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que la rédaction de l'article 18 du traité entre la Grande-Bretagne et le Japon-traité antérieur aux deux autres-avait été précédée de propositions tendant à mettre les étrangers, détenteurs de terrains, sur le même pied que les sujets japonais, tant au point de vue de la propriété des immeubles qui leur avaient été concédés en location que pour ce qui concerne le paiement de taxes et d'impôts, mais qu'on est ensuite tombé d'accord sur le maintien du régime qui jusqu'alors avait été pratiqué,

que le Gouvernement Japonais prétend, il est vrai, que la question de maintenir le status quo ne se rapportait qu'aux terrains, mais que cette prétention ne se trouve pas justifiée par les expressions employées au cours des négociations,

qu'au contraire, le représentant du Gouvernement Japonais qui a pris l'initiative pour arriver à un accord dans ce sens s'est borné à proposer le maintien du status quo dans les concessions étrangères (maintenance of the status quo in the foreign settlements),

qu'il n'est pas à présumer que le délégué de la Grande-Bretagne, en présentant un projet élaboré sur la base de ladite proposition, ait entendu faire une restriction concernant les constructions, que cela ne résulte, ni des mots insérés dans le procès-verbal, ni du contenu de l'article par lui proposé,

que, pour maintenir intégralement le status quo, il ne suffirait pas d'admettre que l'immunité fiscale, qui jusqu'à cette époque s'étendait, tant sur les terrains que sur les constructions, dans les quartiers étrangers, serait maintenue pour le sol seulement et qu'elle cesserait d'exister pour ce qui concerne les maisons,

qu'il doit surtout en être ainsi lorsqu'on considère que, pour se conformer à ce qui était convenu, les Parties ne se sont pas bornées à formuler une disposition au sujet de la confirmation des baux, mais qu'elles ont ajouté qu'aucunes conditions, sauf celles contenues dans les baux en vigueur, ne seront imposées relativement à une telle propriété (no conditions whatsoever other than those contained in such existing leases shall be imposed in respect of such property),

que cette dernière clause et rédigée d'une façon encore plus explicite dans le traité avec la France,

Attendu qu'au surplus, dans les clauses dont il s'agit, les Puissances n'ont pas parlé de terrains, comme elles auraient dû nécessairement le faire si l'immunité, contrairement à ce qui avait été pratiqué jusque là, avait dû être restreinte aux terrains,

qu'elles ont, au contraire, employé des expressions assez larges pour comprendre dans son ensemble la situation faite par les baux aux preneurs,

Attendu que le Tribunal ne saurait, non plus, admettre que les notes échangées entre les Gouvernements d'Allemagne et du Japon, au moment de la conclusion du nouveau traité, contiennent des explications de nature à placer l'Allemagne dans des conditions moins avantageuses que les deux autres Puissances,

que le Gouvernement du Japon a surtout voulu tirer argument de ce que le Gouvernement Allemand a fondé l'immunité fiscale sur ce qu'il

est interdit aux étrangers d'acquérir la propriété de terrains situés au Japon, mais qu'à cet égard il faut considérer qu'en fait les constructions avaient toujours eu le caractère de dépendances des terrains au point de vue des impôts, et qu'il n'est pas à présumer que le Gouvernement Allemand ait entendu renoncer aux avantages consentis en faveur de la Grande-Bretagne par le nouveau traité, ce qui serait d'ailleurs en contradiction avec la clause assurant à l'Allemagne le traitement de la nation la plus favorisée,

PAR CES MOTIFS :

Le Tribunal d'Arbitrage, à la majorité des voix, décide et déclare: Les dispositions des traités et autres engagements mentionnés dans les protocoles d'arbitrage n'exemptent pas seulement les terrains possédés en vertu des baux perpétuels concédés par le Gouvernement Japonais ou en son nom, mais elles exemptent les terrains et les bâtiments de toute nature construits ou qui pourraient être construits sur ces terrains, de tous impôts, taxes, charges, contributions ou conditions quelconques autres que ceux expressément stipulés dans les baux en question.

Fait à la Haye, dans l'Hôtel de la Cour permanente d'Arbitrage, le 22 mai 1905.

(Signé) G. GRAM
) L. RENAULT

Au moment de procéder à la signature de la présente Sentence arbitrale, usant de la faculté que me confère l'article 52, alinéa 2, de la Convention pour le règlement pacifique des conflits internationaux, conclue à la Haye le 29 juillet 1899, je tiens à constater mon dissentiment absolu avec la majorité du Tribunal, en ce qui concerne les motifs comme le dispositif de la Sentence.

