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Almanach des spectacles de Paris pour l'an 1809. | Annuaire théâtral, dramatique et musical, illustré
Paris, Collin, un vol. in-24.
(par Duverger), pour 1853 et 1854.
Tresse, 2 vol. in-18.

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Almanach des spectacles, par X. Y-Z (attribué par les uns à Loewe-Weimar, ce qui est absolument invraisemblable, par d'autres à Charles Malo, ce qui est plus rationnel). Paris, Janet, s. d., 8 vol. in-32 pour les années 1818 à 1825. L'Indicateur général des spectacles de Paris, des départements de la France et des principales villes étrangères, par D*** et A***. Paris, 1819, 1820/21, 1821 / 22, 1822/23, 4 vol. in-12. Étrennes dramatiques, dédiées aux dames (pour 1820). Paris, Marcilly, s. d., un vol. in-16. Le Musée des Théâtres. Paris, Lefuel, s. d.

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(1822), un vol. in-16. Histoire critique des théâtres de Paris pendant 1821 et 1822, par Chaalons d'Argé (et Ragueneau pour le premier volume). — Paris, 1822 et 1823, 2 vol. in-8°.

Almanach des spectacles (par Merville et Coupart).

Paris, Barba, 1822, 1823, 1824, 1825, 1826, 1827, 1828, 1829, 1830, 1831, 1831/34, 1835, 1836/38, 13 vol. in-18.

Année théâtrale de 1824 [1825 et 1826] (par Dé

cour). Paris, Firmin-Didot, s. d., 3 vol. in-8°. Almanach des Coulisses, annuaire des théâtres pour 1843 (par M. L. Couailhac.)- Paris, Chamerot, s. d., un vol. in-18.

Annuaire dramatique, histoire des théâtres depuis leur fondation jusqu'à nos jours, biographies des acteurs et actrices de Paris et de la banlieue, par Adolphe Bréant de Fontenay et Étienne de Champeaux. Paris, 1845, un vol. in-18. Annuaire des lettres, des arts et des théâtres (rédigé par Déaddé Saint-Yves, publié par l'Époque et le Constitutionnel).- Paris, Lacrampe, 1846/47, un vol. in-8°.

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Paris, Notes pour servir à l'histoire du théâtre et de la musique en France, par Alexis Dureau, 1860. Paris, Claudin et Joubert, 1861, un vol. in-12. Almanach des acteurs et actrices de Paris pour 1864, par Joseph Lavergne et Moretteau. Paris, s. d. (1864), un vol. in-16.

Le Théâtre à Paris en 1868 (par Clément Bovie).
- S. 1. n. d. ni nom d'éditeur, un vol. in-16.
Almanach théâtral 1874, par Henri Tessier et
L. Marcel. - Paris, typ. Chamerot, un vol. in-16.
Almanach des Spectacles, continuant l'ancien Al-
manach des Spectacles publié de 1752 à 1815
(par MM. P. Milliet et A. Soubies pour la pre-
mière année, par M. Soubies seul pour les sui-
vantes). Paris, 1875 à 1883, 9 vol. in-18.
L'Année théâtrale, nouvelles, bruits de coulisses,
indiscrétions, comptes rendus, racontars, etc.,
par J.-Georges Duval.
Paris, Tresse, 1875 à
1877, 3 vol. in-12.

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(1) En province aussi, on prenait parfois la peine de publier un almanach de théâtre. En voici quelques exemples:

Almanach des théâtres. Pièces nouvelles; reprises; débuts; biographies; théâtres de la province et de l'étranger; nouvelles dramatiques; anecdoSpectacle de Lille ou Calendrier historique et chronolotes, etc. (par Léon Sari). No 1, octobre 1851. Paris, Michel Lévy, 1851, in-18 (seule livraison gique du théâtre pour l'année 1769, avec les noms des acteurs et actrices. Lille, Lemmens, un vol. in-18. parue). Almanach des spectacles de Bordeaux, par Sainte-Luce, Annuaire du Théâtre, paraissant le 5 de chaque année théâtrale de Quasimodo 1792 aux Rameaux 1793. mois (par Léon Sari). Paris janvier, février, - Bordeaux, an II (1794), un vol. in-12. mars 1852, in-8°. Statistique du théâtre du Havre, 1827 et 1828. Almanach des spectacles, publié sous la direction Havre, impr. Faure, 2 vol. in-32 et in-18.

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Le

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« A L'ORCHESTRE, MESSIEURS, S'IL VOUS PLAIT. » - AMATEUR.

