L'Ami des musesChez Louis Chambeau, 1758 - 352ÆäÀÌÁö |
µµ¼ º»¹®¿¡¼
23°³ÀÇ °á°ú Áß 1 - 5°³
24 ÆäÀÌÁö
... douceur étrangere ; Au feul plaifir d'aimer j'abandonnai mon c©«ur , Je te parlai d'amour , tu te plus à m'entendre ; Les jours étoient trop courts pour nos doux entretiens : Et je connois peu de vrais biens Dont on puiffe jamais ...
... douceur étrangere ; Au feul plaifir d'aimer j'abandonnai mon c©«ur , Je te parlai d'amour , tu te plus à m'entendre ; Les jours étoient trop courts pour nos doux entretiens : Et je connois peu de vrais biens Dont on puiffe jamais ...
42 ÆäÀÌÁö
... douceurs de la folitude , L'amour d'une paifible étude Arrêtent Greffet & Lefranc . Ainfi , loin du bruit de la Ville , Sous le hêtre & fous le tilleul , Defpreaux cherchoit un azile , Dans la folitude d'Auteuil : Alors moins fenfible à ...
... douceurs de la folitude , L'amour d'une paifible étude Arrêtent Greffet & Lefranc . Ainfi , loin du bruit de la Ville , Sous le hêtre & fous le tilleul , Defpreaux cherchoit un azile , Dans la folitude d'Auteuil : Alors moins fenfible à ...
60 ÆäÀÌÁö
... cantons paifibles Et moins fuperftitieux , Bois où l'amour à des charmes . À qui l'auftere pudeur Se foumettroit fans allarmes . Bois où même avec douceur , Dans le plus cruel malheur , L'amour verferoit des larmes 60 L'AMI DES MUSES ,
... cantons paifibles Et moins fuperftitieux , Bois où l'amour à des charmes . À qui l'auftere pudeur Se foumettroit fans allarmes . Bois où même avec douceur , Dans le plus cruel malheur , L'amour verferoit des larmes 60 L'AMI DES MUSES ,
75 ÆäÀÌÁö
... douceurs d'un feftin pareil , Reculons l'inftant du fommeil , Il ne peut nous donner qu'un fonge . Que l'aube , à fon brillant retour , Sur les gazons nous trouve encore Difputant de vers & d'amour ; Et de nouveau voyons éclorre , Pour ...
... douceurs d'un feftin pareil , Reculons l'inftant du fommeil , Il ne peut nous donner qu'un fonge . Que l'aube , à fon brillant retour , Sur les gazons nous trouve encore Difputant de vers & d'amour ; Et de nouveau voyons éclorre , Pour ...
80 ÆäÀÌÁö
... fon chemin il trouve la fageffe Qui méditoit au coin d'un bois , Quoi , Madame , c'est vous ! C'est moi ; quelle allegreffe ! Qu'avec ! Qu'avec douceur je vous revois ¡é Depuis l'âge d'or 30 L'AMI DES MUSES . LE PLAISIR ET LA SAGESSE 8.
... fon chemin il trouve la fageffe Qui méditoit au coin d'un bois , Quoi , Madame , c'est vous ! C'est moi ; quelle allegreffe ! Qu'avec ! Qu'avec douceur je vous revois ¡é Depuis l'âge d'or 30 L'AMI DES MUSES . LE PLAISIR ET LA SAGESSE 8.
±âŸ ÃâÆǺ» - ¸ðµÎ º¸±â
ÀÚÁÖ ³ª¿À´Â ´Ü¾î ¹× ±¸¹®
affez aimable aime ainfi Amant amour Apollon auffi avoit azile beauté beaux jours belle Bergere bonheur C'eft C'eſt careffe charmes cher Ciel Cithere connoître Déeffe defirs deftin Dieu Dieux doux efprit EPIGRAMME EPITRE eſt étoit fage fageffe fans art fans ceffe fecret fein féjour fens fentimens fentiment feul févere fiécle fimple fincére flatte fleurs foible foins foit folitude fombre fommes fon c©«ur fonge font foupirs fous fouvent fublime fuccès fuis gloire goût Gouter graces hélas Héros heureuſe heureux Heureux mortel ibid inftans j'ai jeuneffe jufte l'amour l'efprit laiffe lieux loix luftre MADAME MADEMOISELLE MADEMOISELLE CLAIRON MADEMOISELLE GAUSSIN MADRIGAL Maîtreffe Minorque momens MONSIEUR MONSIEUR B mortel Mufe n'eft qu'un paffage paffe Paphos Philis Philofophie plaifir plaifirs plaire plaiſirs pleurs préfent puiffe raiſon refte rien ſein ſes ſon Sylvandre talens tendre tendreffe Themire Tircis Tithon tranquile trifte uſage v©«ux Voltaire volupté yeux
Àαâ Àο뱸
248 ÆäÀÌÁö - En quelque climat que j'erre , Plus que tous les autres lieux Cet heureux coin de la terre Me plaît , et rit à mes yeux ; Là, pour couronner ma vie, La main d'une Parque amie Filera mes plus beaux jours ; Là reposera ma cendre ; Là Tyrcis ' viendra répandre Les pleurs dus à nos amours.
272 ÆäÀÌÁö - L'infidelle fe fixe enfin Sur la belle & pâle Jonquille. On diroit que la tendre fleur Ranime au gré de fon vainqueur Le foible éclat dont elle brille : Du triomphe il goûte le prix : Chloé vole , approche , il eft pris.
11 ÆäÀÌÁö - Quelques noms odieux qu'en ces vers je te donne, Je sens, dans le moment, que l'on doit t'abhorrer; Que mon c©«ur, hormis toi, ne trouve rien d'aimable Et, par un charme inconcevable, Avec ce qui rendrait une autre abominable, Tu trouves le moyen de te faire adorer.
175 ÆäÀÌÁö - Les pièces de son armure Et sa blonde chevelure, Prend un trait, un trait vainqueur, Qu'il me lance au fond du c©«ur : « Voilà, dit-il, pour ta peine.
159 ÆäÀÌÁö - Est-ce ma faute, à moi, puisqu'ils sont applaudis ? Dieu, quel bonheur pour moi, pour cette étoffe, De ne point habiter ce pays limitrophe Des conquêtes de notre roi ! Dans la Hollande, il est une autre loi. En vain j'étalerais ce galon qu'on renomme, En vain j'exalterais sa valeur, son débit : Ici, l'habit fait valoir l'homme ; Là, l'homme fait valoir l'habit.
173 ÆäÀÌÁö - Homme qui femme prend, se met en un état Que de tous à bon droit on peut nommer le pire Fol étoit le second qui fit un tel contrat : A l'égard du premier, je n'ai rien à lui dire.
156 ÆäÀÌÁö - Capable de gagner et l'esprit et le c©«ur. Dans ce cercle nombreux de bonne compagnie, Quels honneurs je reçus ! Quels égards ! Quel accueil ! Auprès de la maîtresse, et dans un grand fauteuil, Je ne vis que des yeux toujours prêts à sourire; J'eus le droit d'y parler, et parler sans rien dire.
249 ÆäÀÌÁö - Mais ils en auroient moins de charmes Si ma main les eût mieux tracés. Les traits de cette main tremblante Seront déchiffrés tour-à-tour; Rien n'échappe aux yeux d'une amante Qui lit au flambeau de l'Amour.
21 ÆäÀÌÁö - D'une vertu plus fociable, il joindroit le jufte milieu A cet hommage pur & tendre, Que tous les c©«urs auroient dû rendre Aux grandeurs, aux bienfaits de Dieu ! Que nous encenfons nos erreurs.