ÆäÀÌÁö À̹ÌÁö
PDF
ePub

nothing of it, but that whether the note was to be written in the first or third person was the same to him.

Later in the day his Excellency wrote to me to say that the Duc de Gramont had apprized him of Count Rechberg's wish, and he had therefore authorized the Duc de Montebello to adopt the formula of the Austrian Chargé d'Affaires.

Earl Russell.

COWLEY.

No. 158.-Lord Bloomfield to Earl Russell.-(Received April 16.)
MY LORD,
Vienna, April 14, 1863.

THE active participation of foreigners in the Polish movement has seriously attracted the attention of the Austrian authorities, and the Governor of Galicia has issued a notice warning Austrian subjects against taking part in the insurrection, and assisting the emissaries of revolution.

I have the honour to inclose, for your Lordship's information, a translation, by Mr. Barrington, of this notice.

Earl Russell.

I have, &c.

BLOOMFIELD.

(Inclosure.)-Notice published at Lemberg by Count Mensdorf Pouilly, Governor of Galicia, April 10, 1863. (Translation.)

FOREIGNERS are mostly occupied here with increased zeal on behalf of the insurrection in Russian Poland, in recruiting men, raising money, and affording other means of resistance.

But Austrian subjects too take part in these proceedings, either by actively assisting these emissaries of the revolution or else, if not themselves engaged, by forwarding material support to the insurgents.

The Provincial Government, finding that the warning published on the 15th of March last has not been generally observed, now imposes the duty upon its agents to put a stop to these illegal proceedings by all the means at their disposal, and by the exercise of the utmost rigour of the law, in order to preserve both the population and the country from useless sacrifices.

No. 160.-Lord Napier to Earl Russell.-(Received April 18.) MY LORD, St. Petersburgh, April 12, 1863. THE official newspaper of this morning contains the inclosed Manifesto offering a free pardon to all parties who have been concerned in the recent insurrection in Poland, saving those who shall continue in arms after the 1st of May next. The only exceptions specified are persons guilty of other crimes, or such as have violated their military duty.

13th

The maintenance of the institutions recently granted to Poland in all their integrity is promised, and the Emperor reserves to himself the duty of developing those institutions hereafter in conformity with the wants of the times and the country.

A separate Ukase offers a similar amnesty to parties engaged in the disorders within the boundaries of the Western Governments of Russia. From the phraseology of the Decree some doubt might arise as to whether the proffered amnesty be intended to apply to those who have already been delivered over to justice, or only to those who are still in arms, and who may come in before the expiration of the term of grace. One of my colleagues informs me, however, that he knows from competent authority that the amnesty is intended to apply to both classes alike.

The Imperial Manifesto is conceived in a tone of humanity and clemency which is congenial to the character of the Emperor; a religious physiognomy is given to it, which we are familiar with in Russian documents of State; the sense of it is undoubtedly consistent with the interests of the Imperial Cabinet and with the wishes of Her Majesty's Government. We may regret that the discontents in Poland are simply referred to the instigations of foreign or exiled revolutionary agents-a statement which cannot be sincere, even on the part of the most zealous Russian; and that no mention is made of the military recruitment, which was the proximate provocation of the late revolt. The Russian Government might have used a bolder sincerity with advantage; they might have avowed an error which they feel, and have promised a remedy which they have in view.

This act of mercy has been appropriately promulgated on Easter Sunday. How far it has been prompted by the expectation of foreign intervention, I am not able to affirm with confidence. I am inclined to think that it may have been accelerated by such apprehensions, but it is also plainly consistent with policy, as well as with the benevolent disposition of the Sovereign.

Earl Russell.

I have, &c.

NAPIER.

(Inclosure.)-Extract from the "Journal de St. Pétersbourg" of

[blocks in formation]

St. Pétersbourg, le 31 Mars, 1868.

Manifeste Impérial.