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Calendrier musical universel (par Framery). Paris, Prault, 1788, 1789, 2 vol. in-18. Annales de la musique ou Almanach musical de Paris, des départements et de l'étranger (par Cé- | sar Gardeton). Paris, 1819 et 1820, 2 vol. in-18. Agenda musical, indicateur des amateurs, artistes et commerçants en musique de Paris, la province et l'étranger, par Planque, accordeur de pianos. — Paris, Duverger, 1835, 1836, 1837, 3 vol. in

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vol. in-8°. Almanach musical (par MM. Escudier frères et Oscar Comettant). Paris, Houssiaux, 1854 à 1870, 17 vol. in-8°. Annuaire musical (par M. Giacomelli). Paris, 1857, un vol. in-12. L'Année musicale, par P. Scudo. - Paris, Hachette, 1860, 1861, 1862, 3 vol. in-12. -La Musique en l'année 1862, par P. Scudo. Paris, Hetzel, s. d. (1863), un vol. in-12. [Ceci est plutôt un ouvrage de critique que de statistique.] La Musique à Paris pendant l'année 1862, par

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Albert de Lasalle et Er. Thoinan. - Paris, Morizot, 1863, un vol. in-12.

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Annuaire spécial des artistes musiciens, par Mme J. Paris, 1863, un vol. in-12. Almanach des Orphéens et des Sociétés instrumentales (par J. Vaudin). Paris, Pagnerre, 1863 et 1864, 2 vol. in-12. La Musique en 1864 [et en 1865], par Paul Mary de Toyon. Paris, Arnauld de Vresse, s. d.,

2 vol. in-12.

l'avenir (pour 1868); Almanach des Orpheonistes, 1872. Paris, s. d., 3 vol. in-16.

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« A L'ORCHESTRE, MESSIEURS, S'IL VOUS PLAIT. » C'est la phrase que le régisseur chargé de ce service adresse aux artistes musiciens d'un théâtre, réunis dans leur foyer, pour leur indiquer qu'on n'attend plus que leur présence à l'orchestre pour commencer l'acte qui va se jouer.

AMATEUR.

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L'ancien amateur de théâtre est une race aujourd'hui perdue. L'amateur de l'orchestre ou du parterre, qui ne manquait jamais d'aller voir Talma ou Mile Mars dans un de leurs bons rôles, d'aller entendre soit Nourrit, soit Elleviou dans les ouvrages où ils se montraient réellement supérieurs, qui comparait le présent avec le passé, établissait le bilan des qualités et des défauts, jugeait avec ses souvenirs, avec les connaissances acquises, et aimait le théâtre comme on aime les lettres, la peinture et la musique, d'une affection sincère et basée sur l'étude, cet amateur-là n'existe plus. On accorde trop aujourd'hui dans nos théâtres au côté extérieur, à l'effet plastique et pittoresque, au luxe et à la recherche de la mise en scène pour que le plaisir du spectacle n'ait pas subi une modification profonde dans la façon dont il est ressenti. L'attention ne saurait être saisie de tant de côtés à la fois, et si le regard est incessamment sollicité par les mille détails, souvent puérils, d'une action scénique devenue beaucoup trop compliquée, il est évi-dent que l'esprit n'a plus assez de liberté pour juger comme il conviendrait et la valeur de l'œuvre représentée et le talent de ses inter

Almanach illustré, chronologique, historique, criti-prètes. Il en résulte que l'amateur, le vieil amaque et anecdotique de la musique, par un musicien (M. Arthur Pougin). Paris, Ikelmer, 1866, 1867 (avec un supplément nécrologique),

1868 (idem), 5 parties in-12. Almanach des Musiciens de l'avenir (pour 1867); Almanach des Orphéonistes et des musiciens de

teur, si intéressant, si intelligent, si bien au courant des traditions, si instruit dans l'art qu'il chérissait, a disparu de nos théâtres, et sans doute de telle façon qu'il n'y reparaîtra jamais.

Il existe une autre espèce d'amateur : c'est

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celui qui joue la comédie pour son plaisir, « en mateurs étaient très nombreux; plusieurs ont société,» avec des gens du monde comme lui. acquis une véritable célébrité, et l'on sait à Pendant le dix-huitième siècle les théâtres d'a- quel point furent fameux ceux de "la duchesse

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Ballet dansé à Schoenbrunn par Marie-Antoinette enfant, ses frère et soeur et leurs amis.

du Maine, du duc d'Orléans, de Mme de Pom- | Dans un autre genre, il faut citer celui de padour, et aussi de Marie-Antoinette, qui, archiduchesse d'Autriche, dansait tout enfant des ballets à Schoenbrunn, et qui, plus tard, reine de France, jouait la comédie à Trianon.

DICTIONNAIRE DU THÉATRE.

Mlle Guimard, la célèbre danseuse, sur lequel se jouait un répertoire d'une saveur particulière et qui n'était pas précisément à l'usage des pensionnats de demoiselles. Aux approches de la

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Révolution, les théâtres d'amateurs se multi- | péra jusqu'à la comédie, à la bouffor au ballet. Les plus illustres de ces acte ronnés ou titrés, ont trouvé des hist des artistes pour enregistrer leurs exp la plume ou les retracer par le crayo deux gravures ci-jointes le prouvent ment. Comme ils ne tiennent pourtan

plièrent à l'infini, et ce fut, dans toutes les classes de la société, une rage de jouer la comédie entre soi, pour son plaisir, sinon toujours pour celui des auditeurs. Les amateurs, qui généralement ne doutent de rien, abordaient d'ailleurs tous les genres, depuis la tragédie et l'o

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que par un fil très ténu, nous n'avons pas à genre comprenaient toutes sortes de nous en occuper davantage.

