quand il eft legitime; les aigreurs, quand il ne l'est pas, Quels plaifirs ne

mari & la femme pen

dant ces jours délicieux, agreables & fortunez! mais quels troubles enfuite, quelles amerţumes quels emporte

3 de taffe rouzi friou titave. mens, quelles fureurs, quand un tiers y entre pour fa part! & malheureusement ce tiers vient

très fouvent produire ces defordres.

Vous êtes femme, c'est à dire, que vous avez un mari? Mettezyous bien dans l'efprit, qu'il faut absolument que vous l'aimiez, ou du moins que vous n'en aimiez pas d'autres. Voila

une maxime qui paroîtra bien effrayante; la con

duite de la plupart des femmes d'à préfent me le fait conjecturer : & je jurerois prefque, que ma conjecture n'eft point fauffe. Combien de fois ai-je entendu dire par », quelques-unes: Quoi! n'aimer que fon mari! & par d'autres qui rejettoient encore bien plus loin cette maxime: Quoi! aimer fon mari! Eh, fi! Eft-ce pour ,, cela qu'on l'époufe? L'aimer trois mois, fix

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mois, un an; c'est tout " au plus ce qu'il a droit “ de prétendre. Peut-on “ s'attendre qu'une feinme qui eft dans ce fentiment, & qui travaille à le mettre en ufage avec autant d'exactitude,que,. s'il s'agiffoit d'un devoir indifpenfable; peut-on, dis-je, s'attendre qu'elle ne donnera à fon mari

aucun fujet de mécon

tentement ? Voici ce

qu'on en doit efperer. Elle ne le verra qu'avec

chagrin; elle lui resiste

ra en tout; & fes difcours & fes actions lui feront infupportables. Qu'on penetre dans les ménages, & l'on en verra les preuves. Que disje qu'on penetre? il n'en eft pas befoin; ces preuves fautent aux yeux de tout le monde; on ne voit autre chofe. Ces femmes, au lieu de s'en cacher, s'en fent honneur, comme d'une mode generale, que leur