de la

me fa

yace Vaiffeau comme uniforme, il doit rés yento fulter que pour virer le plus prompte ment qu'il eft poffible, il n'y a qu'à trouver le finus de l'angle d'incidence, fquil qui donne l'impreffion la plus forte à la eal Quille; & on aura ainfi la fituation la plus avantageufe du Gouvernail. Pour trouver cette fituation, nous fixerons notre imagination fur la Figure.

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$2. Soit AB la Quille d'un Vaiffeau, Figure 11 BD le Gouvernail dans une fituation quelconque faifant avec la Quille un for angle de tant de dégrés qu'on voudra. Quoique le Gouvernail foit frappé en tous les points, on peut fuppofer l'effort de l'eau réuni au point D; d'où il suit que la détermination, felon laquelle le Gouvernail fera pouffé, fera felon une perpendiculaire élevée à l'extrêmité de la ligne BD. Si l'on prolonge la Quille AB jufqu'en M, le finus de l'angle d'incidence DMB, de la ligne DM, exprimera la force de l'impreffion du Gouvernail contre la Quille. Cette

être

force augmentera felon la grandeur dit finus de cet angle. Mais l'impreffion de l'eau contre le Gouvernail croît en raifon doublée des finus des angles d'incidence: (principe 8.) donc la force fabfoluë du Gouvernail contre la Quille, pourra exprimée par le produit du quarré du finus de l'angle GDB, par le finus de l'angle DMC. & en général on exprimerà la force de l'impreffion du Gou vernail fur la Quille du Vaiffeau, par le produit du quarré finus de l'angle d'inci dence de l'eau contre le Gouvernail par le sinus de l'angle de la ligne de la détera mination avec la Quille..

53. L'angle du Gouvernail & de la Quille eft fuppofé de 54 dégrés; l'angle d'incidence de l'eau contre le Gouver nail fera à caufe des paralléles AM, DG égal à fon alterne BDG; d'où il fuit; que l'angle du Gouvernail & de la Quille ou de la route, fera toujours égal à l'angle d'incidence de l'eau contre le Gouvernail.

54. Mais

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34. Mais l'angle DBM étant fuppofe de 54 dégrés, fon complement D MB, qui eft l'angle d'incidence de la ligne de la détermination avec la Quille, féra de 36, l'angle de MDB étant droit: donc fi nous multiplions le quarré du finus de $4 dégrés par le finus de 36, nous aurons 42332024933516 pour l'impreffion de expr la force du Gouvernail contre la Quille. Go Suppofons l'angle du Gouvernail de s par dégrés; multiplions, comme auparavant, le quarré du finus de cet angle, par ille finus de l'angle de 35 dégrés fon complement, la force de l'impreffion du Gouvernail contre la Quille fera 82926035891550. Cette force eft beau gcoup plus grande que la précedente

Tel

D

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Voyons, fi en augmentant l'angle du Gouvernail avec la Quille & en faifant la même opération, nous aurons une plus grande force. Faifons cet angle égal à sa dégrés; je veux dire l'angle du Gouver nail & de la Quille; le quarré de fon finus multiplié par fon finus complement 341 D

même que Mrs le Chevalier Renau, Hu guens, Bernoulli, Pitot, la Dérive nulle; car le Vaiffeau ne vire pas par une direction perpendiculaire au Gouvernail, ainsi que nous l'avons fuppofé; mais par une autre, qui fait un angle plus ou moins aigu, felon la réfiftance de la courbe du Vaiffeau,contre laquelle l'eau fait effort. On ne peut donc pas dire à la rigueur, que l'angle, que nous avons déterminé, foit le plus avantageux. Il faudroit, pour qu'il fût tel, avoir égard à cette réfiftance. Ce défaut eft fi peu confidérable dans la pratique, qu'il feroit inutile d'y faire attention. D'ailleurs il nous fuffit de connoître quel eft le plus grand effort de l'impulfion, qui agit contre le Vaiffeau, pour que nous devions être fatisfaits.

59. Lorfque les principes manquent, les chofes les plus fimples paroiffent les plus difficiles. Les effets du Gouvernail nous avoient furpris, & par les connoiffances, que nous venons d'acquerir, rien n'eft plus aifé à concevoir & à expliquer.

Oh que les Philofophes voyent les effets, que la Nature prefente,bien différemment des autres hommes ! Les fecrets, les plus cachés aux yeux d'un homme, font fouvent pour un Philosophe des faits trèsconnus & très-familiers. Ce qui paroît un myftere incompréhensible pour celuici devient, pour ainfi dire, un jeu pour celui-là.

CHAPITRE V

De la Rame & de la Pagaïe. Du calcul de la force du parallèle des deux. De la pofition la plus avantageufe de la Rame fur le Batteau.

L

Ce

par

Es principaux mouvemens d'un Vaiffeau font de deux fortes lui par lequel il fait route, & celuilequel il vire à ftribord & à babord, Pour diriger le premier le plus avantageufement qu'il eft poffible, il faut favoir quels font les cangles les plus avantageux des