AMBIGU-COMIQUE.-On appelait ainsi, au dix-huitième siècle, certaines pièces d'un genre indéterminé, difficiles à qualifier autrement, et dans lesquelles, comme dans certains repas nommés ambigus, entraient à la fois les éléments les plus divers. Les pièces de ce

parodie, drame, comédie, chant, dan Le Ballet des 24 Heures, de Legrand, ambigu-comique, de même que le C Legrand et Dominique, et les Réjouisse bliques, de Favart. C'est de là que vien d'Ambigu-Comique donné plus tard p not à son théâtre, pour indiquer que tacles en étaient variés et de tous les g

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AME. Avoir de l'âme, qualité supérieure | Francœur et Cellerier, directeurs de ce théâtre, dans tous les arts de sentiment et d'expression, et qui avait reçu l'approbation et la signature faculté que rien ne saurait remplacer! C'est le de Pétion, maire de Paris, ainsi que celle des don d'émouvoir la foule, de lui arracher des lar- administrateurs et officiers municipaux de la mes, de la tenir palpitante et comme suspendue Commune, un chapitre spécial, le chapitre XIV, aux accents de la voix qu'elle écoute. Et je dis divisé en six articles, était consacré exclusivebien « c'est le don, » car on a vu des êtres ment à la grosse question des amendes. Il était durs et insensibles jusqu'à la cruauté posséder ainsi conçu : cette faculté merveilleuse d'émouvoir et de toucher leurs semblables, tandis que d'autres, beaucoup mieux doués personnellement au point de vue de la noblesse du cœur, étaient incapables de communiquer à leurs auditeurs des sentiments qu'ils étaient plus aptes à ressentir qu'à exprimer.

Art. 1er. Tous les soirs, après les représentations ou les répétitions, les maîtres de chaque par

tie (1) remettront entre les mains du secrétaire géà l'amende, en ayant soin d'y indiquer les motifs néral la liste des personnes qui auront été imposées qui les auront forcés d'exercer cet acte de rigueur. Le secrétaire en fera son rapport au Comité qui, après avoir prononcé, remettra la liste au caissier, afin qu'il puisse retenir aux sujets, à la fin de chaque mois, la somme dont ils seront redevables.

Art. 2. Dès qu'un sujet se sera mis dans le cas d'être imposé à l'amende, il en sera prévenu par une lettre, afin qu'il puisse recourir au Comité, s'il y a lieu à réclamation.

Art. 3. Le caissier inscrira sur deux registres le nom des personnes qui auront encouru l'amende, et le montant de la somme à laquelle elle aura été portée. Un de ces registres restera au Comité, pour prouver aux sujets, qui seront libres de venir le compulser, que personne n'a été favorisé.

AMENDE. C'est le châtiment infligé, sous forme de peine pécuniaire, à tout artiste ou employé qui manque à son service d'une façon quelconque. L'amende est naturellement proportionnée à l'importance de la faute. Encourt une amende celui qui arrive en retard à une répétition ou à un spectacle, qui manque une répétition, qui fait du bruit en scène ou à l'orchestre, qui vient au théâtre en état d'ivresse, qui provoque du bruit ou du scandale, qui n'est pas costumé comme il doit l'être, qui manque de respect à un régisseur, qui fait manquer la manœuvre d'un décor, etc., etc. | déposée à la caisse. Quant à l'artiste chargé d'un rôle important, qui, sans raison valable, fait manquer un spectacle et met le théâtre dans l'obligation de faire relâche, sa conduite soulève une question de dommages-intérêts qui ne peut être tranchée que par les tribunaux.

On comprend que l'exactitude et la correction dans le service de tous sont une des conditions indispensables de la bonne marche d'un théâtre; les amendes n'ont d'autre but que d'obtenir l'une et l'autre. Mais les directeurs et les chefs de service savent faire la part de chacun : infliger des amendes sévères aux serviteurs négligents, et fermer les yeux sur les fautes accidentelles et involontaires de ceux dont ils connaissent la conscience et le dévoue

ment.

Dans l'un des innombrables Règlements destinés à assurer le service de l'Opéra et publiés

Art. 4.

Art. 5.

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La somme totale des amendes sera

A la fin de chaque année, tous les sujets s'assembleront pour déterminer à quel acte de bienfaisance la masse totale des amendes pourra être appliquée.

Art. 6.-Comme il ne doit point y avoir de peines sans espoir de récompenses, à la fin de chaque année théâtrale il se tiendra une assemblée générale, dans laquelle il sera distribué des prix d'encouragement à tous les sujets du chant, de la danse et de l'orchestre qui n'auront point été mis à l'amende dans tout le cours de l'année. Ces prix seront des médailles d'argent; une attestation signée de tous les membres du Comité d'administration accompagnera cette gratification honorable.

Ce dernier article est un pur chef-d'œuvre. Le directeur qui signerait cela aujourd'hui serait bien sûr de ne pas manquer son effet.

(1) C'est-à-dire les chefs du chant, de la danse et de

à cet effet, celui de 1792, qui était l'œuvre de l'orchestre.

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