ÆäÀÌÁö À̹ÌÁö
PDF
ePub

Figure zo.

ment, pour compter pour rien la peine, que l'on prendroit à la conftruire.

[ocr errors]

pour

REMARQUE.

114. Quand on ignore les avantages des furfaces courbes fur les furfaces planes de même circuit, on eft furpris que, éviter l'embarras dans lequel nous a jetté la courbe des Vaiffeaux, afin de déterminer les vîteffes felon les Dérives, on ne forme point les contours des Vaiffeaux par des furfaces planes, en leur dédonnant la Figure d'un lozange tel que ABCD, ou celle d'un poligone de plusieurs côtés, ainsi qu'il eft répréfenté par la Figure EFGH. Il feroit aifé de foumettre de pareilles Figures aux loix des impulfions des fluides.. Cet avantage feroit confidérable, s'il ne nous privoit de deux, que les Vaiffeaux, terminés par des furfaces courbes, nous donnent, qui Jui font infiniment fupérieurs.

Le premier, que les Géometres ont

[merged small][ocr errors]

טשוב

aces

pris

el

démontré, confifte en ce que les Figures, terminées par des furfaces courbes, ont plus de capacité, que celles, qui font terminées par des furfaces planes de mê

me circuit.

Le fecond, que les anciens Conftructeurs avoient trouvé pár experience; eft, que les, furfaces courbes trouvent moins de réfiftance dans l'eau, que les furfaces planes, de même étendue. Cette De découverte faite par hafard, a été depuis examinée par les Géometres.

[ocr errors]

es

en!

tel

-ne

rélt

Le Chevalier, Newton,dans fon fameux Ouvrage des Principes, page 327, fait voir quel est le solide, qui, ayant la même bafe,& le même axe que tout autre,trouve uné moindre réfiftance. Comme il s'eft contenté d'en indiquer la nature; fans en donner l'Analyfe, M. Parent, dans fon fupplément à plufieurs Problêmes { publiés en différentes occasions; a dés {veloppé ce folide, & s'est proposé pour

[ocr errors]

cela, la conftruction qu'en donne le Marquis de l'Hôpital dans les Mémoires

de l'Académie de 1699. parce qu'elle eft plus fimple, que celle du Chevalier Newton, & de quelques autres Géometres, qui y ont travaillé.

Quoique plufieurs Savans ayent tâché de réfoudre ce Problême avec beaucoup de foin & de fagacité, cependant, felon M. d'Alembert, (a) toutes les folutions qu'on en a données depuis le Chevalier Newton inclufivement, ne répondent pas exactement à la queftion, fi l'on n'en excepte celles, où on fuppofe, que la maffe du folide eft connuë.

Nous n'examinerons pas ce différend; ce n'eft pas ici le lieu de le faire: Nous en laiffons la difcuffion à un illuftre Savant, qui travaille fur cette matiere. Une Théorie de la conftruction des Vaiffeaux, eft l'Ouvrage, qu'il nous fait efperer. It en manque un pareil dans la Marine, & il faut un homme auffi habillé l'en enrichir.

t

(a) Dans fon Traité des Fluides, page 375.

pour

CHAPITRE VII.

De la vitesse du Vaiffeau felon les différens dégrés de force du Vent: Defcription & ufage d'une nouvelle Machine pour par

venir à les connoître.

115.

DAN'S

ANs le Chapitre précedent nous avons déterminé lavîteffe du Vaiffeau par rapport aux différens Airs de Vent & aux différentes Dérives. Cette connoiffance feule ne nous peut fervir à eftimer le chemin du Vaiffeau, que dans le cas où la viteffe du Vent eft uniforme : comme elle ne l'eft pas toujours, il est évident que, dans ce calcul, pour avoir une estime jufte, il eft néceffaire d'y faire entrer le rapport entre les vîteffes rélatives du Vent.

116. Afin de réfoudrece Problême, il faut être muni d'une Machine, qui fasse connoître les différens dégrés de vîteffe du Vent.Plufieurs Auteurs en ont donné

mais aucune n'est comparable à celle de M.Wolsfius,que M. d'Ozembray, que nous avons déja cité, a perfectionnée. Quoique M. Pitot foit perfuadé de la bonté & de la jufteffe de cette derniere, cepen dant il a donné dans fa Théorie, page 69. pour ceux, qui n'auront pas cette Machi ne, une maniere fort fimple de connoître les différentes vîteffes du Vent.

117. Ce n'eft qu'à un quart de cercle au centre duquel eft fufpendue une boule d'une matiere legere, que confifte tout l'artifice de fa méthode. On prefente çe quart de cercle au Vent; en forte que le Vent, foufflant contre la boule, la fait monter plus ou moins felon fa force M. Pitot démontre fort bien, que les vi teffes,dans les différens dégrés de hautent de cette boule, font comme les racines des tangentes des dégrés qu'elle par

court.

Quelque juftes que foient cesMachines, on fait, qu'on ne peut s'en fervir pour eftimer le chemin du Vaiffeau, que rela

« ÀÌÀü°è¼Ó »