preffion de la viteffe, dans ce cas, fera 2528.8. Dans la feconde fituation, l'angle du Vent fur les Voiles eft de 15 dégrés, dont le finus eft 25881. Si nous fuppofons l'angle de réfiftance des dégrés, fon finus fera 8715, & fa racine 93. Multiplions le finus de l'angle d'incidence par cette racine nous aurons 2406933 pour l'expreffion de ce fecond cas. Ces deux expreffions pourront être prifes pour la valeur des lieuës faites fur le rumb de Vent, ou pour la grandeur de l'hipothenufé du triangle rectangle, qu'on doir former 3 afin de connoître quelle eft la fituation la plus avantageuse des Voiles, pour gagner au Vent le plus qu'il eft poffible. Dans cet exemple, l'angle du Vent & de la route eft, felon la Table des fitua tions les plus avantageufes des Voiles,de 4 dégrés. L'hipothenufe eft 25288; àinfi on dira: comme le finus total eft au finus ลว complement de 4 dégrés, de même 25288 eft au côté que l'on cherche. Le quatriéme terme de cette proportion marquera combien on a gagné au Vent. L'angle du Vent & des Voiles étant de 15 dégrés dans la feconde fituation, nous trouvons, dans la Table des fituations les plus avantageufes des Voiles, l'angle le plus proche de 15, 16 dégrés 5 minutes, & pour l'angle du Vent & de la route 46 dégrés. L'expreffion de l'hipothenufe eft 2406933: on formera encore cette proportion: comme le finus total, eft au sinus complement de 46, ainfi 2406933 eft à un quatriéme nombre. L'expreffion de ce nombre marquera combien on a gagné au Vent avec cette feconde fituation; il fera enfuite aifé de la comparer avec l'autre, avec l'autre, pour connoître quelle eft la plus avantageufe, pour prén◄ dre le deffus du Vent 154. Ileft bon d'obferver, qu'on a né gligé, en formant l'angle du Vent & de de la route, l'angle de la Dérive. Il fau dra ' dra cependant y avoir égard, & l'ajouter à l'angle du Vent & de la Quille, ou de la route, qui eft marqué dans la Table. Si l'on réduit 25288 & 2406933 à des plus petites expreffions, on réfoudra aifément ce Problême par le Quartier de réduc tion. 155. Par l'exemple, que nous venons de donner, on voit la méthode, qu'on doit fuivre, pour connoître quelle eft la fituation la plus avantageufe de lá Voile, afin de gagner au Vent le plus qu'il eft poffible : mais il faut convenir; que nous ne pouvons donner cette fituation. Les connoiffances dont elle dépend, font trop variables, pour établir quelque chofe de certain: je parle des angles de résistance, qui font plus, ou moins grands, felon les différentes, formes des Vaiffeaux. Nous croyons, que ce n'eft qu'après avoir connu cet, angle, qu'on peut déterminer la fituation, la plus avantageuse: Si l'on confultè là Table des angles de résistance, dont nous avons parlé dans le Chapitre VII. il fera facile de déterminer cette fituation, & de former, fi l'on veut, une Table, pour la quantité dont on gagnera au Vent, dans chaque situation. REMARQUE. 156. Ce que nous venons de dire d'un Vaiffeau, pour déterminer la fituation la plus avantageufe de la Voile, afin de gagner le plus au Vent, s'applique naturellement à deux, trois Vaiffeaux, & même à deux Flottes ennemies, qui fe disputent l'avantage. Il eft vrai, qu'on ne peut faire une comparaifon jufte; parce qu'il faudroit, pour cela, connoître les différentes formes des Vaiffeaux. Si cette difficulté nous prive d'un avantage fi confidérable, nous jouiffons de celui, que nous procure la connoiffance de la difpofition la plus avantage, pour gagner le plus au Vent, & de faire ainfi la meil leure Manœuvre, qu'il eft poffible. C'est là tout ce que l'Art peut fournir, & qu'on ne fauroit pratiquer, fans beaucoup de Quel est l'air du Vent, qu'on doit prendre fortes. $57. N fuppofe, que le Vaiffeau A veut atteindre le Vaiffeau 'ennemi B, pour lui couper la route. On demande quel eft l'air de Vent, qu'il doit fuivre afin de le joindre le plûtôt qu'il eft poffible. Prenés avec le Compàs de variation 3 ou avec un Graphomêtre, la quantité dont Figure 256 |