Revue de Paris

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Louis Désiré Véron
Bureau de la Revue de Paris., 1841

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242 ÆäÀÌÁö - Par les principes, la philosophie ne peut faire aucun bien que la religion ne le fasse encore mieux, et la religion en fait beaucoup que la philosophie ne saurait faire. Par la pratique, c'est autre chose; mais encore faut-il examiner.
220 ÆäÀÌÁö - Le premier jour du mois de mai Put le plus heureux de ma vie: Le beau dessein que je formai, Le premier jour du mois de mai! Je vous vis et je vous aimai. Si ce dessein vous plut, Sylvie, Le premier jour de mois de mai Fut le plus heureux de ma vie.
103 ÆäÀÌÁö - C'est Walter Scott qui parle : «Autrefois, il ya déjà bien des années, chaque villageois avait sa vache et son porc, et son enclos autour de la maison. Là où un seul fermier laboure aujourd'hui, trente petits fermiers vivaient autrefois ; de sorte que, pour un individu plus riche à lui seul, il est vrai, que les trente fermiers de l'ancien temps, il ya maintenant vingt-neuf journaliers misérables, sans emploi pour leur intelligence et pour leurs bras, et dont plus de moitié est de trop....
85 ÆäÀÌÁö - Cependant, qu'il en soit ce que M. de Guise voudra, peutêtre aura-t-il un jour quelque peine à se tirer de la position où il va se mettre; mais à coup sûr la France ne peut y trouver que des avantages.
42 ÆäÀÌÁö - On croirait faire injure à la raison, si l'on disait un mot en faveur de ses rivales ; cependant il n'ya que les passions, et les grandes passions, qui puissent élever l'âme aux grandes choses. Sans elles, plus de sublime, soit dans les m©«urs, soit dans les ouvrages ; les beaux-arts retournent en enfance, et la vertu devient minutieuse.
186 ÆäÀÌÁö - Corneille a traités, et ses nobles expressions étaient si présentes à mon esprit qu'elles n'étaient pas un médiocre empêchement aux miennes. Dans ce poème inimitable qu'il a fait de la Mort de Pompée, il a traduit avec tant de succès ou même rehaussé avec tant de force ce qu'il a emprunté de Lucain et il a porté si haut la vigueur de ses pensées et la majesté de son raisonnement qu'il est sans doute un peu malaisé de le suivre.
226 ÆäÀÌÁö - V©«inem©«ïnen prit sa harpe et en fit vibrer, l'une après l'autre, toutes les cordes, et ses chants résonnèrent harmonieusement dans l'air et ébranlèrent toute la nature. Les cascades , en l'écoutant , s'arrêtèrent dans leur chute ; les arbres cessèrent de se courber sous le souffle du vent; l'ours se dressa sur ses pattes pour l'entendre. Le dieu lui-même , attendri par ses chants , pleura. Ses larmes coulèrent le long de sa barbe blanche , et traversèrent ses trois manteaux et ses...
166 ÆäÀÌÁö - ... se peignent sur mon front , je n'ai point l'art de me contraindre; en m'abordant, on lit dans mes yeux si le sérieux ou l'enjouement « * , présidera à ma conversation. J'ai des amis ; j'en ai peu ; s'il était possible d'en cultiver beaucoup , je n'en pourrais chérir qu'un petit nombre.
221 ÆäÀÌÁö - L'air de ce pays inspire Je ne sais quoi de fripon , Qui n'est pas propre à vous dire. Depuis que feu Céladon, Pour la précieuse Astrée , L'âme de douleur outrée , Mit ses jours à l'abandon , Amour résolut, dit-on, Que l'air de cette contrée Rendroit le plus fier dragon Doux comme un petit mouton. Depuis que j'y suis entrée J'ai déjà changé de ton. Je ne me meurs pas encore ; Mais, entre nous, j'ai bien peur D'une inquiète langueur Qui me force à voir l'aurore. J'ai par-tout l'esprit...

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