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(c) The combination of a vowel with a vocalized consonant, e.g. étroit (strictum), fait ( factum), fruit ( fructum), huit (õcto), lait (lactem), mieux (mělius), nuit (noctem). Here also may be classed certain words of German origin, in which the w has been vocalized, e. g. ouais (weh), ouest (west), marsouin (marswín).

1. Exceptions to (a): Hier (hĕri) in O. F. is properly invariably monosyllabic:

Ter par matin devant la porte. (Roman de Renart, i. p. 10.) It was often reckoned as dissyllabic during the sixteenth and the first half of the seventeenth century, and since Racine and Boileau that treatment of the word has prevailed, although not always followed:

But:

Moindre estoit hi-er nostre ennuy.

(Garnier, Marc-Antoine, l. 234.)

Je l'observais hi-er, et je voyais ses yeux.

(Racine, Athalie, Act i. Sc. 1.)

Le césar d'aujourd'hui heurtait celui d'hi-er.

(V. Hugo, Légende des Siècles, i. p. 192.) Tu crois donc en ce Dieu que tu niais hi-er?

(Leconte de Lisle, Poèmes Tragiques, p. 52.) Tous les vaincus d'hi-er n'ont pas l'air soucieux.

(Sully-Prudhomme, Poésies, ii. p. 269.)

Hier dans sa belle humeur elle entretint Valère.

(Corneille, Horace, Act i. Sc. 1.)

Puisque ce n'est que d'hier que vous m'en fîtes part.
(Molière, Ecole des Maris, Act ii. Sc. 9.)

Hier encor j'empochais une prime d'un franc.

(V. Hugo, Châtiments, p. 105.)

Lierre (hed(e)ram + the article), which has now correctly resumed its diphthong, was treated contrary to the rule by the poets of the sixteenth century:

Un grand chesne je vy embrassé de li erre.

(Baïf, Poes. Chois., p. 213.)

Je plante mon li-erre au pied de tes lauriers.

But in modern poets:

(Régnier, Sat. i. p. 8.)

Une église des champs que le lierre verdit.

(V. Hugo, Contemplations, ii. p. 261.)

The word miel (měl), which according to its derivation

should only have one syllable, was occasionally used in a dissyllabic form in the verb emmieller by a few poets of the sixteenth century :

Emmi-ella les graces immortelles.

(Ronsard, Poés. Chois., p. 2.)

(Régnier, Sat. ix. p. 69.)

Que la mouche du Grec leurs lèvres emmi-elle.

But also regularly in the same poets:

O muse, je t'invoque, emmielle moy le bec.

(Régnier, Sat. x. p. 81.)

Un parler emmiellé de sa lèvre coulait.

(Ronsard, Poés. Chois., p. 7.)

2. Exceptions to (b): The i and e of ie (from a + i) are distinct if he is preceded by a mute + a liquid (c, t, p, g, d, b, f, v + lor r):

O travailleur robuste, ouvri-er demi-nu.

(V. Hugo, Châtiments, p. 24.)

Deux grands levri-ers blancs, couchés sur le tapis.

(Gautier, Poésies Complètes, i. p. 166.)

Vois les hauts peupli-ers penchent leurs têtes sombres.

This was not so in O. F.:

(Sully-Prudhomme, Poésies, i. p. 212.)

E uns levriers apres li vint. (Marie de France, Lais, p. 109.) Or in the sixteenth century and the beginning of the seven

teenth:

Comme un sanglier qui se souille en sa bauge.
D'un trait meurtrier empourpré de son sang.

(Passerat1.)

(Ronsard, Poés. Chois., p. 8.)

Du baudrier qu'il portoit les attache à son char.

(Montchrestien, Tragédies, Hector, p. 65.)

The modern scanning of ie preceded by muta cum liquida in such words was largely due to Corneille, who had written in Le Cid (1636):

Il est juste, grand roi, qu'un meurtri-er périsse.

(Act ii. Sc. 8.)

The Academy protested in the Sentiments sur le Cid2 (1637):

1 Contemporains de Ronsard, p. 291.
2 Corneille, Œuvres, xii. p. 492.

Ce mot demeurtrier,' qu'il répète souvent, le faisant de trois syllabes, n'est que de deux, but, in spite of the opposition of Richelieu and the poets he patronized, Corneille's view prevailed1, and has since been maintained.

The rule is even followed in those words the ie of which is derived from a single Latin vowel:

Sentit ses vieux gri-efs soudain renouvelés.

(Sully-Prudhomme, Poésies, ii. p. 282.)

But not before the seventeenth century:
En brief tenz l'a a Diex offerte.
Dont tant de maulx et griefz j'avoye.

(Rutebeuf, p. 87.)

(Villon, Œuvres, p. 69.)

Or, pour la brieveté de nos jours, nos devons
Laisser un souvenir le plus long que pouvons.

(Baif, Poés. Chois., p. 6.)

It is probably the muta cum liquida which is responsible for the modern scansion of groin (grunnium):

Ces diacres! ces bedeaux dont le gro-in renifle.

(V. Hugo, Contemplations, i. p. 41.)

And also sometimes of truie (troja), of which the ui is invariably a diphthong in Old and Middle French:

Rome était la tru-ie énorme qui se vautre.