DEs la première nouvelle des désordres survenus dans le Royaume de Pologne, nous avons suivis l'impulsion de notre cœur en déclarant que nous ne rendions pas la nation Polonaise responsable d'une agitation furneste surtout à elle-même. Nous ne l'avons attribuée qu'aux excitations préparées depuis longtemps hors du pays par quelques individus auxquels de longues années d'une vie

errante ont fait contracter des habitudes de désordre, de violence, et de complots ténébreux qui ont perverti chez eux les sentiments élevés d'amour pour l'humanité, et même inspiré la pensée de souiller par le crime l'honneur national.

Ces manifestations d'un autre âge, depuis longtemps condamnées par les arrêts de l'histoire, ne s'accordent plus avec l'esprit de notre époque. La génération actuelle doit avoir pour but de fonder le bien-être du pays, non par des torrents de sang, mais dans la voie du progrès pacifique.

C'est le but que nous nous sommes tracé lorsque, confiant dans la protection divine, nous avons fait devant Dieu et notre conscience le serment de consacrer notre vie au bonheur de nos peuples.

Mais pour accomplir dans toute son étendue ce serment, qui nous demeurera toujours sacré, nous avons besoin de l'assistance de tous les hommes de bien sincèrement dévoués à leur patrie et qui placent leur dévouement non dans des calculs intéressés ou des tentatives criminelles, mais dans le maintien du repos public, sous la sauvegarde des lois.

Dans notre sollicitude pour l'avenir du pays, nous sommes prêts à vouer à l'oubli tous les actes passés de rébellion. En conséquence, désirant ardemment mettre un terme à une effusion de sang aussi stérile pour les uns qu'elle est pénible pour les autres, nous accordons un pardon entier à tous ceux de nos sujets du Royaume impliqués dans les derniers troubles, qui n'auraient point encouru de responsabilité pour d'autres crimes ou des délits commis au service dans les rangs de notre armée, et qui jusqu'à la date du

Mai déposeront les armes et rentreront dans l'obéissance.

C'est sur nous que repose l'obligation de préserver le pays du retour de ces agitations désordonnées et d'ouvrir une ère nouvelle à sa vie politique. Elle ne peut s'inaugurer que par une organisation rationnelle de l'autonomie administrative locale, comme fondement de tout l'édifice.

Nous en avons posé les bases dans les institutions octroyées par nous au Royaume; mais, à notre sincère regret, le résultat n'a pas encore pu en être soumis à l'épreuve de l'expérience, par suite des instigations qui ont substitué des entrainements chimèriques aux conditions d'ordre public sans lesquelles nuile réforme n'est possible.

En maintenant encore aujourd'hui ces institutions dans leur intégrité, nous nous réservons, lorsqu'elles auront été éprouvées dans la pratique, de procéder à leur développement ultérieur selon les besoins du temps et ceux du pays. Ce n'est que par la confance qu'il témoignera dans nos intentions que le Royaume de Polge pourra effacer les traces des malheurs actuels et marcher sûrement vers le but que notre sollicitude lui assigne. Nous invoquens assist

ance divine afin qu'il nous soit donné d'accomplir ce que nous avons toujours considéré comme notre mission.

ALEXANDRE.

Oukase de Sa Majesté l'Empereur, adressé au Sénat Dirigeant, en date du 31 Mars, 1863.

St. Pétersbourg, le 31 Mars, 1863.