(Signé) I. MOTONO

Agreement for Arbitration between Germany and Japan, August 28, 19021

In der Erwägung,

dass zwischen den Regierungen von Deutschland, Frankreich und Grossbritannien einerseits und der Japanischen Regierung andrerseits ein Streitfall über den wahren Sinn und die Bedeutung der nachstehend aufgeführten Bestimmungen der zwischen ihnen abgeschlossenen Verträge und anderen Vereinbarungen entstanden ist, nämlich:

Artikel XVIII, Absatz 4, des Handels-und Schiffahrtsvertrages zwischen dem Deutschen Reich und Japan vom 4. April, 1896:

"Sobald diese Einverleibung erfolgt" [das heisst, sobald die ein1Official report, p. 5.

zelnen Fremdenniederlassungen in Japan den betreffenden Japanischen Gemeinden einverleibt sein werden], "sollen die bestehenden, zeitlich umbegrenzten Ueberlassungsverträge, unter welchen jetzt in den gedachten Niederlassungen Grundstücke besessen werden, bestätigt und hinsichtlich dieser Grundstücke sollen keine Bedingungen irgend einer anderen Art Auferlegt werden, als sie in den bestehenden Ueberlassungsverträgen enthalten sind";

ferner, Ziffer 3 der Note des Kaiserlich Deutschen Staatssekretärs des Auswärtigen Amts vom selben Tage an den Kaiserlich Japanischen Gesandten in Berlin:

"3. dass, da das Eigenthum an den im Artikel XVIII des Vertrages erwähnten Niederlassungsgrundstücken dem Japanischen Staate verbleibt, die Besitzer oder deren Rechtsnachfolger für ihre Grundstücke ausser dem kontraktmässigen Grundzins Abgaben oder Steuern irgend welcher Art nicht zu entrichten haben werden";

Und im Absatz 1 der Erwiderung des Japanischen Gesandten vom selben Tage auf die vorhergehende Note:

"das die darin unter Nummer 1 bis 4 zum Ausdruck gebrachten Voraussetzungen, welche den Erwerb dinglicher Rechte an Grundstücken, die Errichtung von Waarenhäusern, die Steuerfreiheit der Grundstücke in den Fremdenniederlassungen und die Erhaltung wohlerworbener Rechte nach Ablauf des Vertrages zum Gegenstande haben, in allen Punkten zutreffend sind";

Artikel XXI, Absatz 4, des revidirten Vertrages Zwischen Frankreich und Japan vom 4. August, 1896:

"Lorsque les changements ci-dessus indiqués auront été efectués" [das heisst: sobald die einzelnen Fremdenniederlassungen in Japan den betreffenden Japanischen Gemeinden einverleibt sein und Bestandtheile der Japanischen Gemeinden bilden werden; und sobald die zuständigen Japanischen Behörden alle municipalen Verbindlichkeiten und Verpflichtungen übernommen haben un die municipalen Gelder und Vermögensgegenstände, welche diesen Niederlassungen gehören, den genannten Japanischen Behörden übergeben sein werden], "les baux à perpétuité en vertu desquels les étrangers possèdent actuellement des propriétés dans les quartiers seront confirmés, et les propriétés de cette nature ne donneront lieu à aucuns impôts, taxes, charges, contributions ou conditions quelconques autres que ceux expressément stipulés dans les baux en question"; und

Artikel XVIII, Absatz 4, des revidirten Vertrages vom 16. Juli, 1894, zwischen Grossbritannien und Japan:

"When such incorporation takes place" [das heisst: sobald die einzelnen Fremdenniederlassungen in Japan den betreffenden Japanischen Gemeinden einverleibt sein werden], "existing leases in perpetuity under which property is now held in the said Settlements shall be confirmed, and no conditions whatsoever other than those contained in such existing leases shall be imposed in respect of such property"; In der Erwägung,

dass der Streitfall auf gewöhnlichem diplomatischen Wege nicht erledigt werden kann;

Und in der Erwägung,

dass die betheiligten Mächte, welche Signatarmächte des Haager Abkommens zur friedlichen Erledigung internationaler Streitfälle sind, beschlossen haben, den Streitfall dadurch zu erledigen, dass sie denselben in Gemässheit der Bestimmungen des vorerwähnten Abkommens einem unparteiischen Schiedsgericht unterbreiten;

haben die genannten Regierungen zur Ausführung dieses Entschlusses die nachstehenden Vertreter, nämlich:

die Regierung von Deutschland:

den Ausserordentlichen Gesandten und Bevollmächtigten Minister Seiner Majestät des Deutschen Kaisers, Königs von Preussen, Herrn Grafen von Arco Valley;

die Regierung von Frankreich:

den Bevollmächtigten Minister, Geschäftsträger von Frankreich, Herrn G. Dubail;

die Regierung von Grossbritannien:

den Ausserordentlichen Gesandten und Bevollmächtigten Minister Seiner Majestät des Königs von Grossbritannien, Sir Claude Maxwell Macdonald, G.C.M.G., K.C.B.;

die Regierung von Japan:

den Minister der Auswärtigen Angelegenheiten Seiner Majestät des Kaisers von Japan, Herrn Baron Komura Jutaro;

ermächtigt, das nachstehende Protokoll abzuschliessen:

I. Die an dem Streitfall betheiligten Regierungen kommen dahin überein, dass das Schiedsgericht, welchem der Streitfall zur endgültigen Entscheidung vorzulegen ist, aus drei Mitgliedern bestehen soll, die dem ständigen Schiedshof im Haag angehören und in nachstehender Weise zu bestimmen sind:

Jede Partei hat sobald wie möglich, jedenfalls nicht später als zwei Monate nach dem Datum dieses Protokolls, einen Schiedsrichter zu ernennen, und die beiden so ernannten Schiedsrichter haben gemeinschaftlich einen Obmann zu wählen. Wenn die beiden Schiedsrichter zwei Monate nach ihrer Ernennung einen Obmann noch nicht gewählt haben, so soll Seine Majestät der König von Schweden und Norwegen gebeten werden, einen Obmann zu ernennen.