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3. Exceptions to (c): The word bruit (brugtum) is always monosyllabic in O. F., and the ui of bruire also forms a diphthong:

1 Cf. Les Poésies de Malherbe, avec les observations de Ménage (1689), p. 250: Notre poésie a cette obligation, avec plusieurs autres, à M. Corneille, qui, dans sa tragi-comédie du Cid, a osé le premier faire' meurtrier' de trois syllabes. Je sais bien qu'il a été repris par messieurs de l'Académie.... Mais le temps a fait voir que ç'a été injustement, et qu'on devait le louer de cette nouveauté, au lieu de l'en blâmer. Car, comme je viens de dire, son opinion a prévalu: et tous les nouveaux poètes généralement en usent de la sorte. Je suis un des premiers qui ait imité en cela M. Corneille, ayant remarqué que les dames et les cavaliers s'arrêtaient, comme à un mauvais pas, à ces mots de meurtrier,' 'sanglier, 'bouclier,' 'peuplier,' et qu'ils avaient peine à les prononcer.

Grant parole en font et grant bruit. (Roman d’Enéas, 1. 792.)
Refet sovent le mortier bruire.

Similarly in the sixteenth century:

(Rutebeuf, p. 153.)

Que ce mordant que l'on oyt si fort bruyre.

(Marot, Euvres, p. 361.)

In Modern French the substantive bruit is also monosyllabic, but in bruire and its derivatives the u and i are kept distinct:

L'aigu bru-issement des ruches naturelles.

(Leconte de Lisle, Dern. Poèm., p. 72.)

On entend cette chair pétiller et bru-ire.

(V. Hugo, Châtiments, p. 182.)

Yeuse (probably a provincial form, from ilicem) is uncertain. Since it is derived from ilicem, the normal scanning should be yeu-se, but y-euse occurs much more frequently:

Parfois tu viens, muette et grave, sous l'y-euse

T'asseoir.

(V. Hugo, Légende des Siècles, iii. p. 195.)

Sous le dôme touffu des épaisses y-euses.

(Leconte de Lisle, Poèm. Ant., p. 128.)

Of those German words in French in which the w has been vocalized, ouais invariably follows the rule and is consequently monosyllabic:

Ouais! quel est donc le trouble où je vous vois paraître.
(Molière, Misanthrope, Act iv. Sc. 3.)

Ouais vous vous intéressez bien pour lui.

(La Fontaine, vii. p. 452.)

Ouest is also generally monosyllabic, although occasionally dissyllabic:

But:

Au large flot de l'est le flot de l'ouest succède.

(A. de Vigny, Destinées, p. 145.)

De l'est et de l'ou-est, du nord et du midi
L'essaim des noirs corbeaux se dirige agrandi.

(Gautier, Poésies Complètes, i. p. 75.)

Suisse is scanned suisse invariably:

Il m'avait fait venir d'Amiens pour être Suisse.

(Racine, Plaideurs, 1. 4.)

Quand les peuples riront et s'embrasseront tous,
La Suisse sera douce au milieu des plus doux.
(V. Hugo, Légende des Siècles, iii. p. 84.)

In the words Edouard, ouate, and Souabe, the ou is generally kept distinct from the a:

But:

Cruel comme Beauclerc, ou bon comme Edou-ard.

(V. Hugo, Légende des Siècles, ii. p. 110.)

Où sur l'ou-ate molle éclate le tabis.

(Boileau, Lutrin, iv. l. 45-)

Que, jadis, le César Sou-abe à barbe rousse.

(Leconte de Lisle, Poèm. Trag., p. 113.)

Ils sont en onate; ils font comme un ciel nuageux.
(De Banville, Les Exilés, p. 106.)

Suède and Cornouaille are doubtful, the first being generally scanned Suède and the latter Cornouaille, as in the following line of Brizeux :

Et la Cornouaille envoie ici tous ses cantons1.

In conclusion it may be stated that in O. F. the word marsouin was of three syllables:

Les dents du villain marsou-in.

(Patelin, 1. 429.)

Modern poets still often use it with that scansion :

Marsou-ins, souffleurs, tout a fui.

(Leconte de Lisle, Poèm. Barb., p. 181.) XVI. On the other hand, the two successive vowels belong to two different syllables:

(a) When they were originally separated by a consonant which has been dropped in the passage from Latin to French, e. g. ou-ir (audire), cru-el (crudelis), dou-er (dotare), jou-er (jocare), and consequently also in jou-a, jou-ais, jou-ez, jou-ons, jou-ant, lou-er (laudare), lou-er (locare), li-er (ligare), ni-elle (nigella), pa-ys, pronounced pè-yis (pagen-sem), and therefore also in pa-ysan, pronounced pè-y-san, vou-er (votare), &c. To this class belong also those words which, to a root originally ending in a vowel, have joined a suffix beginning with a vowel, e. g. alou-ette, bleu-et, dé-esse, fou-et, girou-ette, mouette, &c.

(6) If they immediately followed each other in Latin This rule concerns mainly the so-called mots savants, e.g christi-anisme, calomni-er, curi-eux, du-el, europé-en, facti-on, fili-al, inqui-et, li-on, matéri-el, nati-on, prodigi-eux, pi-été, 1 Quoted by Le Goffic and Thieulin, p. 32.

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