Les chefs-d'©«uvre de P. Corneille, 2±Ç

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P. Didot L'ainé, 1814

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63 ÆäÀÌÁö - Toute votre félicité, Sujette à l'instabilité, En moins de rien tombe par terre , Et comme elle a l'éclat du verre, Elle en a la fragilité.
235 ÆäÀÌÁö - M'apportent en tribut ses v©«ux et ses lauriers. Par-tout, en Italie, aux Gaules, en Espagne, La fortune le suit, et l'amour l'accompagne: Son bras ne dompte point de peuple, ni de lieux, Dont il ne rende hommage au pouvoir de mes yeux; Et, de la même main dont il quitte l'épée, Fumante encor du sang des amis de Pompée, II trace des soupirs, et, d'un style plaintif, Dans son champ de victoire il se dit mon captif.
69 ÆäÀÌÁö - Seigneur, de vos bontés il faut que je l'obtienne, Elle a trop de vertus pour n'être pas Chrétienne, Avec trop de mérite il vous plut la former, Pour ne vous pas connaître, et ne vous pas aimer, Pour vivre des Enfers esclave infortunée, Et sous leur triste joug mourir, comme elle est née.
111 ÆäÀÌÁö - C'est un secret d'amour et bien grand et bien rare; Mais il faut de l'adresse à le bien débiter, Autrement on s'y perd au lieu d'en profiter. Tel donne à pleines mains qui n'oblige personne : La façon de donner vaut mieux que ce qu'on donne.
89 ÆäÀÌÁö - La prostitution, l'adultère, l'inceste, Le vol, l'assassinat, et tout ce qu'on déteste, C'est l'exemple qu'à suivre offrent vos immortels.
260 ÆäÀÌÁö - César, car le destin, que dans tes fers je brave, Me fait ta prisonnière et non pas ton esclave, Et tu ne prétends pas qu'il m'abatte le c©«ur Jusqu'à te rendre hommage, et te nommer seigneur...
64 ÆäÀÌÁö - Je consens, ou plutôt j'aspire à ma ruine. Monde, pour moi tu n'as plus rien : Je porte en un c©«ur tout chrétien Une flamme toute divine, Et je ne regarde Pauline Que comme un obstacle à mon bien.
70 ÆäÀÌÁö - PAULINE Au nom de cet amour ne m'abandonnez pas. POLYEUCTE Au nom de cet amour, daignez suivre mes pas.
392 ÆäÀÌÁö - Je veux bien laisser chacun en liberté de ses sentiments; mais certainement on peut dire que mes autres pièces ont peu d'avantages qui ne se rencontrent en celleci : elle a tout ensemble la beauté du sujet, la nouveauté des fictions, la force des vers, la facilité de l'expression, la solidité du raisonnement, la chaleur des passions, les tendresses de l'amour et de l'amitié; et cet heureux assemblage est ménagé de sorte qu'elle s'élève d'acte en acte.
39 ÆäÀÌÁö - Fuyez donc leurs autels. POLYEUCTE. Je les veux renverser, Et mourir dans leur temple, ou les y terrasser. Allons, mon cher Néarque, allons aux yeux des hommes Braver l'idolâtrie, et montrer qui nous sommes : 646 C'est l'attente du ciel, il nous la faut remplir; Je viens de le promettre, et je vais l'accomplir.

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