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que ce foit; car la ligne droite, qui coupe en deux parties égales l'angle que font les deux tangentes, tique failliblement la ligne de l'impulfion du Vent, ou la ligne de la force mou- « vante, fuivant laquelle le Vent fait « fon effort fur la Voile, & la Voile fur « le Vaiffeau, &c.

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106. Il feroit à fouhaiter, qu'on pût, par ce moïen connoître la Ligne de la force on l'auroit effectivement, Mais peut-on réduire, cette façon de connoître cette ligne, en pratique? At'on les Voiles à fa difpofition pour conduire ces ficelles? Si je voyois une maniere de fe fervir de cette méthode, en la dépouillant de ces difficultés, je la donnerois ici : En attendant qu'on l'ait trouvée, je proposerai une façon de connoître la Ligne de la force mouvante, que nous cherchons, qui ne fera pas peut-être auffi vraïe que celle de M. Bernoulli, mais qui la fera autant qu'elle doit l'être, pour l'usage, que

Figure 19.

nous voulons en faire; puifqu'il ne s'agit ici, que de deux écarts de la ligne moïenne, d'un point, qui doit varier felon les mêmes proportions que angles des Voiles & de la ligne du Vent

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197. Placés un Graphomêtre ou un Compas de variation, de façon que le diamêtre 2. 4, foit paralléle à la Vergue CD. On connoîtra cela aifément, fi l'on prend garde à la façon dont la Vergue coupe diametralement le cercle, qui eft au pied du grand Mât, dont nous avons parlé dans le III Chapitre. Difpofés l'Alidale, en forte qu'elle foit partagée par la ligne moïenne BF, comme fi l'on vouloit prendre l'angle de la Dérive : Remarqués le dégré par où elle paffe, & tournés l'Alidale jufqu'à ce qu'elle foit perpendiculaire au diamêtre du Gra phomêtre, L'angle, que formeront ces deux fituations d'Alidale, qui eft l'angle EBF dans cet exemple, fera l'angle que l'on cherche.Nous appellerons cet angle, Angle de réfiftance.

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de la Manœuvre des Vaiffeaux: 93 Il eft tems de retirer le fruit de notre travail, & d'en déduire les avantages qui en résultent.

108. Selon les proportions que nous avons donné pour déterminer les vîteffes felon les differens Airs de Vent, les vîteffes varient en raison simple des finus des angles d'incidence du Vent fur les Voiles. Les réfiftances, ainfi que nous venons de voir, font en raifon des finus

cle, des angles de réfiftance: donc les vîteffes

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font comme les racines des finus de ces angles. Mais comme, dans la détermination des vîteffes felon les diverfes Dérives, l'angle du Vent fur les Voiles varie felon les différentes fituations des Voiles, il fuit, que les viteffes du Vaifféau par rapport aux Dérives, font en raifon compofée des finus des angles d'in cidence du Vent fur les Voiles, & des racines des finus des angles de réfiftance, ou comme le produit des angles du Vent fur les Voiles par les racines des finus des angles de réfiftance. Un exemple rendra ceci plus intelligible.

cette Table, réfulte la néceffité de la conftruire. Elle fervirà à estimer le che min du Vaisseau, la vîteffe du Vent étant uniforme, avec toute la jufteffe poffible. On pourra auffi, par fon fecours, verifier la Table des fituations les plus avantageufes de la Voile, la corriger & la rendre plus parfaite.

On examinera pour cela, fi en augmentant l'angle de la Voile,marqué dans la Table, on n'augmente pas l'angle de réfiftance dans un plus grand rapport; & au contraire. Ainfi en consultant les vi teffes abfolues du Vaiffeau, on aura les fi tuations les plus avantageufes de la Voile.

112. Par la nouvelle méthode, que nous avons établie, pour connoître les réfiftances, afin d'en déduire les vîteffes, on voit qu'une question, qui paroît trèsdifficile & très-compliquée, n'eft cepen dant dans le fond qu'une queftion fimple & aifée. Quoique nous croyons nos raifonnemens folides, cependant nous ne faurions trop exhorter les Marins à per fectionner

fectionner cette méthode par l'experience, c'est-à-dire, que, de même que des résistances connuës, nous avons déduit les vîteffés, que nous voulions avoir, on déduise les résistances des vîteffes pour en faire un rapport & pour corriger ou composer une nouvelle Table de lá même façon que la précedente.

113. Rien n'eft plus fimple & plus faCile que la maniere de connoître les vîteffes pour toutes les Dérives. Deux diftances étant connues, & le Vent ayant le même dégré de vîteffe, on examinera dans combien de tems, on parcourra cette diftance ou espace pour chaque Dérive. Les différences du tems donneront celles des vîteffes, dont les quarrés exprimeront les résistances.

Cette voïe eft infaillible; & elle eft peut-être la plus aifée: mais quand même elle feroit pénible, il fuffit de faire atten tion aux grands avantages, qu'on retireroit d'une Table calculée fur ce fonde