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Chez la veuve Delaulne, 1729

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247 ÆäÀÌÁö - Que dans le marché-neuf tout est calme et tranquille ; Les voleurs à l'instant s'emparent de la ville. Le bois le plus funeste et le moins fréquenté Est, au prix de Paris, un lieu de sûreté. Malheur donc à celui qu'une affaire imprévue Engage un peu trop tard au détour d'une rue ! Bientôt quatre bandits lui serrant les côtés, La bourse! ... Il faut se rendre; ou bien non, résistez, Afin que votre mort, de tragique mémoire, Des massacres fameux aille grossir l'histoire.
249 ÆäÀÌÁö - Receler le printemps au milieu des hivers ; Et , foulant le parfum de ses plantes fleuries , Aller entretenir ses douces rêveries. Mais moi , grâce au destin , qui n'ai ni feu ni lieu , Je me loge où je puis , et comme il plaît à Dieu . SATIRE VII.
247 ÆäÀÌÁö - Pour moi, fermant ma porte, et cédant au sommeil, Tous les jours je me couche avecque le soleil. Mais en ma chambre à peine ai-je éteint la lumière, Qu'il ne m'est plus permis de fermer la paupière : Des filous effrontés, d'un coup de pistolet, Ebranlent ma fenêtre, et percent mon volet : J'entends crier par-tout, Au meurtre ! On m'assassine...
241 ÆäÀÌÁö - J'entends déjà partout les charrettes courir, Les maçons travailler, les boutiques s'ouvrir : Tandis que dans les airs mille cloches émues, D'un funèbre concert font retentir les nues ; Et, se mêlant au bruit de la grêle et des vents Pour honorer les morts font mourir les vivants.
246 ÆäÀÌÁö - Car, sitôt que du soir les ombres pacifiques D'un double cadenas font fermer les boutiques ; Que, retiré chez lui, le paisible marchand Va revoir ses billets et compter son argent ; Que dans le Marché-Neuf tout est calme et tranquille.
243 ÆäÀÌÁö - En font pleuvoir l'ardoise et la tuile à foison. Là sur une charrette une poutre branlante Vient menaçant de loin la foule qu'elle augmente ; Six chevaux attelés à ce fardeau pesant Ont peine à l'émouvoir sur le pavé glissant ; D'un carrosse en...
237 ÆäÀÌÁö - Tous deux la contestaient, lorsque dans leur chemin La justice passa, la balance à la main. Devant elle à grand bruit ils expliquent la chose. Tous deux avec dépens veulent gagner leur cause.
241 ÆäÀÌÁö - Qu'éveillera bientôt l'ardente soif du gain, Avec un fer maudit, qu'à grand bruit il apprête, De cent coups de marteau me va fendre la tête.
239 ÆäÀÌÁö - Tout conspire à la fois à troubler mon repos, Et je me plains ici du moindre de mes maux : Car à peine les coqs, commençant leur ramage, Auront de cris aigus frappé le voisinage, Qu'un affreux serrurier...
243 ÆäÀÌÁö - Vingt carrosses bientôt arrivant à la file Y sont en moins de rien suivis de plus de mille : Et, pour surcroît de maux, un sort malencontreux Conduit en cet endroit un grand troupeau de b©«ufs ; Chacun prétend passer; l'un mugit, l'autre jure.

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