Les chefs-d'©«uvre de P. Corneille, 2±ÇP. Didot L'ainé, 1814 |
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16 ÆäÀÌÁö
... avoit que des pleurs ; Et , malgré des soupirs si doux , si favorables , Mon pere et mon devoir étoient inexorables . ` Enfin je quittai Rome et ce parfait amant , Pour suivre ici mon pere en son gouvernement ; Et lui , désespéré , s'en ...
... avoit que des pleurs ; Et , malgré des soupirs si doux , si favorables , Mon pere et mon devoir étoient inexorables . ` Enfin je quittai Rome et ce parfait amant , Pour suivre ici mon pere en son gouvernement ; Et lui , désespéré , s'en ...
17 ÆäÀÌÁö
... avoit par inclination . Si tu peux en douter , juge - le par la crainte : Dont en ce triste jour tu me vois l'ame atteinte . STRATONICE . Elle fait assez voir à quel point vous l'aimez . Mais quel songe après tout tient vos sens alarmés ...
... avoit par inclination . Si tu peux en douter , juge - le par la crainte : Dont en ce triste jour tu me vois l'ame atteinte . STRATONICE . Elle fait assez voir à quel point vous l'aimez . Mais quel songe après tout tient vos sens alarmés ...
20 ÆäÀÌÁö
... avoit fait enlever . Témoin de ses hauts faits et de son grand courage , Ce monarque en voulut connoître le visage ; On le mit dans sa tente , où , tout percé de coups , Tout mort qu'il paroissoit , il fit mille jaloux . Là bientôt il ...
... avoit fait enlever . Témoin de ses hauts faits et de son grand courage , Ce monarque en voulut connoître le visage ; On le mit dans sa tente , où , tout percé de coups , Tout mort qu'il paroissoit , il fit mille jaloux . Là bientôt il ...
26 ÆäÀÌÁö
... avoit changé le sien , Je me vaincrois moi - même , et ne prétendrois rien . FABIAN . Vous la verrez , c'est tout ce que je vous puis dire . SEVERE . D'où vient que tu frémis , et que ton c©«ur soupire ? Ne m'aime - t - elle plus ...
... avoit changé le sien , Je me vaincrois moi - même , et ne prétendrois rien . FABIAN . Vous la verrez , c'est tout ce que je vous puis dire . SEVERE . D'où vient que tu frémis , et que ton c©«ur soupire ? Ne m'aime - t - elle plus ...
37 ÆäÀÌÁö
... avoit assuré qu'il vous faisoit visite , Et je venois lui rendre un honneur qu'il mérite . PAULINE . Il vient de me quitter assez triste et confus : Mais j'ai gagné sur lui qu'il ne me verra plus . POLYEUCTE . Quoi ! vous me soupçonnez ...
... avoit assuré qu'il vous faisoit visite , Et je venois lui rendre un honneur qu'il mérite . PAULINE . Il vient de me quitter assez triste et confus : Mais j'ai gagné sur lui qu'il ne me verra plus . POLYEUCTE . Quoi ! vous me soupçonnez ...
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Achillas ACHORÉE ACTE Adieu aime ALBIN ALCIPPE Allez amant amour ANTIOCH ANTIOCHUS assez avoit bonheur Calpurnie César charmes CHARMION cher chrétien ciel CLARICE CLÉON CLÉOPATRE CLITON c©«ur colere connois connoître CORNÉLIE coup couronne courroux craint crime déja desirs devoir diadême Dieu dieux digne donne DORANTE douleur doux Égypte enfin époux esprit êtes étoit eût FABIAN FÉLIX feux flamme fourbe frere GÉRONTE gloire grace haine heureux hymen indigne ISABELLE j'ai j'avois j'en juste l'aime l'amour l'autre l'Égypte l'hyménée l'un laisse LAONICE LÉPIDE Lucrece m'en madame main malheur mieux mort mourir n'en NÉARQUE ORONTE parler Parthes PAULINE pere Pharsale PHILISTE PHOTIN pleurs POLYEUCTE Pompée prendre prince princesse PTOLOMÉE qu'à qu'un régner reine rien rival RODOGUNE Romains Rome s'il SABINE sais sang SCENE sceptre secret seigneur SÉLEUCUS Septime seroit seul Sévere sort souffrir soupirs STRATONICE Syrie TIMAGENE trépas triste trône UCTE vengeance venger vertu veut veux v©«ux vois yeux
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63 ÆäÀÌÁö - Toute votre félicité, Sujette à l'instabilité, En moins de rien tombe par terre , Et comme elle a l'éclat du verre, Elle en a la fragilité.
235 ÆäÀÌÁö - M'apportent en tribut ses v©«ux et ses lauriers. Par-tout, en Italie, aux Gaules, en Espagne, La fortune le suit, et l'amour l'accompagne: Son bras ne dompte point de peuple, ni de lieux, Dont il ne rende hommage au pouvoir de mes yeux; Et, de la même main dont il quitte l'épée, Fumante encor du sang des amis de Pompée, II trace des soupirs, et, d'un style plaintif, Dans son champ de victoire il se dit mon captif.
69 ÆäÀÌÁö - Seigneur, de vos bontés il faut que je l'obtienne, Elle a trop de vertus pour n'être pas Chrétienne, Avec trop de mérite il vous plut la former, Pour ne vous pas connaître, et ne vous pas aimer, Pour vivre des Enfers esclave infortunée, Et sous leur triste joug mourir, comme elle est née.
111 ÆäÀÌÁö - C'est un secret d'amour et bien grand et bien rare; Mais il faut de l'adresse à le bien débiter, Autrement on s'y perd au lieu d'en profiter. Tel donne à pleines mains qui n'oblige personne : La façon de donner vaut mieux que ce qu'on donne.
89 ÆäÀÌÁö - La prostitution, l'adultère, l'inceste, Le vol, l'assassinat, et tout ce qu'on déteste, C'est l'exemple qu'à suivre offrent vos immortels.
260 ÆäÀÌÁö - César, car le destin, que dans tes fers je brave, Me fait ta prisonnière et non pas ton esclave, Et tu ne prétends pas qu'il m'abatte le c©«ur Jusqu'à te rendre hommage, et te nommer seigneur...
64 ÆäÀÌÁö - Je consens, ou plutôt j'aspire à ma ruine. Monde, pour moi tu n'as plus rien : Je porte en un c©«ur tout chrétien Une flamme toute divine, Et je ne regarde Pauline Que comme un obstacle à mon bien.
70 ÆäÀÌÁö - PAULINE Au nom de cet amour ne m'abandonnez pas. POLYEUCTE Au nom de cet amour, daignez suivre mes pas.
392 ÆäÀÌÁö - Je veux bien laisser chacun en liberté de ses sentiments; mais certainement on peut dire que mes autres pièces ont peu d'avantages qui ne se rencontrent en celleci : elle a tout ensemble la beauté du sujet, la nouveauté des fictions, la force des vers, la facilité de l'expression, la solidité du raisonnement, la chaleur des passions, les tendresses de l'amour et de l'amitié; et cet heureux assemblage est ménagé de sorte qu'elle s'élève d'acte en acte.
39 ÆäÀÌÁö - Fuyez donc leurs autels. POLYEUCTE. Je les veux renverser, Et mourir dans leur temple, ou les y terrasser. Allons, mon cher Néarque, allons aux yeux des hommes Braver l'idolâtrie, et montrer qui nous sommes : 646 C'est l'attente du ciel, il nous la faut remplir; Je viens de le promettre, et je vais l'accomplir.