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Le finus de l'angle du Vent fur les Voiles.

La racine de l'angle de ré

fiftance.

La racine de l'expreffion de

l'effort du Vent.

36650

72

On aura ainfi pour produit. 7916400 Ayant l'expreffion du premier cas, foit, pour le fecond, l'angle de résistance des dégrés,dont le finus eft 8715. L'andegle du Vent fur les Voiles étant fuppofe de 30 dégrés, fon finus eft 50000, 50000, l'expreffion de l'effort du Vent de 4 onces. On formera encore de ces trois quantités

dun produit.

Sinus de l'angle du Vent fur

1 les Voiles.

Racine de l'angle de réfif

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50000

93

eft done.

9300000

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Pour faire maintenant l'application ces deux fuppofitions, fi on connoît le chemin qu'on a fait avec le premier produit, on dira, fi avec la premiere expref fion, c'est-à-dire, avec 7916400, on á fait, dans un certain tems, une valeur connue de lieuës, combien aura-t'on fait avec la feconde, qui eft 9300000? Le quatriéme terme donnera cette diffé rence de chemin.

125. On doit conclure, de tout ce raifonnement, qu'ayant reconnu une feule fois, par une eftime bien jufte, qu'un Vaiffeau a fait tant de chemin, dans un certain tems, la force & la vîteffe duVent, l'angle du Vent fur les Voiles, & l'angle de réfiltance, étant connus, on aura un rapport conftant, qui fervira de terme de compa raifon pour tous les cas, c'eft-à-dire, pour toutes les routes obliques du Vaiffeau, pour tous les angles du Vent fur les Voiles, pourlesdiverfes forces ou vîteffesdu Vent

126. Rien n'eft plus utile que cette maniere d'eftimer le chemin du Vaiffeau.

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Il ne fera plus néceffaire de jetter le Loch

pour cela, & de se fier à cette méthode emier fi incertaine, dans la récherche des différetrences en longitude. Il me paroît, qu'avec une estime si exacte, on peut attendre avec moins d'inquiétude le grand Oeuvré de la Naviga tion:je veux dire les Longi tudes. Si ce fameux Problême eft foluble, on ne tardera pas de retirer les grands avantages, attachés à fa folution. Quelque difficile qu'il foit, il ne fauroit échapper à l'érudition & à la fagacité des illuftres Perfonnages, qui y travaillent. Leur méthode eft très-favante; & fi la pratique peut s'accommoder aux spéculations de leur fublime Théorie, la Lune nous fervira également pour trouver fürement un Port, & pour connoître le tems de fon entrée.

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127. Si l'on a contpris & goûté notre maniere d'eftimer le chemin du Vaiffeau, on doit être inquier fur la fuppofition erronée, dont nous avons parlé au com mencement de ce Chapitte, & en même

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tems impatient & jaloux de trouver det raisons, qui puiffent diffiper cette inquié tude, en ne laiflant aucune lueur d'in certitude fur notre méthode.

.. 128. Parmi les Savans, qui ont traité la maniere de connoître la vîteffe abfolue du Vaiffeau, il y en a peu, qui n'ayent regardé, dans cet examen important, la vîtesse du Vent infinie eu égard à celle du Vaiffeau. Voici le fondement de cette

erreur.

129. On a fuppofé, 1°. Que l'impref fion, que le Vent fait fur les Voiles, lorsque le Vaisseau eft en repos, est égale à celle qu'il y fait lorfqu'il eft en mouvement. 2°. Que la vîteffe du Vent étant uniforme en elle-même, l'étoit aufli par rapport au Vaiffeau. Ces deux raisonnemens font également faux. Car, par premiere fuppofition, il est évidenr, que lorfque la vîteffe du Vaiffeau eft accelerée jufqu'à un certain point,le Vent n'agitplus, Pour pouffer le Vaiffeau,& ne fert unique ment,qu'à furmonter l'effort de la réfiftan

la

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çe de l'eau contre la Prouë. L'impreffion n'eft donc plus la même par rapport au Vaiffeau. Quant à la feconde, il eft auffi clair, que plus la viteffe du Vaiffeau augmente ou diminue, plus la vîtesse du Vent augmente ou diminue..

130. Des preuves si sensibles contre la poffibilité de ces fuppofitions, n'étoient pas tout-à-fait ignorées mais il étoit

queftion d'entrer dans la déduction de cette différence, & par-là compliquer une proposition, par un calcul, qui fembloit apporter bien moins de jufteffe dans la Pratique, que d'obfcurité dans la Théorie. Cependant il femble, qu'on auroit dû voir, que bien loin, que cette fuppofition approche du vrai-femblable, elle en eft totalement éloignée; puifque la viteffe du Vent, ainfi que nous avons remarqué, n'est que 24 fois plus grande que celle de l'eau ou du Vaiffeau; on prend indifféremment l'un ou l'autre.

131. M. Jacques Bernoulli fentit fort jen la réalité de cette fiction, & fit part

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