Collection complète des oeuvres, 7±Çéditeur non identifié, 1782 |
±âŸ ÃâÆǺ» - ¸ðµÎ º¸±â
ÀÚÁÖ ³ª¿À´Â ´Ü¾î ¹× ±¸¹®
affez affuré aifément ainfi ainfi dire apprendre arbre perché auffi avoit befoin c'eft c'eſt caffe caufe chofes choifir choſe conféquent conferver connoiffance connoître corps de-là defirs difcours diftinguer doit donner éducation efpece efprit Eleve Emile enfans eſt étoit fache fage faifant falut fans ceffe fant fauroit favoir fecond felon femblables femble fenfations fenfible fens fentiment fera feroit fervir feul fien fignes fimple fitôt fociété foible foibleffe foient foin foit fon âge fonge font force fous fouvent fuivre fujet fuppofe fur-tout Gouverneur hommes idées jamais jufqu'à jufte l'efprit l'enfance l'enfant l'homme l'ufage laiffer lait long-tems maître maniere maux mefure menfonge ment mieux mifere n'eft n'en n'eſt nature naturel néceffaire néceffité nourrice objets paffe paffions paroit Payfans peine penfe perfonne plaifir plait pleurs poffible préfent preffe prefque premiere puiffe qu'un enfant raifon refte rien s'il ſes tems tion ufage veut voilà
Àαâ Àο뱸
8 ÆäÀÌÁö - Forcé de combattre la nature ou les institutions sociales, il faut opter entre faire un homme ou un citoyen ; car on ne peut faire à la fois l'un et l'autre.
250 ÆäÀÌÁö - Sans doute, il ne doit faire que ce qu'il veut; mais il ne doit vouloir que ce que vous voulez qu'il fasse; il ne doit pas faire un pas que vous ne l'ayez prévu, il ne doit pas ouvrir la bouche que vous ne sachiez ce qu'il va dire.
200 ÆäÀÌÁö - Mon ami, c'est que quand les pauvres ont bien voulu qu'il y eût des riches, les riches ont promis de nourrir tous ceux qui n'auroient de quoi vivre ni par leur bien ni par leur travail.
142 ÆäÀÌÁö - Si les lois des nations pouvaient avoir, comme celles de la nature, une inflexibilité que jamais aucune force humaine ne pût vaincre , la dépendance des hommes redeviendrait alo'rs celle des choses ; on réunirait dans la république tous les avantages de l'état naturel à ceux de l'état civil; on joindrait à la liberté qui maintient l'homme exempt de vices , la moralité qui l'élève à la vertu.
81 ÆäÀÌÁö - Préparez de loin le règne de sa liberté et l'usage de ses forces , en laissant à son corps l'habitude naturelle , en le mettant en état d'être toujours maître de lui-même, et de faire en toute chose sa volonté, sitôt qu'il en aura une.
168 ÆäÀÌÁö - ... il n'aurait rien en lui qui pût contrarier l'effet de vos soins. Bientôt, il deviendrait entre vos mains le plus sage des hommes; et en commençant par ne rien faire, vous auriez fait un prodige d'éducation.
266 ÆäÀÌÁö - Comme tout ce qui entre dans l'entendement humain y vient par les sens, la première raison de l'homme est une raison sensitive ; c'est elle qui sert de base à la raison intellectuelle : nos premiers maîtres de philosophie sont nos pieds, nos mains, nos yeux.
12 ÆäÀÌÁö - L'institution publique n'existe plus, et ne peut plus exister; parce qu'où il n'ya plus de patrie, il ne peut plus y avoir de citoyens. Ces deux mots patrie et citoyen doivent être effacés des langues modernes.
18 ÆäÀÌÁö - Vivre ce n'est pas respirer , c'est agir ; c'est faire usage de nos organes , de nos sens , de nos facultés , de toutes les parties de nous-mêmes qui nous donnent le sentiment de notre existence. L'homme qui a le plus vécu n'est pas celui qui a compté le plus d'années , mais celui qui a le plus senti la vie.
122 ÆäÀÌÁö - Que faut-il donc penser de cette éducation barbare qui sacrifie le présent à un avenir incertain , qui charge un enfant de chaînes de toute espèce, et commence par le rendre misérable pour lui préparer au loin je ne sais quel prétendu bonheur dont il est à croire qu'il ne jouira jamais?