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C'est le desbaucheur des malings espritz,
Qui souz forte main [ sont liez et pris, &c.

(Euvres, i. p. 169.) It was so completely forgotten that, when the Abbé Desmarais used it again at the end of the seventeenth century in an epistle, he was under the impression that he was the inventor of a new measure. He, too, found no imitators, and it was not till the nineteenth century that the division 5+5 was firmly established, although it still remains the exception and is almost wholly confined to short elegiac pieces, having the same advantage for such poems as the regular classical Alexandrine.

5. Besides these two kinds of decasyllabic lines, a third variety is occasionally found in a few O. F. poems, with the cesura after the sixth syllable (6+4). This division occurs here and there in O. F. lyric poetry, in parts of the Jeu de Saint-Nicolas of Jehan Bodel, and also in about a third (4,000 lines) of the chanson de geste of Aiol et Mirabel: François sont orgellous, | demesure, Laidengier le vauront | et ramproner, Il nel poroit soufrir | ne endurer, Tost respondroit folie, | car petit set, Si l'aroient li Franc | tost afolet, &c.

(11. 147 sqq.)

Of classical modern poets Voltaire is the only one to have applied this treatment of the decasyllabic line. It occurs in his comedies mixed with the ordinary 4+6:

Nous en sommes fort près, | et notre gloire
N'a pas le sou.

Il ne repose point, | car je l'entends.

(La Prude, Act i. Sc. 3.)

Since then it has been totally abandoned 1.

(Ibid. Act iii. Sc. 4.)

The other lines that have a cesura are of comparatively

rare occurrence.

1 Ephraïm Mikhaël (1866–90) has shown that French poets were wrong to completely shun this division of the decasyllabic line:

C'est un soir de silence | et de deuil tendre;
Tous les lys du jardin | tremblent un peu;
Les ormes de l'allée | ont l'air d'attendre:
On dirait que les vents | pleurent un dieu.

(Quoted by Le Goffic et Thieulin, p. 88.)

6. The line of eleven syllables has generally been used with the cesura after the fifth syllable (5+6):

Enfin, faites tant | et si souvent l'aumône

Qu'à ce doux travail | ardemment occupé,

Quand vous vieillirez, | tout vieillit, Dieu l'ordonne,
Quelque ange en passant | vous touche et vous moissonne
Comme un lis d'argent | pour la Vierge coupé.

(Mme. Desbordes-Valmore, Poésies, ii. p. 62.)

Les sylphes légers | s'en vont dans la nuit brune
Courir sur les flots des ruisseaux querelleurs,
Et jouant parmi les blancs rayons de lune,
Voltigent riants | sur la cime des fleurs.

(Théodore de Banville, Petit Traité, p. 17.)

Soyons deux enfants, | soyons deux jeunes filles
Éprises de rien et de tout étonnées,
Qui s'en vont pâlir | sous les chastes charmilles
Sans même savoir qu'elles sont pardonnées.

(Verlaine, Choix de Poésies, p. 118.)

The hendecasyllabic line was also divided in this way by those poets of the Renaissance who strove to compose Sapphic odes and only succeeded in writing ordinary French lines of eleven syllables1:

Que j'estois heureux | en ma jeune saison,
Avant qu'avoir beu l'amoureuse poison!

Bien loin de souspirs, | de pleurs et de prison,

Libre je vivoy.

(Ronsard, Euvres, ii. p. 376.)

A few modern poets have experimented with the division

6+5:

O marinier joli, je veux passer l'onde;

Je veux voir avec toi | les pays chantants

Où les beaux amoureux sont toujours constants.
Le soleil est tombé | dans la mer profonde.

(Jean Richepin, La Mer, p. 226.)

Other modern poets, principally Verlaine, have introduced a double cesura in this kind of line-one after the third, and the other after the seventh syllable (3+4+4). This seems the best division of the hendecasyllabic line :

La tristesse, la langueur | du corps humain
M'attendrissent, me fléchissent, m'apitoient,

Ah! surtout quand des sommeils | noirs le foudroient,
Quand des draps | zèbrent la peau, | foulent la main !

(Verlaine, Sagesse, p. 110.)

1 See chap. xi. p. 298.

Verlaine also presents other examples of ternary divisions of this line:

Et la bonté qui s'en allait | de ces choses
Etait puissante et charmante tellement
Que la campagne autour | se fleurit de roses
Et que la nuit paraissait | en diamants.

(Choix de Poésies, p. 260.)

The hendecasyllabic line is occasionally found in O. F. with the cesura after the seventh syllable (7+4), as in these verses of Richard de Semilly:

Vers li me tres, si li dis | 'suer, dites moi,
Por quoi parles vos d'ami? | est ce desroi?'
'Sire, je le vos dirai | mult bien por quoi:' &c.

(Bartsch, Rom. und Past., p. 8o.)

7. In the line of nine syllables the cesura is generally placed after the third or fifth syllable (3+6 or 5+4):

Et mon âme et mon cœur en délires
Ne sont plus qu'une espèce d'œil double
Où tremblote | travers un jour trouble
L'ariette, hélas! de toutes lyres !

(Verlaine, Choix de Poésies, p. 115.)

