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is Ra Scrome IV.
Scrome IV. page 434.

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5°. La différence des produits des bouquets femés à 1 grain & à 6, eft extrême. Les premiers n'ont pû produire que 140 tuyaux; les autres ont multiplié jufques à 1650 : il est vrai que le nombre des bouquets à 6 grains eft plus grand, ce qui en diminue un peu la différence.

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6. J'ai vu beaucoup de tuyaux desquels il en étoit forti d'autres, tous auffi forts & auffi longs, que celui dont ils tiroient leur origine ils partoient du premier nœud au-deffus de la terre: communément à 3, à 4, ou à 5 pouces au-deffus de fa furface; ils avoient fourché 2, 3, jusqu'à 4 tuyaux: c'est-là la premiere fois que j'ai apperçu cette multiplication; jufqu'alors je n'avois vu taller les plantes que du colet c'eft-à-dire du point de féparation des racines qui tendent en en bas, & des

tuyaux qui tendent en en haut. 7°. Je foupçonnois, pendant l'été, quelle étoit la cause de la grande vigueur des plantes de cette expérience, mais elle devint bien plus fenfible après la moiffon ; car ayant arraché moi-même des touffes de chaume, je trouvai les racines fi abondantes, qu'elles étoient innombrables; ce fait eft exactement vrai. Je ne pus venir à bout de les compter à une feule plante, de celles qui paffoient 15 à 20 tuyaux; ces racines étoient entrelaffées les unes dans les autres, avec une fi grande confufion, qu'après en avoir compté plufieurs centaines, je fus cbligé d'y renoncer leur longueur & leur groffeur répondoient à leur nombre.

Je dois à préfent rappeller ici, que les divers accidents que j'avois effuyés dans mes premie

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res expériences, m'avoient fait connoître qu'il étoit néceffaire d'augmenter la quantité des femences; j'en ai fait infenfiblement l'augmentation d'une année à l'autre au refte il importe beaucoup, pour le fuccès de la nouvelle culture, de ne pas tomber dans un autre excès en chargeant la terre de plus de plantes qu'elle n'en peut nourrir; la récolte en feroit notablement diminuée.

Il paroît par cette expérien ce, que les bouquets qui avoient été fémés à fix grains, ne fe font point nui les uns aux autres; au contraire il a été avantageux de les avoir ainfi enfemencés, puifqu'ils ont beaucoup plus rapporté que les autres; d'où l'on doit tirer cette conféquence pour la pratique, que l'on ne doit point craindre de porter la quantité des femences au-delà de ce que

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