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service, connected with the plans of Commissary General Routh for military supplies of this colony.

The information your Excellency has received from so authentic a source of the fertility of the soil, and the extraordinary cheapness of all food, animal and farinaceous, cannot fail in being of value and interest to a colony which produces an insufficiency of food for the consumption of its own inhabitants. With these additions to my own report, I am in hopes that the poverty of mine may be excused.

I venture to express a hope that your Excellency will approve of the endeavours of each member of the mission to fulfil the object prescribed to us individually and collectively.

Sir W. Stevenson.

I have, &c.

M. C. JOHNSTONE.

PROTOCOLS of Conference between Great Britain, France, and Russia, relative to the Succession to the Throne of Greece.*-May, June, 1863.

No. 1.-Protocole de la Conférence tenue au Foreign Office, le 16 Mai, 1863.

PRESENTS:-Les Plénipotentiaires de France, de la Grande Bretagne, et de Russie.

Le Principal Sécrétaire d'Etat de Sa Majesté Britannique pour les Affaires Etrangères a ouvert la séance par un exposé historique des évènements qui ont mis fin à l'ordre de succession établi en Grèce par la Convention conclue à Londres le 7 Mai, 1832,† entre les Cours de France, de la Grande Bretagne, et de Russie, d'une part, et de l'autre, Sa Majesté le Roi de Bavière, agissant en qualité de tuteur de son fils puiné le Prince Frédéric Othon de Bavière.

Les Plénipotentiaires ont pris en sérieuse considération ces évènements, accomplis sous des circonstances entièrement étrangères à l'action de leurs Cours.

En présence de ces faits ils ont reconnu, avec un sentiment unanime de regret, qu'après 30 années d'épreuve, l'ordre de choses établi en 1832 n'est point parvenu à se consolider en Grèce sous la dynastie que la Convention du 7 Mai a appelée au trône, en vertu du pouvoir déféré alors par la nation Grecque aux Cours de France de la Grande Bretagne, et de Russie. Leur mandat * Laid before Parliament, 1863. Vol. XIX. Page 33.

est donc actuellement éteint: mais les négociations qui ont précedé la signature de la dite Convention, ainsi que celle de l'Article explicatif et complémentaire du 30 Avril, 1833, ayant été conduites avec le concours du Ministre de Sa Majesté le Roi de Bavière, les Piénipotentiaires de France, de la Grande Bretagne, et de Russie ont cru devoir constater l'intention de leurs Cours respectives d'offrir à l'auguste Chef de la Maison de Bavière un juste témoignage d'égards en l'invitant à autoriser son Représentant à Londres à prendre part à leurs délibérations.

Et après lecture du présent Protocole, redigé d'un commun accord, les Plénipotentiaires de France, de la Grande Bretagne, et de Russie, y ont apposé leurs signatures.

BON. GROS.
RUSSELL.
BRUNNOW.

No. 2.-Protocole de la Conférence tenue au Foreign Office, le 27

Mai, 1863.

PRESENTS:-Les Plénipotentiaires de France, de la Grande Bretagne, et de Russie.

Les Plénipotentiaires de France, de la Grande Bretagne, et de Russie se sont réunis pour prendre connaissance du résultat de la démarche faite à Munich par les Représentants des 3 Puissances protectrices, conformément aux résolutions arrêtés en Conférence le 16 Mai.

Le Principal Secrétaire d'Etat de Sa Majesté Britannique pour les Affaires Etrangères a annoncé que la Cour de Bavière n'a pas autorisé son Ministre accrédité près Sa Majesté Britannique à prendre part aux délibérations ouvertes à Londres.

Dans l'absence de ce Ministre, le Principal Secrétaire d'Etat de Sa Majesté Britannique a cru devoir rappeler toutefois les réserves établies au mois d'Avril dernier par la Cour de Bavière, en faveur des branches cadettes de la Famille Royale de Bavière que l'Article VIII de la Convention du 7 Mai, 1832,* a substituées éventuellement à Sa Majesté le Roi Othon, si ce Souverain venait à décéder sans postérité directe et légitime.

Il a été convenu, d'un commun accord, d'insérer cette déclaration dans le présent Protocole.

