L'esprit de Fontenelle: ou recueil de pensees tirees de ses ouvrages

¾ÕÇ¥Áö
Pierre Gosse, 1744 - 276ÆäÀÌÁö

µµ¼­ º»¹®¿¡¼­

±âŸ ÃâÆǺ» - ¸ðµÎ º¸±â

ÀÚÁÖ ³ª¿À´Â ´Ü¾î ¹× ±¸¹®

Àαâ Àο뱸

10 ÆäÀÌÁö - Ce sont les passions qui font et qui défont tout. Si la raison dominait sur la terre , il ne s'y passerait rien. On dit que les pilotes craignent au dernier point ces mers pacifiques où l'on ne peut naviguer, et qu'ils veulent du vent, au hasard d'avoir des tempêtes. Les passions sont chez les hommes des vents qui sont nécessaires pour mettre tout en mouvement, quoiqu'ils causent souvent des orages.
54 ÆäÀÌÁö - Naturellement tous les accidents fâcheux qui viennent du dehors nous rejettent vers nousmêmes, et il est bon d'y avoir une retraite agréable, mais elle ne peut l'être si elle n'a été préparée par les mains de la Vertu. Toute l'indulgence de...
183 ÆäÀÌÁö - L'un part de ce qu'il entend nettement, pour trouver la cause de ce qu'il voit ; l'autre part de ce qu'il voit, pour en trouver la cause, soit claire, soit obscure.
145 ÆäÀÌÁö - ... change continuellement la face de la terre. Si nous voulons opposer curiosité à curiosité, nous trouverons qu'au lieu de ce mouvement qui agite les nations, qui fait naître et qui renverse...
120 ÆäÀÌÁö - Ce n'eft pas une chofe que l'on doive compter parmi les fimples curiofités de la Phyfique, que les fublimes réflexions où elle nous conduit fur l'Auteur de l'Univers. Ce...
36 ÆäÀÌÁö - C'est la même chose, répondis-je. Nous voulons juger de tout , et nous sommes toujours dans un mauvais point de vue: nous voulons juger de nous, nous en sommes trop près : nous voulons juger des autres, nous en sommes trop loin.
110 ÆäÀÌÁö - Il n'est pas que nous autres philosophes, quoique nous ayons les yeux bandés, nous ne l'attrapions quelquefois; mais quoi! nous ne lui pouvons pas...
159 ÆäÀÌÁö - On veut qu'ils soient intelligibles, on veut qu'ils soient justes, on veut qu'ils concluent. On aura la malignité de démêler la moindre équivoque, ou d'idées, ou de mots; on aura la dureté de condamner la...
177 ÆäÀÌÁö - Cette puérilité de la maladie règne principalement dans le grand monde , et surtout dans une moitié de ce grand monde qui occupe plus les médecins, qui sait mieux les mettre à la mode , et...
162 ÆäÀÌÁö - ... tombée dans un abîme de galimatias et d'idées inintelligibles, d'où l'on a eu toutes les peines du monde à la retirer. Aristote n'a jamais fait un vrai philosophe, mais il en a beaucoup étouffé qui le fussent devenus, s'il eût été permis. Et le mal est qu'une fantaisie de cette...

µµ¼­ ¹®ÇåÁ¤º¸