Histoire du théatre françois. Vie de M. Corneille. Réflexions sur la poëtique. Discours académiquesM. Brunet, 1742 |
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357 ÆäÀÌÁö
... . Un Poëte fi peu frivole , fi fort de chofes , ne pouvoit pas être un Poëte , accufation plus injurieufe à la Poëfie qu'à lui . Il s'eft répandu depuis un tems un esprit Philofophique pref- que tout nouveau , A L'ACADEMIE FRANCOISE . 357.
... . Un Poëte fi peu frivole , fi fort de chofes , ne pouvoit pas être un Poëte , accufation plus injurieufe à la Poëfie qu'à lui . Il s'eft répandu depuis un tems un esprit Philofophique pref- que tout nouveau , A L'ACADEMIE FRANCOISE . 357.
358 ÆäÀÌÁö
M. de Fontenelle (Bernard Le Bovier). un tems un esprit Philofophique pref- que tout nouveau , une lumiere qui n'avoit guere éclairé nos Ancêtres , & je ne puis nier aux ennemis de M. de la Motte , qu'il n'eût été vivement frappé de ...
M. de Fontenelle (Bernard Le Bovier). un tems un esprit Philofophique pref- que tout nouveau , une lumiere qui n'avoit guere éclairé nos Ancêtres , & je ne puis nier aux ennemis de M. de la Motte , qu'il n'eût été vivement frappé de ...
381 ÆäÀÌÁö
... Esprit , tantôt le Sçavoir , ont eu la plus grande part à ce Compofé , tou- jours égal à lui - même & toujours di- vers , & j'ofe prédire fur la foi de ma longue experience qu'il ne dégenerera point , & foutiendra cette haute & noble ...
... Esprit , tantôt le Sçavoir , ont eu la plus grande part à ce Compofé , tou- jours égal à lui - même & toujours di- vers , & j'ofe prédire fur la foi de ma longue experience qu'il ne dégenerera point , & foutiendra cette haute & noble ...
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affés agréable aifé ainfi anciennes Comedies Athys auffi aulnes auroit avoient avoit ayent befoin Bellerophon Bonheur c'eft c'eſt Caracteres chés chofe Cinna Cleopatre Comedies conferver confidere Corneille Defpreaux déja difcours différens douleur Drapier efpece efprit eft vrai enfuite eſt étoient étoit eût évenemens Fables faifoit falloit fans fçai fçait fçavoir fe font fecond fecret felon femble fent fentimens feroit fervir feulement fimple fingulier foient foit fommes Fontenelle fouffrir fous fouvent fuccès fujet fur le Theatre gloire grace Grecs Hiftoires hommes Jodelle joye jufqu'à jufte l'Academie Françoife l'amour l'efprit l'Hiftoire laiffe long-tems maniere maux Meffieurs ment n'avoit n'eft n'eſt n'étoit naiffance néceffaire paffer paffions paroît Pathelin penfe Perfonnages perfonne Pertharite Philofophie Piece plaifir plufieurs Poëfie Poëte poffible Polyeucte pouffer pourroit pouvoit prefent prefque premiere prife puiffe raifon reçû refte rien Rodogune s'eft Spectateur Stilicon talens tems tems-là tion Tragedie
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102 ÆäÀÌÁö - Cid parut, il en fut aussi alarmé que s'il avait vu les Espagnols devant Paris. Il souleva les auteurs contre cet ouvrage, ce qui ne dut pas être fort difficile, et il se mit à leur tête.
139 ÆäÀÌÁö - La finesse, la délicatesse, enfin l'agrément de ces effets de passion consistent assez ordinairement dans une espèce de contradiction qui s'y trouve : on fait ce qu'on ne croit pas faire, on dit le contraire de ce qu'on veut dire, on est dominé par un sentiment qu'on croit avoir vaincu, on découvre ce qu'on prend un grand soin de cacher. Celle de toutes les passions qui fournit le plus de ces sortes de jeux, et peut-être la seule qui en fournisse, c'est l'amour.
90 ÆäÀÌÁö - Depuis que je t'ai vu prétendre à son amour,.... Que tes inventions ont de charmes étranges, Que par toute la France on parle de ton nom, Et qu'il n'est plus d'estime égale à ton renom...
275 ÆäÀÌÁö - Croira-t-on ce que je vais dire ? Il ya eu de la philosophie même dans ces siècles grossiers, et elle a beaucoup servi à la naissance des fables.
115 ÆäÀÌÁö - Aussi furentelles charmées , et Corneille ne fut plus chez elles que le vieux Corneille. J'en excepte quelques femmes qui valoient des hommes. Le goût du siècle se tourna donc entièrement du côté d'un genre de tendresse moins noble , et dont le modèle se retrouvoit plus aisément dans la plupart des c©«urs.
85 ÆäÀÌÁö - Il eft vrai que l'un a été bien plus haut que l'autre , mais ce n'eft pas qu'il ait eu plus de force , c'eft feulement qu'il a pris fon vol d'un lieu plus élevé. Par la même raifon , de deux auteurs dont les ouvrages font d'une égale beauté , l'un peut être un homme fort médiocre , & l'autre un génie fublime. Pour juger de la beauté d'un ouvrage , il ftiffit donc «le le confidérer en lui-même.
358 ÆäÀÌÁö - Il a mis beaucoup de raison dans ses ouvrages, j'en conviens; mais il n'ya pas mis moins de feu, d'élévation, d'agrément, que ceux qui ont le plus brillé par l'avantage d'avoir mis dans les leurs moins de raison.
355 ÆäÀÌÁö - Poete, ont dit quelques-uns, & mille Échos l'ont répété. Ce n'étoit point un enthoufiafme involontaire qui le faisît, une fureur divine qui l'agitât ; c'étoit feulement une volonté de faire des vers, qu'il exécutoit, parce qu'il avoit beaucoup d'efjprit. Quoi ! Ce qu'il y aura de plus eftimaj...
149 ÆäÀÌÁö - Il est obligé de sortir , et elle écoute tranquillement les plaintes de son amant , qui lui reproche ce qu'elle vient de faire pour lui prouver à quel point elle l'aime. Tout est suspendu avec...
124 ÆäÀÌÁö - Il répondit qu'il était bien éloigné de la tranquillité nécessaire pour la composition, et qu'il avait la tête renversée par l'amour. Il en fallut venir à un plus grand éclaircissement ; et il dit au cardinal qu'il aimait passionnément une fille...