The division 5+4 is more frequent:

Mais l'ombre toujours | entend frémir
Ta plainte qui meurt | comme étouffée,
Et tes verts roseaux | tout bas gémir,
Fleuve qu'a rougi | le sang d'Orphée.

(Théodore de Banville, Cariatides, p. 49.)

Moi je vous ai vus, | vierges rivages
Aux parfums calmants, | aux bois épais,

Où chantent des choeurs d'oiseaux sauvages,

Où rêve l'oubli | qu'endort la paix.

(Jean Richepin, La Mer, p. 261.)

The cesura is sometimes placed after the fourth syllable (4+5), as in these lines of Fernand Gregh:

Ne pleure pas, | ô ma triste enfant,
Mon grand amour | veille et te défend.
Le vent est froid, | le foyer sans flammes,
Mais chauffons-nous au feu de nos âmes.
Si le silence est sombre et méchant,

Que nos baisers | nous soient comme un chant,

Un chant léger | qui berce la nuit,

Qui bercera notre sombre ennui.

(La Maison de l'Enfance, p. 48.)

This division is found combined with 3+6 in a song of
Malherbe of which the first strophe is given:

Sus debout | la merveille des belles,
Allons voir sur les herbes nouvelles
Luire un émail, dont la vive peinture
Défend à l'art d'imiter la nature.

(Euvres, i. p. 226.)

The most effective division of the line of nine syllables is the one which separates it into three equal parts by the use of a double cesura:

La Musique aujourd'hui | pourrait dire
Ce que j'ai | dans le cœur de tristesse:
C'est un chant qui s'élève et s'abaisse,
C'est le thrène | au lointain | d'une lyre;

Un refrain au retour | monotone
Et si doux qu'on dirait | du bonheur,
Mais où vient se briser | en mineur

Un arpège éploré | qui s'étonne.

(Fernand Gregh, La Maison de l'Enfance, p. 145.)

The ternary division is also occasionally found in O. F. lyric poetry:

Je ne sai dont li maus | vient que j'ai,

Mais ades loiaument | amerai.

(Bartsch, Rom. und Past., p. 82.) Still scarcer than the lines of eleven and nine syllables are those lines with a number of syllables exceeding that of the Alexandrine.

8. The line of thirteen syllables is very rare in O. F. In the seventeenth century it is found in a bacchic song of the burlesque poet Scarron with the cesura after the fifth syllable (5+8):

Sobres, loin d'ici, | loin d'ici, buveurs d'eau bouillie;
Si vous y venez, | vous nous ferez faire folie...
Vous qui les oiseaux | imitez en votre breuvage,
Puissiez-vous aussi | leur ressembler par le visage!...
Jetons nos chapeaux, | et nous coiffons de nos serviettes,
Et tambourinons | de nos couteaux sur nos assiettes1.

But it was not till the late nineteenth century that this measure was really tested. Théodore de Banville affords one or two examples of it, also with the cesura after the fifth syllable:

Le tigre indien, | le lynx, les panthères tachées,
Suivent devant lui, | par des guirlandes attachées,

1 Quoted by Quicherat, p. 547.

Les chèvres des monts, | que, réjouis par de doux vins,
Mènent en dansant | les satyres et les Sylvains.

(Petit Traité, p. 18.)

The second parts of these lines seem to drag somewhat, and, as if conscious of this, Richepin tried the division

6+7:

Dans l'ombre autour de moi | vibrent des frissons d'amour,
Venu je ne sais d'où | parmi les senteurs salines
Traîne un vol de parfums, | oeillets, roses, miel, pralines.
Le vent voluptueux | roule un choeur de voix câlines,
Dans l'ombre autour de moi | vibrent des frissons d'amour.
(La Mer, p. 239.)

The Décadents and Symbolistes have used varying cesuras in the same piece, not infrequently with good effect, as Verlaine in the following stanzas in which the ternary division preponderates:

Simplement, comme on verse un parfum | sur une flamme
Et comme un soldat | répand son sang | pour la patrie,
Je voudrais pouvoir mettre mon coeur avec mon âme
Dans un beau cantique | à la sainte Vierge Marie.
Mais je suis, hélas! | un pauvre pécheur | trop indigne,
Ma voix hurlerait | parmi le choeur des voix des justes:
Ivre encore du vin amer | de la terrestre vigne,
Elle pourrait offenser | des oreilles augustes.

(Choix de Poésies, p. 276.)

The few modern poets who have attempted the line of fourteen syllables have generally placed the cesura after the sixth syllable (6+8):

Aussi la créature | était par trop toujours la même,

Qui donnait ses baisers comme un enfant donne des noix;
Indifférente à tout, | hormis au prestige suprême

De la cire à moustache | et de l'empois de faux cols droits.
(Verlaine, Euvres Compl., ii. p. 322.)

The least inharmonious division of this line is the ternary division with the first cesura after the fourth syllable and the second after the eighth (4+4+6), preferably with feminine ending.

This treatment of the line was invariably followed by the few O. F. poets who used this measure:

Mahom reni,
En Jesu crei,

k'en enfer trait, | ki lui sert et honure;
Jesu reclaim, | Jesus m'haid e sucure.
(St. Auban1, 11. 607-8.)

1 Quoted by Tobler, p. 127.

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