocyte c©«ur crainte Cupido deffein défirs déja Dieu Dieux difcours digne efprits encens eſt étoit fage fageffe faifir fang fans fçais fçait fçavante fçavoir fecours fecrets fein femble fens fentir feroit fervir feul fiécle foibleffe foient foin foit folide fombres fommes fonge font fouffre fource fous fouvent fublime fuccès fuffrages fuis fuit fujet fureur gloire goût grace Héros Homere Ixion j'ai j'ofe jufqu'à jufte l'Amour l'art l'efprit l'ode l'Univers laiffe loix louanges lumiere lyre mihi Monfieur MONSEIGNEUR mortels Mufe Muſe n'eft neuf S©«urs Orphée ouvrages paffer paffions Parnaffe penfées Pindare plaifir plaifirs plaire Poëfie poëme Poëtes poëtique préfente prefque puiffance puiffe qu'à qu'un Qu©¡ raifon refpect refte s'eft ſes Théramene toûjours vainqueur verité vertu vois vûë yeux zêle
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157 ÆäÀÌÁö - J'en atteftc la Grèce & Rome , Pour perdre la vie en grand homme II en faut connoître le prix ; Et quelquefois le vrai courage Veut que le Héros la ménage , Sans craindre un aveugle mépris. <***»> Ami dont je n'étois pas digne, Et que les Dieux .m'ont enlevé , . C'eft ta valeur que je défigne, Ton c©«ur fi fouvent éprouvé. D'une âme au devoir aflervie , Sentant tout le...
77 ÆäÀÌÁö - Réprimez en nous cette curiofité téméraire qui ofe vous interroger fur vos ouvrages , & préparez-nous par la juftice à être les témoins éternels de la vérité Nous verrons alors ce que l'oeil n'a point vu , ce que l'oreille n'a point entendu , ce que l'efprit humain- n'a point compris i nous jouirons enfin du régne & des lumiéres que vous réfervés à ceux qui vous craignent.
32 ÆäÀÌÁö - Ce que l'Ode a d'efTentiel , eft précifément fa forme ; j'entens ce nombre & cette cadence , différente félon les langues ,' mais qui dans quelque langue que ce foit , lui eft toujours particulière.
6 ÆäÀÌÁö - C'eft fur leurs pas que Melpomene Conduit fes plus chers favoris : l'un plus pur , l'autre plus fublime, Tous deux partagent notre eftime ., Par un mérite différent ; Tour à tour , ils nous font entendre Ce que le c©«ur a de plus tendre , Ce que l'efprir a de plus grand. D'un Art encor plus difficile, Mais du peuple moins refpedé , Souvent plus d'une main habile Nous a fait fentir la beauté.
29 ÆäÀÌÁö - ... ni fe les exagérer. Je ne cherche à faire honneur à mon art , qu'en l'employant à mettre en jour la vérité & la vertu. C'eft ce que je me fuis propofé dans ces Odes : fur-tout , dans celles où l'imitation ne m'a pas fait violence.
43 ÆäÀÌÁö - ... qui n'aura pas le tems de fe refroidir par . la longueur de l'ouvrage. Ainfi un homme qui auroit à faire une longue courfe , devroit fe ménager d'abord , pour ne pas épuifer trop tôt fes forces ; & au contraire...
53 ÆäÀÌÁö - Livre de l'Enéide , racontant avec une extrême douleur la chute de fa patrie , & fe comparant lui-même à un grand arbre que des laboureurs s'efforcent d'abattre à coups de coignée , ne fe contente pas de prêter à cet arbre du...
21 ÆäÀÌÁö - Ceux qui fe fer vent de ces avantages pour enfeigner la vertu , lui gagnent plus fûrement les c©«urs , à la faveur du plaifir ; comme ceux qui s'en fervent pour le vice , en augmentent encore la contagion par l'agrément du Difcours. Mais ce choix ne tombe point fur la Poëlîe ; il caraétérife feulement les différens Poètes , & non pas leur art , qui de lui-même eft indifférent au bien & au mal.