II. Die Streitfrage, über welche die in diesem Schiedsverfahren streitenden Parteien eine endgültige Entscheidung des Schiedsgerichts erbitten, ist folgende:

Befreien die vorerwähnten Bestimmungen der Verträge und übrigen Vereinbarungen lediglich den Grund und Boden, welcher unter den zeitlich unbegrenzten, von der Japanischen Regierung oder für dieselbe abgeschlossenen Ueberlassungsverträgen besessen wird, oder befreien sie Grund und Boden und Gebäude jeglicher Art, welche auf diesem Grund und Boden errichtet sind oder in der Folge errichtet werden sollten, von allen Abgaben, Steuern, Lastem, Contributionen oder Bedingungen jeder Art, welche nicht ausdrücklich in den betreffenden Ueberlassungsverträgen festgesetzt sind?

III. Innerhalb von acht Monaten, vom Datum dieses Protokolls an gerechnet, soll jede Partei den einzelnen Mitgliedern des Schiedsge

richts und der Gegenpartei in je einem Exemplar eine vollständige, geschriebene oder gedruckte Darstellung des Streitfalls, ihrer Gründe und des Beweismaterials überreichen, auf welche sie sich in dem gegenwärtigen Schiedsverfahren stützt. Innerhalb von weiteren sechs. Monaten haben beide Parteien in gleicher Weise in geschriebener oder gedruckter Form ihre Gegenvorstellungen nebst deren schliesslicher Begründung sowie das ergänzende Beweismaterial einzureichen; diese Gegenvorstellungen, deren Begründung und das ergänzende Beweismaterial sollen indessen lediglich eine Erwiderung auf die von der Gegenpartei eingereichte Darstellung des Streitfalls, auf dessen Begründung und auf das darauf bezügliche Beweismaterial enthalten.

IV. Jeder Partei steht das Recht zu, dem Schiedsgericht als Beweismaterial alle diejenigen Urkunden, Schriftstücke, amtlichen Correspondenzen und anderen offiziellen oder öffentlichen Erklärungen und Akten über den Streitgegenstand zu unterbreiten, deren Vorlegung sie als nothwendig erachtet. Wenn aber eine Partei in ihrer Darstellung des Streitfalls, ihrer Gegenvorstellung oder Begründung ein in ihrem ausschliesslichen Besitz befindliches Schriftstück erwähnt oder auf ein solches Bezug nimmt, ohne eine Abschrift beizufügen, so ist sie verpflichtet, der Gegenpartei auf deren Verlangen innerhalb von dreissig Tagen nach Stellung des bezüglichen Antrags eine Abschrift des betreffenden Schriftsücks auszuhändigen.

V. Jede Partei ist berechtigt, vorbehaltlich des Rechts einer Erwiderung seitens der Gegenpartei, dem Schiedsgericht innerhalb einer von ihm zu bestimmenden Frist zur geeigneten Verwerthung eine Aufzeichnung derjenigen Einwendungen vorzulegen, die sie bezüglich der von der anderen Partei eingereichten Gegenvorstellung, deren Begründung und des ergänzenden Beweismaterials erhebt, wenn sie der Ansicht ist, dass die betreffenden Schriftstücke oder einige derselben unerheblich oder unrichtig sind, oder sich nicht genau in den Grenzen einer Erwiderung auf die Darstellung des Streitfalls, deren Begründung oder auf das Beweismaterial halten.

VI. Abgesehen von den unter Nummer III und V dieses Protokolls aufgeführten, sollen keine Schriftstücke oder Mittheilungen in schriftlicher oder mündlicher Form in dem Schiedsverfahren zugelassen oder berücksichtigt werden, es sei denn, dass das Schiedsgericht von einer Partei neue oder ergänzende, in schriftlicher Form abzugebende Erläuterungen oder Aufschlüsse verlangt. Sind diese Erläuterungen oder Aufschlüsse gegeben, so soll die Gegenpartei berechtigt sein, sich hierauf innerhalb einer vom dem Schiedsgericht zu bestimmenden Frist schriftlich zu äussern.

VII. Das Gericht soll an einem später von den Parteien zu bezeichnenden Ort so bald wie thunlich zusammentreten, aber nicht eher als zwei Monate und nicht später als drei Monate nach Einreichung der Gegenvorstellung gemäss Nummer III dieses Protokolls; es soll den Streitfall unparteiisch und sorgfältig prüfen und entscheiden. Die Entscheidung des Gerichtes soll, wenn möglich, innerhalb eines Monats nach dem Zeitpunkt verkündet werden, an dem der Präsident die Verhandlung für geschlossen erklärt hat.

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