Considéraut néanmoins que l'impossibilité de mettre désormais à exécution les stipulations de l'Article VIII précité résulte d'un évènement de force majeure, dont les 3 Puissances protectrices ne sont nullement responsables les Plénipotentiaires de France, de la Grande Bretagne, et de Russie ont reconnu que leurs Cours, dégagées de leur mandat par des circonstances que la Convention * Vol. XIX. Page 33. L

[1862-63. LIII.]

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de 1832 n'a point prévues, ne sauraient différer indéfiniment l'époque où il conviendrait de replacer la Grèce sous un régime conforme aux principes manarchiques qu'elles ont intérêt à maintenir dans le nouvel Etat fondé par leurs efforts réunis.

En conclusion, ils ont constaté que les évènements qui viennent de s'accomplir en Grèce ne sauraient altérer la ferme intention de leurs Cours de veiller, d'un commun accord, au maintien du repos, de l'indépendance, et de la prospérité du Royaume Hellénique que la France, la Grande Bretagne, et la Russie ont contribué à fonder dans un intérêt général de civilisation, d'ordre, et de paix.

BON. GROS.
RUSSELL.

BRUNNOW.

No. 3.-Protocole de la Conférence tenue au Foreign Office, le 5

Juin, 1863,

PRESENTS:-Les Plénipotentiaires de France, de la Grande Bretagne, de Russie, et de Danemare.

délai aux sans

moyens

de re

Les Pléniptentiaires de France, de la Grande Bretagne, et de Russie, reconnaissant la nécessité d'aviser placer la Grèce sous un régime conforme aux principes dont le Protocole du 27 Mai maintient l'inviolabilité dans l'intêrêt général de l'ordre et de la paix, se sont réunis en Conférence pour s'entendre sur les arrangements à prendre d'un commun accord afin de réaliser les vœux de la nation Grecque, qui appellent le Prince Guillaume de Danemarc au Trône Hellénique.

Pour atteindre ce but, les Plénipotentiaires ont résolu, conformément aux ordres de leurs Cours, d'inviter le Ministre de Sa Majesté le Roi de Danemarc à prendre part à leurs délibérations.

Le Plénipotentiaire de Danemarc, en vertu de l'autorisation qu'il a reçue de sa Cour, s'est rendu à cette invitation.

Sur la proposition du Principal Secrétaire d'Etat de Sa Majesté Britannique pour les Affaires Etrangères, les Plénipotentiaires ont procédé à prendre lecture:

1. Du Décret en date du 18 Mars, 1863,* par lequel l'Assemblée Nationale a unanimement proclamé le Prince Guillaume, fils puiné de Son Altesse Royale le Prince Christian de Danemarc, Roi Constitutional des Grecs, sous le titre de George I, Roi des Grecs.

2. De la note en date du 4 Juin, par laquelle le Ministre de Danemarc accrédité près Sa Majesté Britannique annonce que d'accord avec Son Altesse Royale le Prince Christian, agissant en qualité de tuteur de son fils puiné le Prince Christian Guillaume Ferdinand Adolphe George, encore mineur, Sa Majesté le Roi de Danemarc accepte pour le Prince Christian Guillaume Ferdinand * Page 148.

Adolphe George la Souveraineté héréditaire de la Grèce, mais à la condition expresse que les Iles Ioniennes soient effectivement réunies au Royaume Hellénique.

Après avoir mûrement examiné la teneur de ces documents, annexés au présent Protocole, sous litt. A et B, les Plénipotentiaires de France, de la Grande Bretagne, et de Russie ont annoncé l'adhésion de leurs Cours aux actes en vertu desquels le Prince Guillaume de Danemarc, du consentement de Sa Majesté le Roi de Danemarc et de son père le Prince Christian, est appelé au Trône Hellénique sous le titre de George I, Roi des Grecs.

Désirant faciliter la réalisation des vœux de la nation Grecque, les Cours de France, de la Grande Bretagne, et de Russie ont autorisé leurs Représentants à émettre les résolutions suivantes.

§ 1. Le Principal Secrétaire d'Etat de Sa Majesté Britannique a déclaré que si la réunion des Iles Ioniennes au Royaume Héllenique, après avoir été trouvée d'accord avec les vœux du Parlement Ionien, obtenait l'assentiment des Cours d'Autriche, de France, de Prusse, et de Russie, Sa Majesté Britannique recommanderait au Gouvernement des Etats Unis des Iles Ioniennes d'affecter annuellement une somme de 10,000 livres sterling à augmenter la Liste Civile de Sa Majesté George I, Roi des Grecs.

