Vie de Fénelon: écrite en faveur de la jeunessechez Pierre Blanchard, 1825 - 230ÆäÀÌÁö |
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42 ÆäÀÌÁö - Il n'aimait pas moins le vin, la bonne chère, la chasse avec fureur, la musique avec une sorte de ravissement, et le jeu encore, où il ne pouvait supporter d'être vaincu, et où le danger avec lui était extrême.
26 ÆäÀÌÁö - ... toute la terre, et plus nombreux que les étoiles du firmament, qui, rassemblés des quatre vents, viendront en foule reconnaître le Christ qu'ils ont percé, et montrer à la fin des temps une résurrection. En voilà assez, Monseigneur...
25 ÆäÀÌÁö - Quand est-ce que le sang des Turcs se mêlera avec celui des Perses sur les plaines de Marathon, pour laisser la Grèce entière à la religion, à la philosophie et aux beauxarts, qui la regardent comme leur patrie?
41 ÆäÀÌÁö - Dur et colère jusqu'aux derniers emportements et jusque contre les choses inanimées ; impétueux avec fureur, incapable de souffrir la moindre résistance, même des heures et des éléments, sans entrer dans des...
24 ÆäÀÌÁö - A la vue de ce voyage, j'en médite un plus grand. La Grèce entière s'ouvre à moi, le sultan effrayé recule ; déjà le Péloponèse respire en liberté, et l'Église de Corinthe va refleurir; la voix de l'apôtre s'y fera encore entendre. Je me sens transporté dans ces beaux lieux et parmi ces ruines précieuses, pour y recueillir, avec les plus curieux monuments, l'esprit même de l'antiquité.
50 ÆäÀÌÁö - Il n'aime plus les gens, il n'en est point aimé ; on le persécute, on le trahit; il ne doit rien à qui que ce soit. Mais attendez un moment, voici une autre scène. Il a besoin de tout le monde; il aime, on l'aime aussi ; il flatte, il s'insinue, il ensorcelle tous ceux qui ne pouvaient plus le souffrir ; il avoue son tort, il rit de ses bizarreries, il se contrefait ; et vous croiriez que c'est lui-même dans ses accès d'emportement, tant il se contrefait bien.
135 ÆäÀÌÁö - Pour parler franchement, les hommes sont fort à plaindre d'avoir à être gouvernés par un roi qui n'est qu'homme semblable à eux ; car il faudrait des dieux pour redresser les hommes.
128 ÆäÀÌÁö - Demandez-lui la grâce de me confirmer dans mes bonnes résolutions, et de ne pas permettre que je redevienne son ennemi ; mais de m'enseigner lui-même à suivre en tout sa sainte volonté. Je continue toujours à étudier tout seul , quoique je ne le fasse plus en forme depuis deux ans , et j'y ai plus de goût que jamais ; mais rien ne me fait plus de plaisir que la métaphysique et la morale , et je ne saurois me lasser d'y travailler.
135 ÆäÀÌÁö - Le monde entier est occupé à observer un seul homme à toute heure , et à le juger en toute rigueur. Ceux qui le jugent n'ont aucune expérie'nce de l'état où il est. Ils n'en sentent point les difficultés, et ils ne veulent plus qu'il soit homme, tant ils exigent de perfections de lui. Un roi , quelque bon et sage qu'il soit, est encore homme. Son esprit a des bornes...
46 ÆäÀÌÁö - Il veut être seul, et ne peut supporter la solitude. Il revient à la compagnie, et s'aigrit contre elle. On se tait : ce silence affecté le choque. On parle tout bas : il s'imagine que c'est contre lui. On parle tout haut : il trouve qu'on parle trop, et qu'on est trop gai pendant qu'il est triste. On est triste : cette tristesse lui paraît un reproche de ses fautes.