La rébellion depuis longtemps préparée sous main, et qui a enfin éclaté dans le Royaume de Pologne, a entraîné egalement des désordres dans quelques parties des provinces occidentales de l'Empire. Les meneurs secrets du mouvement excité contre notre Gouvernement, s'opposant obstinément à la réalisation de nos intentions bienveillantes pour l'organisation des affaires du Royaume, se sont efforcés d'accroître les difficultés que nous rencontrions dans cette tâche, en élargissant le cercle de leurs entreprises criminelles et de leur pernicieuse influence. Dans ces vues, ils avaient depuis longtemps cherché à ébranler les sentiments de dévouement envers nous de nos fidèles sujets des Gouvernements de l'Ouest. Ils ont employé à cet effet les mêmes moyens qui, dans les limites du royaume, ont eu des suites déplorables quoique incomplètes. Enfin des bandes armées ont pénétré dans les frontières de l'Empire afin de propager dans les contrées de l'Ouest les troubles que n'avaient pu exciter ni les tentatives des émissaires de la révolution ni leurs appels clandestins à la révolte. Nos troupes ont dispersé les bandes qui se sont montrées dans les Gouvernements limitrophes du Royaume de Pologne. Leurs débris sont poursuivis dans les bois où ils ont cherché refuge. Cependant, malgré la folie d'une lutte sans espoir, les chefs continuent à consacrer tous leurs efforts afin d'entraîner les populations paisibles, et emploient dans ce but tantôt les promesses, tantôt les menaces et même la violence.

Ceux des habitants des Gouvernements de l'Ouest qui se sont réunis aux bandes rebelles et qui ont été pris par nos troupes, ou ceux dont la participation à la révolte a été constatée par tout autre moyen, sont livrés à la justice.

Mais nous savons que tous ne sont pas également coupables, et nous désirons leur donner les moyens de profiter de nos sentiments de clémence souveraine.

A cet effet, nous ordonnons que les autorités supérieures soient chargées de déclarer, dans les limites des localités qui leur sont confiées, que nous accordons un pardon entier et complet à tous les habitants des Gouvernments de l'Ouest impliqués dans ces désordres qui, n'ayant pas encouru de responsabilité pour d'autres crimes, rentreront dans l'obéissance avant le 1 Mai prochain.

Nous conservons l'espoir que cette faveur souveraine sera justement appréciée par les habitants bien pensants, et que, de leur

côté, ils continueront de concourir au maintien de l'ordre et de la tranquillité publique, fermement convaincus que de cette condition dépend la réalisation des plans que depuis le commencement de notre régne nous avons conçus dans la pensée d'étendre les droits octroyés à tous nos fidèles sujets et d'élargir progressivement la sphère d'activité tracée aux diverses institutions locales dans notre Empire.

Le Sénat dirigeant est chargé de prendre les dispositions nécessaires en exécution du présent Oukase.

ALEXANDRE.

No. 161. Mr. Jerningham to Earl Russell.-(Received April 20.) (Extract.) Stockholm, April 13, 1863.

REFERING to your Lordship's despatch of the 6th instant, I have the honour to state that Count Manderström read to me to-day the despatch dated the 7th instant, which he had addressed to the Swedish Minister at St. Petersburgh on behalf of Poland. in consequence of the invitation contained in your Lordship's despatch of the 4th ultimo; and, as his Excellency mentioned that a copy of his despatch had been sent to London for communication to your Lordship, I need only add that Count Manderström observed that he had thought it better to abstain from entering into any particulars regarding Polish reform as your Lordship had done, since what might be advisable coming from England might be the contrary coming from Sweden; that, in fact, though he did not think Her Majesty's Government wrong to enter upon such details, he thought the Swedish Government right to abstain from them.

His Excellency said that a copy of his despatch had also been sent to Paris.

Earl Russell.

W. G. S. JERNINGHAM.

No. 162.-Lord Napier to Earl Russell.—(Received April 20.) MY LORD, St. Petersburgh, April 12, 1963. I HAVE the honour to transmit to your Lordship herewith, in reference to my despatch of the 5th instant, an extract from the "Journal de St. Pétersbourg" of the 7th instant, containing the official translation of the address presented to the Emperor, by the Assembly of the Nobility of St. Petersburgh, in reference to the insurrection in Poland.

The sane journal contains the speech delivered by Prince Suwaroff in closing the sittings of the Assembly.

The address of the Assembly having been presented to the Emperor by a deputation of that body, His Majesty returned a gracious reply, transmitted herewith, thanking the nobility for their patriotic declarations.

« ÀÌÀü°è¼Ó »