§ 2. Les Plénipotentiaires de la France, de la Grande Bretagne, et de Russie ont déclaré que chacune des 3 Cours serait disposée à faire abandon en faveur du Prince Guillaume de 4,000 livres sterling par an, sur les sommes que le Trésor Grec s'est engagé à payer annuellement à chacune d'elles en vertu de l'arrangement proposé à Athènes par les Représentants des 3 Puissances et consenti par le Gouvernement Grec, avec le concours des Chambres, au mois de Juin, 1860.

Il est expressément entendu que ces 3 sommes, formant un total de 12,000 livres sterling annuellement, seront destinées à constituer une dotation personnelle de Sa Majesté le Roi, eu sus de la Liste Civile fixée par loi de l'Etat.

§ 3. Conformément au principe de la Constitution Hellénique reconnu par le Traité signé à Londres le 20 Novembre, 1852,* et proclamé par le Décret de l'Assemblée Nationale du 1 Mars, 1863, les successeurs légitimes du Roi George I devront professer les dogmes de l'Eglise Orthodoxe d'Orient.

§ 4. Dans aucun cas la Couronne Grecque et la Couronne de Danemarc ne pourront se trouver réunies sur la même tête.

§ 5. Les Plénipotentiaires réservent à leurs Cours de donner aux dispositions ci-dessus énoncées la forme d'une Convention.

§ 6. Les Cours de France, de la Grande Bretagne, et de Russie employeront dès à présent leurs bons offices pour faire reconnaître * Vol. XLI. Page 36.

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le Prince Guillaume comme Roi des Grecs, sous le nom de George I, par tous les Souverains, et par les Etats avec lesquels elles se trouvent en relation.

Après avoir arrêté les résolutions énoncées dans le présent Protocole, ies Plénipotentiaires y ont apposé leurs signatures.

M. L'ENVOYE,

ANNEXE A.

BON. GROS.
RUSSELL.

BRUNNOW.
BILLE, sub spe rati.

Athènes, le 31 Mars, 1863.

J'AI l'honneur de vous faire parvenir ci-jointe, traduction Française du Décret que l'Assemblée Nationale a rendu hier, à l'unanimité, et par lequel le Prince Christian Guillaume Ferdinand Adolphe Georges, fils puiné du Prince Christian de Danemarc, a été prociamé Roi Constitutionnel des Hellènes sous le nom de Georges I.

Cette élection, qui a été accueillie avec le plus grand enthousiasme par le peuple de la capitale, en mettant fin à la révolution du 23 Octobre, va ouvrir une nouvelle ère de bonheur et de prospérité pour la Grèce.

En vous priant, M. l'Envoyé, de vouloir bien porter le dit Décret à la connaissance [du Gouvernement] de Sa Majesté la Reine de la Grande Bretagne et d'Irlande, je ne doute pas que celui-ci, animé de sentiments d'amitié pour la Grèce, ne voie avec plaisir la fin de la crise que nous avons traversée. L'Hon. I. Elliot.

Agreez, &c.

D. E. MAVROCORDATO.

Décret XXV.

1

LA Seconde Assemblée Nationale des Grecs à Athènes, Décrète : ART. I. Le Prince de Danemarc Chrétien Guillaume Ferd and Adolphe George, fils puiné du Prince Chrétien de Danemarc, est proclamé par l'Assemblée, à l'unanimité, Roi Constitutionnel des Grecs, sous le nom de George I, Roi des Grecs.

II. Les successeurs légitimes du Roi George devront professer les dogmes de l'Eglise Orthodoxe d'Orient.

III. Une Commission de 3 Membres, choisis par l'Assemblée, se rendra à Copenhague et lui offrira la couronne au nom de la nation Hellénique.

ANNEXE B.

Légation de Danemarc, Londres, le 4 Juin, 1863.

LE Soussigné, Envoyé Extraordinaire ét Ministre Plénipotentiaire de Sa Majesté le Roi de Danemarc, a l'honneur, par ordre de son

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